Études bibliques

Un programme d'étude de la Bible entière en cinq ans

Novembre 2024
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09/11/2024

1 Rois - 18:17-19:3

Chapitre 18

Versets 17-18

Bien des gens cherchent Dieu en tâtonnant, se demandant qui détient la vérité. En effet, ce n'est pas évident du tout, surtout de nos jours où il y a environ 2 500 religions, sectes ou ismes parmi lesquels choisir. Comment savoir quelle est la bonne voie? Le peuple du royaume d'Israël-Nord se posait cette question tout en ayant sombré dans l'idolâtrie la plus sordide. Élie, le prophète de l'Éternel a lancé un défi public à tous les prêtres qui servaient les idoles Baal et Astarté. Son intention est de prouver au peuple qui est le vrai Dieu.

Verset 19

Je continue à lire dans le chapitre 18 du livre des Rois en compressant tout au long.

Maintenant, convoque tout Israël en ma présence sur le mont Carmel. Tu y rassembleras aussi les quatre cent cinquante prophètes de Baal et les quatre cents prophètes de la déesse Achéra qui sont tous entretenus par la reine Jézabel (1Rois 18.19).

Ces 850 prophètes témoignent de l'ampleur de la pratique des cultes idolâtres dans le royaume du Nord. Ils se rassemblent sur le mont Carmel qui est une montagne proche de la côte méditerranéenne. Aujourd'hui, le port de Haïfa en Israël se trouve à 45 km au nord-ouest du mont Carmel. Les Phéniciens le considéraient comme sacré parce que c'était, disaient-ils, la résidence de Baal. En théorie, à cause de sa situation géographique, ce lieu de confrontation donnait un réel avantage aux prêtres de Baal puisqu'ils étaient chez lui.

Versets 20-24

Je continue.

Achab envoya des messagers à tous les Israélites et il rassembla les prophètes sur le mont Carmel. Alors Élie s'avança devant tout le peuple et s'écria:? Combien de temps encore sauterez-vous des deux côtés? Si l'Éternel est le vrai Dieu, suivez-le. Si c'est Baal, alors ralliez-vous à lui ! Mais le peuple ne lui répondit pas un mot. Élie poursuivit:? Je suis le seul prophète de l'Éternel qui reste et il y a quatre cent cinquante prophètes de Baal. Qu'on nous amène deux taureaux; qu'ils choisissent pour eux l'un d'eux, qu'ils le découpent et qu'ils en disposent les morceaux sur le bois, mais sans y allumer de feu. Je ferai de même avec l'autre taureau: je le placerai sur le bois et je n'y mettrai pas le feu. Puis vous invoquerez votre dieu, et moi j'invoquerai l'Éternel. Le dieu qui répondra en faisant descendre le feu, c'est celui-là qui est Dieu. Tout le peuple répondit:? D'accord ! C'est bien ! (1Rois 18.20-24).

Le peuple est dans l'incertitude; il ne sait que penser de ce défi. Alors, ils sont venus par milliers comme on irait à un match de foot. Une réelle bataille va s'engager dont l'enjeu va déterminer qui est le Dieu vivant et vrai. À cette époque, Baal, dieu de l'orage, était la divinité la plus vénérée par les Sémites de Syrie et du pays de Canaan. Les Israélites qui avaient une foi authentique en l'Éternel, le créateur du ciel et de la terre, lui attribuaient le pouvoir sur la foudre. Je lis quelques extraits du livre des Psaumes de l'Ancien Testament:

Un feu dévorant sort de sa bouche. La voix de l'Éternel retentit sur les eaux, Dieu, dans sa gloire, fait gronder le tonnerre. La voix de l'Éternel retentit avec force. La voix de l'Éternel foudroie les cèdres. Elle fait jaillir des éclairs. Tu fais des vents tes messagers, les éclairs sont tes serviteurs (Psaumes 18.9; 29.3-7; 104.4).

