Études bibliques

Un programme d'étude de la Bible entière en cinq ans


12/11/2024

2 Rois - 1:1-2:24

Introduction

Introduction

Les despotes sanguinaires vivent beaucoup trop longtemps à mon goût. Mais éventuellement, ils s'en vont quand même. Cependant, leur mort ne veut pas nécessairement dire que tout est bien qui finit bien, car un tyran peut en cacher un autre. Achab, le roi d'Israël-Nord était particulièrement idolâtre et cruel. Mais Dieu a finalement réglé ses comptes avec lui sur le champ de bataille. Malheureusement, son fils Ahazia, tout aussi mauvais, lui succède. Le royaume du Nord continue dans sa descente aux enfers. Le premier livre des Rois s'est terminé sur ses paroles:

La dix-septième année du règne de Josaphat, roi de Juda, Ahazia, fils d'Achab, devint roi sur Israël à Samarie. Il régna deux ans. Il fit ce que l'Éternel considère comme mal et imita l'exemple de son père, de sa mère et de Jéroboam, qui avait entraîné le peuple d'Israël dans le péché (1Rois 22.52-53).

Chapitre 1

Versets 1-2

Je commence maintenant à lire le 2e livre des Rois en compressant tout au long.

Après la mort d'Achab, les Moabites se révoltèrent contre Israël. Le roi Ahazia tomba de sa chambre haute à Samarie par la fenêtre et se blessa grièvement. Il envoya des messagers consulter Baal-Zeboub, dieu d'Ékron, pour savoir s'il se remettrait de cet accident (2Rois 1.1-2).

D'entrée de jeu, les ennuis s'amoncellent pour ce nouveau roi idolâtre. Les Moabites étaient un peuple à l'est du Jourdain qui avait été d'abord soumis par David, puis par le grand-père d'Ahazia. Ce dernier fait une mauvaise chute, mais au lieu d'implorer l'Éternel, il va consulter le Baal-Zeboub, ce qui signifie le maître des mouches, une divinité locale de la fertilité située à une soixantaine de kilomètres, et à qui on attribuait un pouvoir de guérison.

Versets 3-8

Je continue.

Mais l'ange de l'Éternel dit à Élie: Mets-toi en route, va à la rencontre des messagers du roi de Samarie et demande-leur: «N'y a-t-il pas de Dieu en Israël pour que vous alliez consulter Baal-Zeboub, le dieu d'Ékron? C'est pourquoi, voici ce que déclare l'Éternel à votre roi: Tu ne quitteras plus le lit sur lequel tu t'es couché et tu vas mourir.» Les messagers retournèrent auprès d'Ahazia, qui leur demanda:? Quelle allure avait l'homme qui est venu à votre rencontre et qui vous a transmis ce message? Ils lui répondirent:? C'était un homme habillé d'un vêtement en poil de chameau, noué d'une ceinture autour des reins. Alors Ahazia dit:? C'est Élie (2Rois 1.3-8).

Ahazia espérait une réponse encourageante de la part du prêtre de l'idole. C'est raté. Au lieu de cela, il reçoit une sentence de mort de la part de l'Éternel. Élie, comme tout vrai prophète qui se respecte, portait un vêtement grossier qui contrastait avec les habits fins et luxueux des riches de son temps. Jean-Baptiste, le précurseur de Jésus-Christ, s'habillera de la même manière. Étant donné les nombreuses confrontations qui avaient eu lieu entre ses parents et Élie, Ahazia connaissait bien le prophète et son message, qui était: l'Éternel seul est Dieu . Mais il n'en tenait pas plus compte que ses ancêtres idolâtres.

Verset 9

Je continue.

Alors, il envoya vers Élie un officier avec une cinquantaine d'hommes pour qu'ils le lui ramènent. L'officier monta vers Élie, sur le sommet de la montagne. Il lui dit:? Homme de Dieu, le roi t'ordonne de descendre (2Rois 1.9).

