Études bibliques

Un programme d'étude de la Bible entière en cinq ans

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02/05/2024

Luc - 22:21-49

Chapitre 22

Versets 21-23

Je suis dans le chapitre 22 de Luc. Jésus a été trahi par Judas et il vient de conclure son dernier repas, celui de la Pâque avec ses disciples. Je continue le texte.

? D'ailleurs, voici, celui qui va me trahir est ici, à table avec moi. Certes, le Fils de l'homme s'en va selon ce que Dieu a décidé, mais malheur à l'homme par qui il est trahi ! Alors les disciples se demandèrent les uns aux autres lequel d'entre eux allait faire cela (Luc 22.21-23).

Luc mentionne à nouveau Judas, mais son récit n'est pas dans un ordre chronologique. Nous savons par l'Évangile de Jean que si le traître avait bien participé à la Pâque, par contre il n'avait pas été présent lors de la cérémonie souvenir du pain et du vin établie par Jésus. Je lis le passage:

Et Jésus lui répondit:? Je vais tremper ce morceau de pain dans le plat. Celui à qui je le donnerai, c'est lui. Là-dessus, Jésus prit le morceau qu'il avait trempé et le donna à Judas, fils de Simon Iscariot. Dès que Judas eut reçu ce morceau de pain, Satan entra en lui. Alors Jésus lui dit:? Ce que tu fais, fais-le vite. Dès que Judas eut pris le morceau de pain, il se hâta de sortir. Il faisait nuit (Jean 13.26-27, 30).

Jésus devait mourir, parce que sa mort était le fondement du salut de l'humanité et le seul moyen pour enlever la malédiction du mal. Toutefois, celui qui trahissait Jésus était pleinement coupable. Judas avait drôlement bien caché son jeu, car les disciples avaient parfaitement confiance en lui. C'est ce qui explique pourquoi ils ne se doutaient pas du tout duquel d'entre eux ferait, une action aussi lâche. Le passage «le Fils de l'homme s'en va selon ce que Dieu a décidé, mais malheur à l'homme par qui il est trahi !» souligne à la fois la souveraineté de Dieu qui décrète absolument tout, et la responsabilité de l'homme qui doit assumer les conséquences de ses actes. L'un n'exclut pas l'autre. Certes, je ne peux pas comprendre comment ça marche, mais ces deux vérités paradoxales sont un peu comme des parallèles, qui sont dites se couper à l'infini.

Versets 24-26

Je continue.

Les disciples eurent une vive discussion: il s'agissait de savoir lequel d'entre eux devait être considéré comme le plus grand. Jésus intervint:? Les rois des nations, dit-il, dominent leurs peuples, et ceux qui exercent l'autorité sur elles se font appeler leurs «bienfaiteurs». Il ne faut pas que vous agissiez ainsi. Au contraire, que le plus grand parmi vous soit comme le plus jeune, et que celui qui gouverne soit comme le serviteur (Luc 22.24-26).

Étant donné les circonstances dramatiques de Jésus, qui est à quelques jours de sa mort sur la croix, il est plutôt choquant de voir les disciples se comporter comme des gamins sur un tas de sable, qui veulent tous le même jouet. Ils se disputent entre eux pour savoir lequel d'entre eux devait être estimé le plus grand. Ils ont une ambition bien mal placée. À cette époque, dans la hiérarchie familiale, le plus jeune était considéré comme le moindre de tous. Jésus reproche à ses disciples d'entretenir les mêmes pensées que les gens du monde. Plutôt que de désirer la grandeur, chacun d'eux devait désirer servir. Il les invite à être attentifs aux besoins des autres, sans chercher ni les honneurs ni les récompenses.

Verset 27

Je continue.

À votre avis, qui est le plus grand? Celui qui est assis à table, ou celui qui sert? N'est-ce pas celui qui est assis à table? Eh bien, moi, au milieu de vous, je suis comme le serviteur? (Luc 22.27).

Jésus se désigne comme exemple à suivre par ses disciples. Il est le Seigneur, mais il a pris une position de serviteur, d'esclave même puisque selon l'Évangile de Jean il est allé jusqu'à laver les pieds de ses disciples. Non seulement ça, mais il va descendre au plus bas en mourant comme un criminel une mort infâme et maudite afin de racheter l'humanité de la perdition éternelle.

Versets 28-30

Je continue.

? Vous êtes restés fidèlement avec moi au cours de mes épreuves. C'est pourquoi, comme mon Père m'a donné le royaume, je vous le donne, à mon tour: vous mangerez et vous boirez à ma table, dans mon royaume, et vous siégerez sur des trônes pour gouverner les douze tribus d'Israël (Luc 22.28-30).