Les 3 ans passés de famine étaient très embarrassants pour les adorateurs de Baal. Aux dires et prédictions du prophète Élie, il semblait bien que c'était l'Éternel qui contrôlait la pluie et la fertilité du sol. Sera donc reconnu comme le vrai Dieu, celui qui embrasera les sacrifices. Le duel va commencer.

Versets 25-26

Je continue.

Élie se tourna vers les prophètes de Baal et leur dit:? Choisissez pour vous l'un des taureaux et préparez-le les premiers, car vous êtes les plus nombreux; puis invoquez votre dieu, mais ne mettez pas le feu au bois. On leur donna le taureau et ils le prirent et le préparèrent. Puis ils invoquèrent Baal, du matin jusqu'à midi, en répétant:? Ô Baal, réponds-nous ! Mais il n'y eut ni voix ni réponse. Ils sautaient d'un côté et d'autre autour de l'autel qu'ils avaient dressé (1Rois 18.25-26).

Les prêtres de Baal se livrent à des sautillements extatiques destinés à obtenir l'exaucement de leur dieu. Ces agissements sont similaires à ce qu'on peut voir dans les vieux films de cow-boys lorsque les indiens sur le sentier de la guerre se livrent à des danses en vue d'obtenir de leur dieu la victoire au combat. Ces faux prophètes y sont allés de tout leur coeur; ils ont appelé Baal à pleine voix, mais ça n'a rien donné. Ils ont dansé de toute leur force, mais sans résultat. Élie quant à lui était assis, le sourire en coin à les regarder. Le peuple était massé en silence à attendre la révélation divine.

Verset 27

Je continue.

Vers midi, Élie se moqua d'eux et leur dit:? Criez plus fort ! Puisqu'il est dieu, il doit être plongé dans ses réflexions, ou il a dû s'absenter, ou bien il est en voyage ! Ou peut-être dort-il et faut-il le réveiller (1Rois 18.27).

L'ironie d'Élie est cinglante et calquée sur les représentations très humaines que les païens se faisaient de leurs dieux. Baal, lié au cycle des saisons, était conçu comme un dieu mourant et ressuscitant annuellement. Les derniers mots d'Élie, peut-être dort-il et faut-il le réveiller, y font allusion.

Versets 28-29

Je continue.

Les prophètes crièrent à tue-tête et se firent, selon leur coutume, des incisions dans la peau à coups d'épées et de lances jusqu'à ce que le sang ruisselle sur leur corps. L'heure de midi était passée et ils demeurèrent encore dans un état d'exaltation jusqu'au moment de l'offrande du soir. Mais il n'y eut ni voix, ni réponse, ni aucune réaction (1Rois 18.28-29).

Les prêtres de Baal redoublent d'effort. Ils sont carrément devenus hystériques; c'était du grand spectacle, mais toujours rien ne se passait. Les pratiques païennes qui consistaient à se faire des incisions, du body piercing en quelque sorte, sont largement attestées par les découvertes archéologiques; elles étaient strictement interdites par la Loi de Moïse.

Versets 30-33

Je continue.

Alors Élie ordonna à tout le peuple:? Approchez-vous de moi ! Élie rétablit l'autel de l'Éternel qui avait été démoli. À cet effet, il prit douze pierres, une pour chacune des tribus des descendants de Jacob, à qui l'Éternel avait déclaré: «Tu t'appelleras Israël.» Il rebâtit avec ces pierres un autel dédié à l'Éternel. Autour, il creusa une rigole capable de contenir une trentaine de litres. Puis il disposa des bûches de bois sur l'autel, dépeça le taureau, plaça les morceaux de viande sur le bois (1Rois 18.30-33).