Cette expédition a pour objectif évident de s'emparer du prophète. Sans doute qu'Ahazia espère pouvoir contraindre Élie à revenir sur sa funeste prédiction concernant son sort.

Versets 10-12

Je continue en compressant.

Élie lui répondit:? Si je suis un homme de Dieu, que le feu tombe du ciel et qu'il te foudroie, toi et ta «cinquantaine» ! Aussitôt, la foudre tomba du ciel et consuma l'officier et sa cinquantaine de soldats. Ahazia envoya un autre officier qui lui dit:? Homme de Dieu, par ordre du roi: Dépêche-toi de descendre ! Élie lui répliqua:? Si je suis un homme de Dieu, que le feu tombe du ciel et te foudroie, toi et tes hommes ! Aussitôt dit, aussitôt fait (2Rois 1.10-12).

Non seulement le pouvoir royal rend un culte aux faux dieux, mais il méprise aussi le prophète Élie et donc l'Éternel, le Dieu de l'alliance avec Israël; une très mauvaise idée. Tout comme lors de la confrontation précédente avec les prêtres de Baal sur le mont Carmel, le feu descend du ciel à la demande d'Élie, confirmant une nouvelle fois la légitimité de son ministère de prophète de l'Éternel.

Versets 13-15

Je continue.

Ahazia envoya un troisième officier avec une «cinquantaine». Cet officier-ci, après être monté, fléchit les genoux devant Élie et le supplia:? Homme de Dieu, je te prie, aie égard à ma vie et à celle de cette cinquantaine d'hommes ! Le feu est tombé du ciel et a foudroyé les deux premiers chefs et leur «cinquantaine» ! L'ange de l'Éternel dit alors à Élie:? Descends avec lui, ne crains rien de sa part ! Alors Élie se mit en route pour descendre avec l'officier chez le roi (2Rois 1.13-15).

Ahazia est comme le pharaon face à Moïse, qui confronté aux plaies d'Égypte s'est endurci et a persévéré dans sa rébellion; un plan déplorable. Alors que les deux premiers officiers étaient aussi bornés que leur roi, ce troisième a davantage de jugeote. Il a bien compris sa situation précaire et adopte la bonne attitude devant le prophète de l'Éternel; et il en est récompensé.

Versets 16-18

Je continue en compressant.

Lorsqu'il fut arrivé, il lui dit:? Voici ce que déclare l'Éternel: «Puisque tu as envoyé des messagers pour consulter Baal-Zeboub, comme s'il n'y avait pas de Dieu en Israël que l'on puisse consulter, eh bien, tu ne quitteras plus le lit sur lequel tu t'es couché et tu vas mourir.» Ahazia mourut effectivement. Comme il n'avait pas de fils, son frère Yoram lui succéda sur le trône (2Rois 1.16-18).

Ce roi est décédé en 852 av. J-C. Il a obtenu ce que sa rébellion contre l'Éternel méritait: la confirmation de la sentence de mort prononcée précédemment contre lui.

Chapitre 2

Versets 1-2

Nous voici arrivés au chapitre 2 du second livre des Rois qui raconte le passage du ministère prophétique d'Élie à Élisée. Je commence à lire.

Le jour où l'Éternel enleva Élie au ciel dans un tourbillon de vent, celui-ci partait de Guilgal avec Élisée. À un moment donné, il lui dit:? Reste ici, je te prie, car l'Éternel m'ordonne d'aller jusqu'à Béthel. Élisée répondit:? Aussi vrai que l'Éternel est vivant et que tu es toi-même en vie, je ne te quitterai pas. Ils se rendirent donc ensemble à Béthel (2Rois 2.1-2).

Guilgal était un village situé sur la frontière des deux royaumes d'Israël. Béthel est un lieu important depuis l'époque des patriarches. Le premier roi d'Israël-Nord y avait érigé un sanctuaire rival du Temple de Jérusalem.

Versets 3-7

Je continue.

