Études bibliques

Un programme d'étude de la Bible entière en cinq ans

Mai 2024
L
M
X
J
V
S
D
20
21
22
23
24
25
26
27
28
29
30
31

05/05/2024

Luc - 24:1-44

Chapitre 24

Introduction

Nous voici rendus au dernier chapitre de Luc. C'est le récit de la résurrection, l'histoire la plus glorieuse de toutes les Écritures, car ma propre résurrection et la vie éternelle que Dieu me donne ont été obtenues pour moi par la victoire de Jésus sur la mort et sur mon péché. Les 4 Évangiles nous donnent des détails concernant la résurrection, mais pas toujours les mêmes, car ils ont été écrits indépendamment l'un des autres. Ils soulignent différents aspects du même événement, mais tous insistent sur le fait que ces événements fondateurs du christianisme étaient l'accomplissement des Écritures, c'est-à-dire, l'Ancien Testament.

Ici, Luc raconte comment un certain nombre de personnes ont rencontré le Messie ressuscité. Dans chacun des cas, les personnes étaient abattues en raison de la mort de Jésus; mais après l'avoir rencontré, elles se trouvaient dans la joie et rendaient gloire à Dieu.

Versets 1-3

Je commence à lire.

Le dimanche matin de très bonne heure, les femmes se rendirent au tombeau emportant les huiles aromatiques qu'elles avaient préparées. Elles découvrirent que la pierre fermant l'entrée du sépulcre avait été roulée à quelque distance de l'ouverture. Elles pénétrèrent à l'intérieur, mais ne trouvèrent pas le corps du Seigneur Jésus (Luc 24.1-3).

Les premières personnes à recevoir la nouvelle de la résurrection furent les femmes qui l'avaient fidèlement suivi. Leurs huiles aromatiques pour embaumer Jésus étaient maintenant inutiles. C'est leur dévouement qui les motiva à se rendre sur le lieu de la sépulture, et c'est ainsi qu'elles apprirent les premières que Jésus était ressuscité. L'expression «Seigneur Jésus» est ici utilisée pour la première fois. Elle dénote une fois de plus que malgré sa mort humiliante, son statut divin n'a jamais changé.

Versets 4-8

Je continue.

Pendant qu'elles en étaient encore à se demander ce que cela signifiait, deux personnages vêtus d'habits étincelants se tinrent tout à coup devant elles. Elles étaient tout effrayées et baissaient les yeux vers le sol. Ils leur dirent alors:? Pourquoi cherchez-vous parmi les morts celui qui est vivant? Il n'est plus ici, mais il est ressuscité. Rappelez-vous ce qu'il vous disait quand il était encore en Galilée: «Il faut que le Fils de l'homme soit livré entre les mains des pécheurs, qu'il soit crucifié, et qu'il ressuscite le troisième jour.» Elles se souvinrent alors des paroles de Jésus (Luc 24.4-8).

Les vêtements étincelants des deux personnages et la réaction effrayée des femmes montrent que ce sont des êtres célestes venus de là-bas, de l'autre côté pour témoigner à ces femmes apeurées que leur Maître est bien vivant. Leur interrogation «Pourquoi cherchez-vous parmi les morts celui qui est vivant?» est une question sérieuse.

En venant au tombeau, ces gentes dames, comme plus tard Pierre et Jean, cherchent un mort parmi les morts. Voilà bien la preuve, s'il en était besoin d'une, que ceux qui avaient pourtant suivi et écouté le Christ pendant 3 ans, assisté à ses miracles et entendu dire qu'il ressusciterait n'en croyaient rien. Ce n'est qu'après avoir vu de leurs yeux que les disciples ont finalement cru. Alors seulement, les écailles spirituelles sont tombées.