Élie s'est soudainement redressé. Sa silhouette majestueuse et solitaire, et son calme impassible faisaient contraste avec les centaines de prêtres qui sautillent à droite et à gauche, leurs corps agités de soubresauts incontrôlés. Élie avait fini de se moquer d'eux. L'heure était venue de passer aux choses sérieuses. Comme les prêtres de Baal ont lamentablement échoué dans leur intercession, le peuple se tourne maintenant vers Élie et l'observe. Tout d'abord, il remet en état un autel dédié à l'Éternel et qui avait été démoli. Il prend ensuite 12 pierres afin de rappeler l'unité du peuple avec lequel l'Éternel avait conclu son alliance. Puis il prépare le sacrifice.

Versets 34-36

Je continue.

Élie ordonna:? Remplissez quatre cruches d'eau et répandez-la sur l'holocauste et sur le bois. On fit ainsi.? Faites-le encore une fois, ordonna-t-il. Ils le firent.? Une troisième fois ! Et ils le firent une troisième fois. L'eau se répandit autour de l'autel et remplit la rigole. À l'heure habituelle de l'offrande du soir, le prophète Élie s'approcha de l'autel et pria:? Éternel, Dieu d'Abraham, d'Isaac et d'Israël, que l'on sache aujourd'hui que c'est toi qui es Dieu en Israël, que je suis ton serviteur et que j'ai fait tout cela sur ton ordre ! (1Rois 18.34-36).

Nous sommes en pleine sécheresse, et pourtant Élie demande à 3 reprises qu'on arrose autour de l'autel, le sacrifice et qu'on remplisse la rigole pour souligner avec encore plus d'éclat l'intervention de l'Éternel qui va avoir lieu. Ce n'est pas 100 litres d'eau qui vont empêcher le sacrifice de se consumer. Et puis si Dieu peut embraser tout ça alors que c'est trempé, il peut aussi faire pleuvoir. Il est 15 h. J'imagine le clocher du village qui sonne 3 fois.

C'est l'heure où dans le culte lévitique institué par Moïse, on offrait à l'Éternel le deuxième holocauste de la journée. Élie fait alors une prière solennelle, mais simple qui contraste avec les singeries théâtrales des prêtres de Baal. Il invoque le Dieu d'Israël en rappelant son lien avec les ancêtres de la nation et en utilisant le nom avec lequel il s'est fait connaître à Moïse et aux Hébreux. Je lis ce passage:

Tu diras aux Israélites: L'Éternel, le Dieu de vos ancêtres, le Dieu d'Abraham, d'Isaac et de Jacob m'a envoyé vers vous. C'est là mon nom pour l'éternité, c'est sous ce nom que l'on se souviendra de moi pour tous les temps (Exode 3.15).

Je pense que les prêtres de Baal doivent se sentir de plus en plus mal dans leurs sandales. Déjà, Élie les a raillés en se moquant d'eux publiquement. Maintenant, il ne manquerait plus qu'un éclair vienne mettre le feu au sacrifice en l'honneur de l'Éternel pour que leur compte soit bon.

Versets 37-39

Je continue avec la fin de la prière d'Élie qui résume admirablement bien la mission que lui a confiée l'Éternel.

Réponds-moi, Éternel, réponds-moi, afin que ce peuple sache que c'est toi, Éternel, qui es le vrai Dieu, et que c'est toi qui veux ramener leurs coeurs à toi comme autrefois. Le feu de l'Éternel tomba du ciel, et consuma l'holocauste, le bois, les pierres et la terre, et il réduisit en vapeur l'eau de la rigole. Quand le peuple vit cela, tous tombèrent le visage contre terre en s'écriant:? C'est l'Éternel qui est Dieu ! C'est l'Éternel qui est Dieu ! (1Rois 18.37-39).

Dès que Élie a terminé sa prière et précisé sa mission, le spectacle son et lumière est déclenché. Le feu du ciel, venu de nulle part, tombe et un immense brasier s'allume. L'Éternel manifeste qu'il approuve son prophète. En un instant, tout est consumé, même la pierre et la terre. Le moment est dramatique et le peuple saisi d'effroi.

Verset 40

Je continue.