Les disciples des prophètes qui habitaient à Béthel sortirent au-devant d'Élisée et lui demandèrent:? Sais-tu que l'Éternel va enlever aujourd'hui ton maître au-dessus de toi? Il leur répondit:? Oui, je le sais, moi aussi, mais ne parlez pas de cela ! Élie lui dit de nouveau:? Arrête-toi ici, car l'Éternel m'ordonne d'aller à Jéricho. Il répondit:? Aussi vrai que l'Éternel est vivant et que tu es toi-même en vie, je ne te quitterai pas ! Ils allèrent donc ensemble à Jéricho. Les disciples des prophètes qui habitaient Jéricho vinrent au-devant d'Élisée et lui demandèrent:? Sais-tu que l'Éternel va enlever aujourd'hui ton maître au-dessus de toi? Il répondit:? Oui, je le sais, moi aussi, mais ne parlez pas de cela ! Élie lui dit:? Reste ici, je te prie, car l'Éternel m'ordonne de me rendre jusqu'au Jourdain. Mais Élisée lui répondit:? Aussi vrai que l'Éternel est vivant et que tu es toi-même en vie, je ne te quitterai pas. Ils poursuivirent donc tous deux leur chemin. Cinquante disciples des prophètes les suivirent et se postèrent en face d'eux à une certaine distance, lorsqu'ils s'arrêtèrent au bord du Jourdain (2Rois 2.3-7).

Il y avait une école de disciples des prophètes dans les trois villes de Guilgal, Béthel et Jéricho. Élie est en train d'effectuer une visite d'adieu à ces jeunes disciples avant de se rendre dans la plaine du Jourdain où s'achèvera sa course sur terre. En cours de route, il met à l'épreuve la consécration de son serviteur Élisée. Celui-ci ne le lâche pas d'une semelle parce que d'une part il est attristé par l'enlèvement de son maître qui risque d'avoir lieu à tout moment, et d'autre part, il veut être présent à cet événement afin de recevoir la puissance divine sur son ministère.

Verset 8

Je continue.

Alors Élie enleva son manteau, le roula et en frappa l'eau du fleuve qui s'écarta de part et d'autre, de sorte qu'ils purent traverser tous deux à sec (2Rois 2.8).

Comme Moïse et Josué avant lui, Élie a reçu le pouvoir de séparer les eaux et de passer à pied sec. C'est la même puissance de l'Éternel qui est à l'oeuvre. Le manteau du prophète symbolise l'autorité et la puissance dont Dieu l'a revêtu.

Versets 9-10

Je continue.

Lorsqu'ils eurent passé, Élie dit à Élisée:? Que voudrais-tu que je fasse pour toi? Demande-le moi avant que je sois enlevé loin de toi. Élisée répondit:? J'aimerais recevoir une double part de ton esprit. Élie répondit:? Tu as exprimé une demande difficile à satisfaire, mais si tu me vois pendant que je serai enlevé d'auprès de toi, cela te sera accordé; si tu ne me vois pas, il n'en sera rien (2Rois 2.9-10).

Le fils aîné avait droit à une double part de l'héritage. Élisée demande donc à devenir le véritable héritier de son maître. La réponse énigmatique d'Élie signifie qu'il n'était pas en mesure de satisfaire la requête de son serviteur, car l'Éternel seul dispose de l'Esprit comme il veut.

Versets 11-13

Je continue.

Pendant qu'ils continuaient à marcher tout en parlant, un char de feu tiré par des chevaux de feu vint entre eux et les sépara l'un de l'autre. Élie fut entraîné au ciel dans un tourbillon de vent. À cette vue, Élisée s'écria:? Mon père ! Mon père ! Toi qui étais comme les chars d'Israël et ses équipages ! Puis il le perdit de vue. Saisissant alors ses vêtements, il les déchira en deux, et ramassa le manteau qui était tombé des épaules d'Élie. Puis il revint sur ses pas et s'arrêta sur la rive du Jourdain (2Rois 2.11-13).