Ce passage est lui aussi surprenant. Jésus qualifie ces disciples de fidèles. Il faut pas mal d'imagination pour en venir à cette conclusion. D'un autre côté, c'est drôlement encourageant, car cela montre que malgré toutes leurs faiblesses, Jésus portait un regard positif sur eux. J'ai donc bon espoir qu'il en sera de même pour moi. Si l'entrée dans le royaume de Jésus-Christ est gratuite, les bonnes places sont payantes. Je m'explique.

Tous ceux qui ont placé leur confiance en Jésus-Christ ont la possibilité de recevoir des récompenses et une bonne position dans son royaume. Celles-ci seront fonction de la fidélité et de la diligence qu'ils auront montrées à le servir quand ils étaient sur terre. Si j'ai mis ma confiance en Jésus, alors la façon dont je vis aura des conséquences pour l'éternité. Jésus promet qu'à la fin des temps, les apôtres auront des places d'honneur dans le royaume.

Versets 31-34

Je continue.

? Simon, Simon ! fais attention: Satan vous a réclamés pour vous passer tous au crible, comme on secoue le blé pour le séparer de la bale. Mais moi, j'ai prié pour toi, pour que la foi ne vienne pas à te manquer. Et toi, le jour où tu seras revenu à moi, fortifie tes frères.? Seigneur, lui dit Simon, je suis prêt, s'il le faut, à aller en prison avec toi, ou même à mourir.? Pierre, reprit Jésus, je te l'assure: aujourd'hui même, avant que le coq ne chante, tu auras, par trois fois, nié de me connaître (Luc 22.31-34).

Ici, le rôle attribué à Satan est le même que dans l'Ancien Testament. Il est celui qui pousse à la chute et qui en fournit les occasions. Après avoir réussi à entraîner Judas, il s'attaque maintenant à Pierre. Durant son ministère sur terre, Jésus a prié pour tous ses disciples, et aujourd'hui même il intercède pour tous ceux qui lui ont fait confiance. Je cite le passage:

Christ est mort; bien plus, il est ressuscité, il est à la droite de Dieu, et il intercède pour nous ! (Romains 8.34).

Jésus prédit le reniement de Pierre, mais aussi son rétablissement et son rôle de dirigeant des disciples. La foi de Pierre va défaillir, mais que provisoirement. Bien sûr, il proteste avec véhémence et il était très certainement sincère. Il ne se croyait pas capable de renier le Maître qu'il aimait, mais avant la fin de cette nuit, c'est exactement ce qu'il va faire. En attendant, il a encore loupé une bonne occasion de se taire.

Versets 35-36

Je continue.

Puis, s'adressant à l'ensemble des disciples, il continua:? Quand je vous ai envoyés sans bourse, ni sac de voyage, ni sandales, avez-vous manqué de quoi que ce soit?? De rien, dirent-ils.? Eh bien maintenant, poursuivit-il, si vous avez une bourse, prenez-la; de même, si vous avez un sac, prenez-le, et si vous n'avez pas d'épée, vendez votre manteau pour en acheter une (Luc 22.35-36).

À partir de maintenant, et contrairement à ce qui s'était passé la première fois, les disciples ne pourront plus compter sur l'hospitalité et la générosité de leurs contemporains. Ils doivent se préparer à l'hostilité, et à la violence et même, surprise de surprises, s'armer pour leur protection personnelle. Dans l'Évangile de Matthieu, Jésus s'oppose à l'usage de la force, du moins dans la circonstance qui consistait pour les disciples à défendre leur Maître. Je lis le passage:

Alors Jésus lui dit:? Remets ton épée à sa place; car tous ceux qui prendront l'épée périront par l'épée (Matthieu 26.52).

Il semble que d'après Jésus, j'ai le droit de me défendre, sauf si je suis maltraité à cause de ma foi en lui. Une fois qu'il aura été mis à mort, le courant populaire conduit par les religieux va se retourner contre les disciples. Il va y avoir des pertes dans leurs rangs comme le décrit le livre des Actes des Apôtres, lui aussi écrit par Luc et qui fait suite à son Évangile.

Versets 37-38

Je continue.

Car il est écrit: Il a été mis au nombre des criminels, et cette parole doit s'accomplir pour moi. Car tout ce qui a été écrit de moi va s'accomplir.? Seigneur, lui dirent-ils, voilà justement deux épées. Cela suffit ! leur répondit-il (Luc 22.37-38).

Jésus cite une partie d'une prophétie de l'Ancien Testament que je lis:

Il s'est dépouillé lui-même jusqu'à la mort et s'est laissé compter parmi les malfaiteurs, car il a pris sur lui les fautes d'un grand nombre, il est intervenu en faveur des coupables (Ésaïe 53.12).

Verset 39

Je continue.