Dans l'Évangile de Jean, après la résurrection, il y a un incident qui eut lieu avec l'apôtre Thomas qui illustre bien l'incrédulité de tous les disciples. Je lis le passage:

L'un des Douze, Thomas, surnommé le Jumeau, n'était pas avec eux lors de la venue de Jésus. Les autres disciples lui dirent:? Nous avons vu le Seigneur ! Mais il leur répondit:? Si je ne vois pas la marque des clous dans ses mains, si je ne mets pas mon doigt à la place des clous, et si je ne mets pas la main dans son côté, je ne croirai pas. Puis il dit à Thomas:? Place ton doigt ici, vois mes mains; avance ta main et mets-la dans mon côté. Ne sois donc pas incrédule, mais crois. Thomas lui répondit:? Mon Seigneur et mon Dieu !? Parce que tu m'as vu, tu crois ! lui dit Jésus. Heureux ceux qui croient sans avoir vu (Jean 20.24-25, 27-29).

Moi aussi j'aimerais bien voir avant de croire. Mais Dieu ne conçoit pas les choses comme ça. Il désire que je manifeste tout d'abord ma foi, ce qui revient à dire qu'il veut que je prenne une décision favorable à son égard et à ce qu'il dit dans les Textes Sacrés. Ces femmes donc, suite aux remontrances des anges, se souvinrent des paroles de Jésus. Il ne s'agit pas d'un exercice de mémoire, mais bien plutôt qu'elles comprirent enfin que la prédiction du Seigneur, comme quoi il ressusciterait, s'était bel et bien réalisée. La lumière se fait dans leur tête et dans leur coeur.

Versets 9-12

Je continue.

Elles revinrent du tombeau et allèrent tout raconter aux Onze, ainsi qu'à tous les autres disciples. C'étaient Marie de Magdala, Jeanne, Marie, la mère de Jacques. Quelques autres femmes, qui étaient avec elles, portèrent aussi la nouvelle aux apôtres; mais ceux-ci trouvèrent leurs propos absurdes et n'y ajoutèrent pas foi. Pierre, cependant, partit et courut au tombeau. En se penchant, il ne vit que des linges funéraires. Il s'en retourna, très étonné de ce qui s'était passé (Luc 24.9-12).

L'attitude des disciples reflète la culture de leur temps qui n'accordait que peu de crédit au témoignage d'une femme. Ils prenaient leur discours pour des rêveries. Il y a de quoi tomber à la renverse. Les apôtres n'ont jamais vraiment cru le Seigneur. Non seulement ce sont des incrédules invétérés, mais aussi des machos maximum. Toutefois, Pierre, qui a très mauvaise conscience depuis qu'il a renié son Maître, se dérange et va voir. Sait-on jamais? Il entre dans le tombeau, constate qu'il est vide, et il se dit tout simplement qu'il s'est passé quelque chose, mais il ne sait pas trop quoi. Bravo Pierre ! Tu as gagné le gros lot. Je n'en reviens pas. Ce n'est pas possible, il doit dormir. On a envie de le secouer pour qu'il se réveille.

Versets 13-16

Je continue.

Le même jour, deux disciples se rendaient à un village nommé Emmaüs, à une douzaine de kilomètres de Jérusalem. Ils s'entretenaient de tous ces événements. Pendant qu'ils échangeaient ainsi leurs propos et leurs réflexions, Jésus lui-même s'approcha d'eux et les accompagna. Mais leurs yeux étaient incapables de le reconnaître (Luc 24.13-16).

À partir de maintenant, Jésus va apparaître à ses fidèles et leur expliquer, à partir de l'Ancien Testament, ce qui s'est passé le concernant. Il aura fort à faire, car ses disciples sont particulièrement lourds et lents à comprendre; cependant, le Seigneur va être très patient avec eux. Ces deux disciples parlent en chemin de la mort et de la soi-disant résurrection du Christ, mais sans trop y croire. De plus, ils ne le reconnaissent pas quand il se joint à eux, tellement ils sont aveuglés par leurs préjugés. Ça décoiffe ! Si Jésus n'était pas le Fils de Dieu et seulement un dirigeant humain ordinaire, c'est sûr qu'il commencerait à penser: Avec des disciples pareils, mon projet de faire connaître le salut au monde entier est plutôt mal parti. Heureusement, rien ne peut contrecarrer le plan du Seigneur de l'univers.

Versets 17-19

Je continue le texte.