Le char et les chevaux de feu sont des symboles de la puissance divine. Élie n'a pas connu la mort; il est le second homme de l'Ancien Testament à être enlevé. Le premier était un descendant de la 7e génération d'Adam. Je lis le passage:

Hénoc vécut en communion avec Dieu puis il disparut, car Dieu le prit auprès de lui (Genèse 5.24).

Élisée compare son maître à des armes de guerre parce que toute sa vie il a livré combat contre l'idolâtrie. Par son intercession et son action, Élie protégeait le royaume contre Satan. Puis Élisée déchire ses vêtements en signe de deuil et d'affliction, car Israël avait perdu son grand prophète.

Versets 14-15

Je continue.

Élisée prit le manteau d'Élie, en frappa les eaux du fleuve et s'écria:? Où est l'Éternel, le Dieu d'Élie? Ainsi il frappa lui aussi l'eau du fleuve qui s'écarta de part et d'autre, et il traversa à pied sec. Les disciples des prophètes de Jéricho qui le virent d'en face s'exclamèrent:? L'esprit d'Élie repose maintenant sur Élisée ! Ils allèrent à sa rencontre et se prosternèrent jusqu'à terre devant lui (2Rois 2.14-15).

Par cette question, «Où est l'Éternel, le Dieu d'Élie?», Élisée invoque Dieu afin de poursuivre la tâche d'Élie comme prophète de l'Éternel. Ce manteau, qui devient désormais la propriété d'Élisée, est un signe que ce dernier succède au grand prophète. L'action de partager les eaux l'atteste et montre que l'Éternel l'accompagne. Dans la suite du récit, bien des actes d'Élisée ressembleront à ceux accomplis par Élie avant lui.

Versets 19-22

Je continue plus loin.

Les habitants de la ville vinrent dire à Élisée:? Vois-tu, notre ville de Jéricho est bien située, comme mon seigneur peut le voir, mais l'eau est malsaine et la terre est infertile. Il répondit:? Apportez-moi un plat neuf et mettez-y du sel. Ils le lui apportèrent. Il se rendit à la source des eaux, y jeta du sel et dit:? Voici ce que déclare l'Éternel: «J'ai rendu cette eau saine; elle ne causera plus la mort et ne rendra plus la terre infertile.» Les eaux devinrent saines et le sont restées jusqu'à ce jour, conformément à la parole qu'Élisée avait prononcée (2Rois 2.19-22).

Jéricho était située dans la vallée fertile du Jourdain, mais l'eau d'une source principale de la région était devenue particulièrement mauvaise, car non seulement elle ne pouvait être bue, mais elle était aussi impropre à l'irrigation. Cette condition physique du pays est à mettre en parallèle avec sa situation spirituelle. Élisée saisit cette occasion pour enseigner ses concitoyens: le plat neuf c'est lui, le nouveau prophète de l'Éternel; le sel était connu comme agent purificateur.

Par son geste miraculeux, Élisée déclare aux habitants que le culte offert à l'idole Baal, soi-disant la divinité de la fertilité, était la raison de la stérilité de leurs champs. L'eau de source redevenue potable servira de rappel perpétuel que c'est l'Éternel, le Dieu d'Israël, qui apporte la guérison, la bénédiction et l'abondance.

Verset 23

Je continue.

De Jéricho, Élisée se rendit à Béthel. Pendant qu'il montait par la route, des jeunes hommes sortirent de la ville et se moquèrent de lui en criant:? Allez monte, chauve ! Allez monte, chauve ! (2Rois 2.23).

De Jéricho à Béthel, le dénivelé est supérieur à 1 000 m, donc ça grimpait dur, surtout arrivé à la dernière ligne droite avant d'arriver en ville. La nouvelle de l'enlèvement d'Élie s'était propagée comme un feu de brousse. Cet événement avait fait la une de tous les journaux de la région. Tout le monde était au courant, on en parlait dans tous les bistrots, parce que le ministère de ce prophète avait marqué son temps. Béthel, où se dirigeait Élisée, était le centre idolâtre de tout le royaume, et une école de faux prophètes y avait été fondée.