Alors il sortit et se dirigea, comme d'habitude, vers le mont des Oliviers. Ses disciples s'y rendirent aussi avec lui (Luc 22.39).

Le mont des Oliviers est appelé Gethsémané par deux autres Évangiles, ce qui signifie pressoir à olives . Maintenant, Jésus va prier afin de recevoir la force nécessaire pour endurer l'épreuve de la crucifixion et surtout subir la condamnation divine pour les fautes de l'humanité. Il va lui falloir boire jusqu'à la lie la coupe amère de la malédiction de Dieu sur l'homme. Mais dans un premier temps, Il va aussi devoir croiser à nouveau le fer avec l'adversaire, avec Satan qui va essayer de le dérailler afin qu'il n'aille pas à la croix. Ce sinistre personnage a déjà essayé au moins une fois en utilisant l'apôtre Pierre comme porte-parole. Je cite l'Évangile de Matthieu:

Alors Pierre le prit à part et se mit à lui faire des reproches:? Que Dieu t'en préserve, Seigneur ! Cela ne t'arrivera pas ! Mais Jésus, se retournant, lui dit:? Arrière, «Satan» ! Éloigne-toi de moi ! Tu es un obstacle à ma mission, car tes pensées ne sont pas celles de Dieu; ce sont des pensées tout humaines (Matthieu 16.22-23).

Lorsqu'Adam et Ève désobéirent à Dieu et suivirent les conseils du diable déguisé en serpent, la scène se passa dans un jardin, celui d'Éden. Le mont des Oliviers est lui aussi un jardin, une oliveraie. C'est là que va se livrer la bataille ultime entre Satan et Jésus, le champion de l'homme. Mais le Fils de Dieu ne va pas tomber comme le firent nos premiers parents. Jésus suivit pleinement la volonté de son Père céleste et accomplit en cela la rédemption de l'humanité.

Verset 40

Je continue.

Quand il fut arrivé, il leur dit:? Priez pour ne pas céder à la tentation (Luc 22.40).

Jésus somme ses disciples de lutter dans la prière contre le diable qui est là, qui rôde cherchant le plus faible pour l'utiliser contre Jésus. Il faut aussi dire que la stratégie du malin est difficile à saisir, à moins qu'il n'agisse surtout par désespoir. D'une part, il ne veut pas que Jésus aille à la croix, mais d'autre part il s'est emparé de Judas afin de le trahir. Il a à première vue une conduite très irrationnelle. Le mal sous toutes ses formes est encore un très grand mystère.

Selon l'enseignement des Textes Sacrés, la rébellion contre Dieu finit éventuellement et toujours par une autodestruction. C'est peut-être la meilleure façon de comprendre l'action contradictoire du diable par rapport au Seigneur. Ce qui est sûr, c'est que l'adversaire connaît bien les Écritures et doit donc savoir que la croix signifie la fin légale de son pouvoir sur l'humanité.

Versets 41-44

Je continue.

Puis il se retira à la distance d'un jet de pierre, se mit à genoux et pria ainsi:? Ô Père, si tu le veux, écarte de moi cette coupe ! Toutefois, que ta volonté soit faite, et non la mienne. Un ange venu du ciel lui apparut et le fortifia. L'angoisse le saisit, sa prière se fit de plus en plus pressante, sa sueur devint comme des gouttes de sang qui tombaient à terre (Luc 22.41-44).

Le dénouement du plus grand drame des siècles était proche, et il jetait son ombre ténébreuse sur l'esprit du Seigneur. Selon un autre Évangile, au moment de l'épreuve, dans cette heure terrible, Jésus a eu besoin du soutien amical de Pierre, Jacques et Jean. Tous trois avaient assisté à la transfiguration, à son heure de gloire. Il les voulait à ses côtés pour son heure de détresse. Une tristesse intense accable Jésus. Son angoisse et l'horreur de ce qui l'attend sont indescriptibles parce qu'il est sur le point de boire la coupe de la colère de Dieu qui va Le juger. Le Fils éternel de Dieu va porter sur Lui la peine, le châtiment de toutes les fautes commises par ceux qui croiront en lui de sorte qu'ils puissent recevoir le pardon divin. Jésus, dans son humanité, voudrait éviter si c'était possible le supplice qui l'attend. Il s'adresse à Dieu en l'appelant Père, ce qu'il a enseigné à ses disciples.