Il leur dit:? De quoi discutez-vous en marchant? Ils s'arrêtèrent, l'air attristé. L'un d'eux, nommé Cléopas, lui répondit:? Es-tu le seul parmi ceux qui séjournent à Jérusalem qui ne sache pas ce qui s'y est passé ces jours-ci?? Quoi donc? leur demanda-t-il.? Ce qui est arrivé à Jésus de Nazareth. C'était un prophète qui agissait et parlait avec puissance, devant Dieu et devant tout le peuple (Luc 24.17-19).

La question et l'étonnement de Cléopas sont humoristiques, car en réalité, Jésus est le seul qui sache vraiment comment tout s'est passé. La tristesse des deux disciples est à la hauteur de leur incrédulité. Leur réponse montre bien que personne dans Jérusalem et dans les environs n'ignorait le ministère, le message, l'arrestation, la crucifixion et les rumeurs de la résurrection de Jésus. C'était comme la première fois qu'un homme marcha sur la lune: tout le monde en avait entendu parler. La personne, la vie et la mort de Jésus, c'était l'événement majeur en ce début du premier siècle.

Par contre, le peuple et même les disciples le considéraient comme un prophète, rien de plus: un prophète oui, le Messie, non ! C'est ce qui explique que ces deux personnes n'ont pas pris au sérieux les paroles de Jésus lorsque de son vivant, il annonçait sa mort et sa résurrection.

Versets 20-24

Je continue.

Nos chefs des prêtres et nos dirigeants l'ont livré aux Romains pour le faire condamner à mort et clouer sur une croix. Nous avions espéré qu'il était celui qui devait délivrer Israël. Mais hélas ! Voilà déjà trois jours que tout cela est arrivé. Il est vrai que quelques femmes de notre groupe nous ont fort étonnés. Elles sont allées au tombeau très tôt ce matin, mais elles n'ont pas trouvé son corps et sont venues raconter qu'elles ont vu apparaître des anges qui leur ont assuré qu'il est vivant. Là-dessus, quelques-uns de ceux qui étaient avec nous se sont aussi rendus au tombeau; ils ont bien trouvé les choses telles que les femmes les ont décrites; mais lui, ils ne l'ont pas vu (Luc 24.20-24).

Bien entendu, ces deux disciples ainsi que tous les autres n'ont jamais compris que ce n'était pas lors de sa première venue que Jésus allait délivrer Israël de ses ennemis et établir son royaume messianique sur terre. Ils n'avaient pas cru ce que le Seigneur leur avait prédit à maintes reprises concernant sa mort et sa résurrection, et son retour en gloire pour instaurer son règne de 1 000 ans. Le témoignage des femmes qui avaient vu les anges et le tombeau vide, confirmé par Pierre, les avait divertis, rien de plus. C'est à se taper la tête contre les murs.

Versets 25-27

Je continue le texte.

Alors Jésus leur dit:? Ah ! hommes sans intelligence ! Vous êtes bien lents à croire tout ce que les prophètes ont annoncé. Le Christ ne devait-il pas souffrir toutes ces choses avant d'entrer dans sa gloire? Alors, commençant par les livres de Moïse et parcourant tous ceux des prophètes, Jésus leur expliqua ce qui se rapportait à lui dans toutes les Écritures (Luc 24.25-27).

Avant de se révéler à eux, Jésus commence par les réprimander parce qu'ils sont sans discernement spirituel et incrédules. Il leur met les points sur les i en laissant entendre qu'ils auraient dû comprendre la raison de sa mort et croire en sa résurrection grâce aux textes de l'Ancien Testament. Selon Jésus, être intelligent c'est se fier aux écrits des Textes Sacrés et leur faire entièrement confiance, tandis que les ignorer est une preuve de bêtise humaine. En effet, il faut se rappeler que l'Ancien comme le Nouveau Testament ont pour véritable auteur le Saint-Esprit, qui, bien que dans les coulisses, est celui qui tient la plume en filigrane derrière tous les écrivains bibliques.