Il y a tout à parier que ce groupe d'hommes âgés de moins de 40 ans était des prophètes de Baal qui suivaient Élisée pour le railler, lui disant de monter en direction du ciel comme Élie l'avait fait, au lieu de marcher sous le soleil de plomb. À cette époque, les hommes se couvraient la tête, donc il est peu probable que ces jeunes gens aient pu voir si le prophète était chauve ou pas. Par contre, ils savaient parfaitement qu'Élisée avait succédé à Élie. Traiter quelqu'un de chauve était une insulte, parce que la calvitie était alors considérée comme une preuve de faiblesse, tandis qu'avoir une abondante chevelure était un signe de vigueur et de virilité.

Même si ça n'a pas de sens, c'est toujours un peu pareil aujourd'hui. Mais l'épithète chauve était aussi une injure adressée aux lépreux qui étaient obligés de se raser la tête à cause de leur maladie. Dans le contexte culturel de l'époque, l'attitude de ces jeunes gens était particulièrement outrageante. Ce mépris à l'égard d'Élisée traduisait un réel dédain envers l'Éternel.

Verset 24-25

Je continue ce chapitre jusqu'à la fin.

Élisée se retourna pour les regarder et appela sur eux la malédiction au nom de l'Éternel. Aussitôt, deux ourses sortirent de la forêt et déchirèrent quarante-deux de ces jeunes hommes (2Rois 2.24).

Voilà un passage qui au premier abord peut choquer. Élisée en tant que prophète de l'Éternel a maudit ces faux prophètes, non pas parce qu'il avait été vexé dans son amour propre, mais parce qu'en se moquant de lui, ils avaient par là même insulté Dieu, ce qui dans la Loi de Moïse était passible de la peine capitale. Or Israël était toujours une théocratie. Son roi était censé gouverner sous le contrôle de l'Éternel et toute la nation était sous le régime de la Loi. L'offense de ces hommes contre Élisée était un crime de lèse-majesté. Cette fois encore, Dieu utilise des animaux sauvages pour exécuter son jugement. Le fait que 42 hommes ont été ainsi déchirés indique que plusieurs centaines de faux prophètes s'étaient déplacés pour venir s'opposer au prophète Élisée. C'est sûr qu'une fois que les ours eurent terminé leur travail, plus personne n'a osé se moquer du prophète de l'Éternel.

Suite à cet incident fâcheux pour les faux prophètes de Baal, Élisée a continué son chemin jusqu'à Samarie, la capitale du royaume d'Israël-Nord. Dans les Écritures, on trouve de très nombreux textes qui rapportent des jugements divins, et qui sont souvent particulièrement sévères.

Le Dieu, que nous présentent les Textes Sacrés, n'est pas le papa gâteau qu'on voudrait s'imaginer, une sorte de père Noël à la barbe blanche qui se promène sur un nuage rose et qui ferme les yeux sur les fautes des hommes. Le dieu fabrication maison, qui est propagé par la croyance populaire, que ce soit au bureau, à l'école, dans la rue ou ailleurs, est un non-sens. En fait, seule une petite minorité de gens a une vision relativement juste de l'Éternel pour la bonne raison que ces personnes se sont donné la peine de le découvrir en étudiant sérieusement les Écritures. Pour les autres, ils se sont fait leur propre dieu, ce qui est d'ailleurs la définition d'une idole.

Cela dit, il faut garder à l'esprit que ceux qui s'humilient devant Dieu ont la vie sauve, à l'exemple du troisième officier qui s'est mis à plat ventre devant le prophète Élie. Si le roi Ahazia a fait de même, Dieu l'aurait guéri de sa mauvaise chute. Pareillement, tous ceux qui viennent à Jésus reçoivent la vie éternelle selon ses propres paroles, lorsqu'il a dit:

Tous ceux que le Père me donne viendront à moi, et je ne repousserai pas celui qui vient à moi (Jean 6.37).


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