Élie leur ordonna:? Saisissez les prophètes de Baal, qu'aucun d'eux ne s'échappe ! Ils se saisirent d'eux. Élie les fit descendre dans le ravin du Qichôn pour les y égorger (1Rois 18.40).

Houlà ! Au jour d'aujourd'hui, ça semble plutôt cruel. Mais Élie n'a fait qu'agir conformément aux prescriptions de la Loi qui exigeaient la mise à mort des faux prophètes. Je lis deux petits passages de la Loi:

Ce prophète sera puni de mort pour avoir prêché la désobéissance à l'Éternel votre Dieu, qui vous a fait sortir d'Égypte et vous a libérés de l'esclavage. Ainsi, vous ferez disparaître le mal du milieu de vous. Si un prophète a l'audace de parler au nom d'autres divinités, il sera mis à mort (Deutéronome 13.6; 18.20).

Versets 41-43

Je continue le texte.

Ensuite, Élie dit à Achab:? Allez, va manger et boire, car j'entends le grondement qui annonce l'averse. Achab alla manger et boire, tandis qu'Élie montait vers le sommet du mont Carmel où il se prosterna jusqu'à terre, le visage entre les genoux. Il dit à son jeune serviteur:? Monte plus haut et regarde du côté de la mer. Celui-ci monta, scruta l'horizon et revint dire:? Je ne vois rien. Élie l'envoya sept fois pour regarder (1Rois 18.41-43).

Maintenant que le peuple a reconnu que c'est l'Éternel qui est seul digne d'être adoré, Élie dit à Achab d'aller festoyer, tandis que lui part pour intercéder avec instance afin que cette période de sécheresse prenne fin. Il sait très bien que Dieu va faire pleuvoir puisqu'il l'a promis, mais il prie quand même avec intensité et persévérance. Élie agit comme si c'était la force de sa prière qui allait déclencher l'intervention divine. Et c'est un peu ça ! Ce n'est pas que l'Éternel ait besoin de mon intercession, ni de la sienne, mais il la désire. La prière fait partie des mystères de Dieu qu'il ne nous est pas vraiment possible de comprendre. Tout ce que je peux faire est de suivre les instructions qui me sont données dans les Écritures.

Versets 44-46

Je continue.

À la septième fois, le serviteur annonça:? Je vois venir un petit nuage qui s'élève de la mer, il n'est pas plus grand que la main d'un homme. Alors Élie lui ordonna:? Va dire à Achab: «Dépêche-toi d'atteler ton char et de rentrer chez toi, sinon la pluie te bloquera.» Déjà, de tous côtés, le ciel s'obscurcissait d'épais nuages poussés par un vent de tempête. Soudain, une pluie torrentielle se mit à tomber. Achab monta sur son char et partit pour Jizréel. Rempli de force par l'Éternel, Élie serra sa ceinture autour des reins et courut devant le char du roi Achab jusqu'à l'entrée de Jizréel (1Rois 18.44-46).

Du sommet du mont Carmel, le serviteur d'Élie dominait bien la Méditerranée. C'est ainsi qu'il a pu voir poindre ce petit nuage blanc au loin qui est devenu un immense cumulo-nimbus noir, qui s'est tout à coup transformé en un torrent d'eau, qui s'est abattu sur tout le pays. En Palestine, les premières pluies d'automne, très violentes, peuvent empêcher toute circulation; d'autant plus ici où à cause de la sécheresse, le sol est devenu dur comme fer et n'absorbera pas l'eau facilement.

Maintenant, tout le monde sait que l'absence de pluie n'était pas un simple accident de la nature, mais un jugement de l'Éternel sur son peuple, car cette malédiction a pris fin de la même manière dont elle avait commencé par l'intercession d'Élie, l'homme de Dieu. Achab a eu une journée remplie d'émotions fortes. Il se dépêche de rentrer chez lui dans sa résidence d'hiver située dans la vallée de Jizréel à 40 km à l'est du mont Carmel et à 85 km de Jérusalem.