En conséquence, la première attitude indispensable afin de bien saisir les Écritures, est de les accepter comme dignes de foi, comme la Parole du Dieu créateur. Blaise Pascal que j'ai déjà cité a dit ceci: La connaissance humaine doit être comprise pour être crue, tandis que la connaissance divine doit être crue pour être comprise. La Bible est un livre fermé pour celui qui l'aborde avec l'intention malveillante de la disqualifier. Chacun peut certes découvrir son contenu, mais pas le message de Dieu pour lui. Par contre, les Textes Sacrés s'ouvrent comme une fleur au soleil à quiconque est intellectuellement honnête dans sa recherche de la vérité, qu'il soit instruit ou pas.

Je me rends bien compte qu'en ce début du 21e siècle, ça sent le Moyen-Âge et c'est aller à contre-courant que d'accepter les Textes Sacrés comme la Parole de Dieu. Mais je me dis aussi que dans une rivière, ce sont les poissons vivants qui remontent le cours d'eau. En fin de compte, tout revient à un choix de vie. Ensuite, je dois assumer les conséquences de mes décisions. Comme on fait son lit, on se couche ! Cependant, accepter les écrits bibliques comme la Parole de Dieu est nécessaire, mais non suffisant.

La deuxième caractéristique indispensable pour une bonne compréhension des Écritures est une bonne dose d'humilité; c'est-à-dire que je dois accepter de m'y soumettre, de me laisser transformer par elles. Cela revient ni plus ni moins à courber l'échine devant mon Créateur. Le roi David, dans le Psaume qu'il a composé sur la Parole de Dieu écrit ceci:

Ouvre mes yeux pour que je voie les merveilles de ta Loi ! (Psaumes 119.18).

L'intelligence naturelle et purement humaine est grossièrement inadéquate pour découvrir ce que Dieu veut me dire. À ce sujet, l'apôtre Paul écrivit:

Mais l'homme livré à lui-même ne reçoit pas ce qui vient de l'Esprit de Dieu; à ses yeux, c'est «pure folie» et il est incapable de le comprendre, car seul l'Esprit de Dieu permet d'en juger (1Corinthiens 2.14).

Versets 28-31

Après cette petite diversion, je continue le texte.

Entre-temps, ils arrivèrent près du village où ils se rendaient. Jésus sembla vouloir continuer sa route. Mais ils le retinrent avec une vive insistance en disant:? Reste donc avec nous; tu vois: le jour baisse et le soir approche. Alors il entra dans la maison pour rester avec eux. Il se mit à table avec eux, prit le pain et, après avoir prononcé la prière de bénédiction, il le partagea et le leur donna. Alors leurs yeux s'ouvrirent et ils le reconnurent? mais, déjà, il avait disparu (Luc 24.28-31).

L'hospitalité de ces deux disciples est récompensée puisqu'au moment où Jésus partage le pain devant leurs yeux, il se produit un déclic. Eurêka ! Ils découvrent soudainement que 2 + 2 = 4. Mais au même instant, Jésus n'est plus avec eux. Son corps de résurrection avait le pouvoir d'apparaître et de disparaître instantanément.

Versets 32-35

Je continue.

Et ils se dirent l'un à l'autre:? N'avons-nous pas senti comme un feu dans notre coeur pendant qu'il nous parlait en chemin et qu'il nous expliquait les Écritures? Ils se levèrent sur l'heure et retournèrent à Jérusalem. Ils y trouvèrent les Onze réunis avec leurs compagnons. Tous les accueillirent par ces paroles:? Le Seigneur est réellement ressuscité, il s'est montré à Simon. Alors les deux disciples racontèrent à leur tour ce qui leur était arrivé en chemin et comment ils avaient reconnu Jésus au moment où il avait partagé le pain (Luc 24.32-35).

Les deux disciples, sans doute un couple, comparent leurs notes et se rendent compte qu'ils éprouvaient les mêmes sentiments au même moment lorsque le Seigneur leur expliquait les Écritures. C'est alors que s'était enclenché en eux un processus de révélation. Ils reconnaissent maintenant comme dignes de foi les bruits qui courent au sujet de la résurrection, car ils ont vu Jésus de leurs propres yeux. Ce contact avec lui les pousse à parcourir 11 km, alors qu'il fait nuit afin de retourner à Jérusalem et partager la bonne nouvelle.