Dans le contexte de ce passage, Père implique surtout l'obéissance. Sa prière montre bien que Jésus ne se préoccupait pas de lui-même, mais qu'il cherchait les intérêts de son Père. Suite à sa requête, Dieu n'a pas retiré la coupe, mais a envoyé un ange pour le fortifier. Ce qui s'est réellement passé entre le Père et le Fils est un mystère, qu'il ne nous est pas possible de comprendre. Ces deux personnes de la Trinité allaient apporter une solution définitive au problème posé par la rébellion de l'homme. Ce n'était pas cependant un règlement à l'amiable. Il fallait que le sang soit versé. Ça commence déjà ici dans le jardin des Oliviers. La détresse psychologique du Christ est telle que sa sueur se transforme en sang. Je suppose que des capillaires de son front ont éclaté sous l'effet de l'angoisse. La sueur au front de Jésus rappelle celle d'Adam lorsque Dieu lui a dit:

Le sol est maudit à cause de toi. Oui, tu en tireras ton pain à la sueur de ton front jusqu'à ce que tu retournes au sol dont tu as été tiré, car tu es poussière et tu retourneras à la poussière (Genèse 3.17, 19).

Jésus partage la sueur de l'homme, mais elle se transforme en sang, car il va aussi goûter la mort comme tous les hommes. Cependant, à cette mort, Dieu va y ajouter sa colère qu'il va verser sur lui et Jésus va aussi connaître les affres de l'enfer.

Versets 45-46

Je continue le texte.

Après avoir ainsi prié, il se releva et s'approcha de ses disciples. Il les trouva endormis, tant ils étaient accablés de tristesse.? Pourquoi dormez-vous? leur dit-il. Debout ! Et priez pour ne pas céder à la tentation (Luc 22.45-46).

D'après les autres Évangiles, il a prié ainsi à 3 reprises. Chaque fois, il retournait vers ses disciples qu'il trouvait endormis. La raison de ses allées et venues était un désir ardent de sympathie humaine pendant ce moment d'angoisse terrible. Mais son cercle d'intimes n'a pas tenu le choc. Dans le fort du combat, ils se sont évanouis dans le sommeil. Les grandes douleurs peuvent avoir, parait-il, un effet anesthésique. Ils n'étaient pas seulement en danger physiquement à cause de ce qui allait leur arriver, mais ils devaient faire face à la tentation qui faisait rage dans le jardin. Les hordes sataniques étaient là présentes. L'atmosphère devait être d'un lourd et d'une épaisseur terrifiante. Voilà le traître qui rapplique.

Versets 47-48

Je continue.

Il n'avait pas fini de parler, quand toute une troupe surgit. À sa tête marchait le nommé Judas, l'un des Douze. Il s'approcha de Jésus pour l'embrasser. Mais Jésus lui dit:? Judas, c'est par un baiser que tu trahis le Fils de l'homme ! (Luc 22.47-48).

Une grande foule entra dans l'oliveraie. Elle était composée de chefs religieux et de soldats avec à leur tête Judas. Celui-ci connaissait bien ce lieu pour s'y être souvent rendu en compagnie de Jésus. Il transforme un comportement d'amitié, d'intimité et de respect en un geste de trahison. Quel vil personnage ! Judas avait prémédité cet acte odieux et malgré les opportunités que Jésus lui a données de changer d'avis, il a délibérément choisi de trahir son Maître. S'il s'était repenti, le Seigneur lui aurait pardonné, ça, c'est sûr.

En conséquence, Judas est totalement responsable de son comportement bien que celui-ci ait été prophétisé des siècles auparavant. Sur une gravure du 15e siècle, représentant l'enfer par Dante, tout au fond se trouve un lac gelé et un Satan à trois têtes qui dévore les 3 plus grands traîtres de l'histoire de l'humanité. L'un d'entre eux est bien sûr Judas.

Versets 49-51

Je continue.

En voyant ce qui allait se passer, les compagnons de Jésus lui demandèrent:? Maître, devons-nous frapper avec nos épées? Et, immédiatement, l'un d'eux frappa le serviteur du grand-prêtre et lui emporta l'oreille droite. Mais Jésus les retint en disant:? Laissez faire, même ceci ! Puis il toucha l'oreille du blessé et le guérit (Luc 22.49-51).

Les disciples croyaient que le moment était venu de charger. Ils ont toujours un train de retard. Les passages parallèles nous indiquent qu'il s'agit de Pierre qui cherche à protéger le Seigneur. Cependant, étant un pêcheur et non un soldat, il manie mal l'épée et n'arrive qu'à enlever une oreille que Jésus a d'ailleurs remise à sa place. On peut se demander ce que cet homme a pu penser du Christ et qu'est-ce qu'il a raconté à sa femme le lendemain en rentrant? Ce qu'il y a de sûr, c'est qu'il a eu une rude journée. Même dans cette situation, Jésus montre de la compassion en recollant l'oreille de cet homme qui se trouvait au mauvais endroit au mauvais moment. Il a eu de la chance, car il s'en est fallu d'un cheveu que sa tête soit en deux morceaux.


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