Entretemps, on apprend que le Seigneur s'est révélé à Pierre et tous deux ont eu une discussion privée et quelque peu vive durant laquelle Jésus a restauré son apôtre repentant dans sa fonction. Il a vidé le vilain abcès du reniement et ainsi ôté le nuage noir qui planait sur lui. Cet entretien est relaté dans l'Évangile selon Jean. Arrivent les deux disciples qui sont accueillis par une assemblée dans la joie parce que chacun est maintenant persuadé que le Seigneur est réellement ressuscité. Ils partagent tous leurs notes et leurs expériences et tout concorde.

Versets 36-43

Je continue.

Pendant qu'ils s'entretenaient ainsi, Jésus lui-même se trouva au milieu d'eux et leur dit:? La paix soit avec vous. Mais ils furent saisis de crainte et d'effroi, croyant voir un esprit.? Pourquoi êtes-vous troublés? leur dit-il. Pourquoi les doutes envahissent-ils votre coeur? Regardez mes mains et mes pieds, et reconnaissez que c'est bien moi. Touchez-moi et regardez ! Car un esprit n'a ni chair ni os. Or, vous voyez bien que j'en ai. Tout en disant cela, il leur montra ses mains et ses pieds. Mais ils étaient si heureux qu'ils ne parvenaient pas à croire et restaient dans l'étonnement. Alors il leur demanda:? Avez-vous quelque chose à manger? Ils lui présentèrent un morceau de poisson grillé. Il le prit et le mangea sous leurs yeux (Luc 24.36-43).

Malgré le fait qu'ils croyaient maintenant que leur Maître était revenu à la vie, les disciples en sont pour le choc de leur vie. Cette apparition prouve sans l'ombre d'un doute que Jésus est bel et bien ressuscité. Non seulement tous peuvent constater ses blessures et le toucher, mais en plus il partage un repas avec eux afin de bien leur montrer qu'il avait un corps, différent certes, mais une enveloppe charnelle quand même, et qu'il n'était pas un esprit désincarné.

Versets 44-47

Je continue.

Puis il leur dit:? Voici ce que je vous ai dit quand j'étais encore avec vous: «Il faut que s'accomplisse tout ce qui est écrit de moi dans la Loi de Moïse, dans les prophètes, et dans les Psaumes.» Là-dessus, il leur ouvrit l'intelligence pour qu'ils comprennent les Écritures.? Vous voyez, leur dit-il, les Écritures enseignent que le Messie doit souffrir, qu'il ressuscitera le troisième jour, et qu'on annoncera de sa part aux hommes de toutes les nations, en commençant par Jérusalem, qu'ils doivent se repentir pour obtenir le pardon des péchés (Luc 24.44-47).

Après avoir prouvé à ses disciples qu'il était bien ressuscité, Jésus leur rappelle tout ce qui était écrit dans les Textes Sacrés au sujet du Messie. Ce sont l'enseignement des Écritures et l'action divine qui éclairent l'intelligence. Tout être humain est naturellement aveugle et ne peut de lui-même discerner les réalités spirituelles. C'est pour cela que Jésus utilisa la loi de Moïse, ainsi que les textes poétiques et prophétiques de l'Ancien Testament pour leur démontrer qu'il était celui qui devait venir, souffrir et ressusciter. C'est grâce à la croix que le pardon est désormais possible pour tout homme à condition qu'il change d'avis, et reconnaisse en Jésus-Christ son unique sauveur, celui qui a porté ses fautes et sa condamnation. C'est ça la repentance: un changement intérieur dans son âme et sa conscience vis-à-vis de Dieu et du Christ.


Copyright © 2001-2024 ( TTB - Thru the Bible, RTM - Radio Transmundial. Tous droits réservés - Conditions d'utilisation

Radio Chretienne
"Toute Écriture est inspirée de Dieu, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour instruire dans la justice" (2 Ti 3:16)

part

Enquetes

Votre fréquence de lecture de la Bible
Tous les jours
Presque tous les jours
Parfois
Très peu
Jamais