Mais Élie, gonflé par sa victoire éclatante, se laisse pousser des ailes, pourrait-on presque dire. Alors, il pique un galop et double Achab, ce qui est quelque peu humiliant pour le roi. C'est décidément une mauvaise journée pour le couple royal, car la reine Jézabel a elle aussi été ridiculisée par la cuisante défaite suivie de la mise à mort des faux prophètes qu'elle avait institués. Mais elle n'a pas dit son dernier mot comme nous allons le voir.

Chapitre 19

Versets 1-2

Le chapitre 19 décrit la confrontation entre la reine sanguinaire et le prophète Élie qui va malheureusement s'effondrer. Je commence à lire.

Achab raconta à la reine Jézabel tout ce qu'avait fait Élie et comment il avait fait périr par l'épée tous les prophètes de Baal. Alors Jézabel envoya un messager à Élie pour lui dire:? Que les dieux me punissent très sévèrement si demain, à la même heure, je ne t'ai pas fait subir le sort que tu as infligé à chacun de ces prophètes ! (1Rois 19.1-2).

Comme un petit garçon qui rentre à la maison raconter à sa maman qu'on l'a battu, Achab vient se plaindre à sa femme. Jézabel utilise alors une formule d'imprécation; elle jure comme un charretier s'obstinant dans son idolâtrie et dans sa persécution des prophètes de l'Éternel. Elle est folle furieuse.

Versets 3-4

Je continue.

Élie prit peur et s'enfuit pour sauver sa vie. Il se rendit d'abord à Beer-Chéba, dans le territoire de Juda, où il laissa son jeune serviteur. Puis il s'enfonça dans le désert. Après avoir marché toute une journée, il s'assit à l'ombre d'un genêt isolé et demanda la mort:? C'en est trop, dit-il ! Maintenant Éternel, prends-moi la vie, car je ne vaux pas mieux que mes ancêtres ! (1Rois 19.3-4).

Après avoir reçu le message de Jézabel, Élie, qui jusque-là comme le chevalier Bayard n'avait peur de rien, il perd tous ses moyens. Son courage lui fait défaut. Pourtant, pendant 3, 5 ans, il avait fait confiance à Dieu, et maintenant, soudainement, il panique. Alors, il prend les jambes à son cou et s'enfuit jusqu'à l'extrême sud de Juda. Là, il laisse son serviteur et toujours en proie à la peur, il parcourt encore 25 km dans le désert du Néguev. Sa réaction ne ressemble pas à celle d'un homme qui a défié 850 prophètes. Il a prié intensément pour que l'Éternel embrase l'autel des sacrifices, puis pour qu'il fasse pleuvoir. Tout cela, il l'a vécu avec intensité dans sa chair.

Après ces victoires, il est fatigué par son combat pour l'Éternel, physiquement épuisé et mentalement vidé. Le prophète n'en peut plus, il est au bout du rouleau. En fait, il passe par une phase de dépression. Et puis ce qui n'arrange pas les choses, c'est qu'en plus il se sent culpabilisé par le fait qu'il a fui devant la reine sanguinaire au lieu de placer sa confiance en l'Éternel. Cette prise de conscience de sa faiblesse et de son manque de foi le déprime.

Son vrai problème est d'avoir détourné les regards de l'Éternel et d'avoir considéré les circonstances. Et effectivement, il était dans de sales draps puisque sa tête était mise à prix. Cet événement dans la vie du prophète Élie me rappelle ce qui est arrivé à l'apôtre Pierre lorsqu'il marchait sur les eaux. Tant qu'il gardait ses yeux fixés sur Jésus, tout allait bien. Et puis, je lis le passage:

Mais quand il remarqua combien le vent soufflait fort, il prit peur et, comme il commençait à s'enfoncer, il s'écria:? Au secours ! Seigneur ! Immédiatement, Jésus lui tendit la main et le saisit.? Ta foi est bien faible ! lui dit-il, pourquoi as-tu douté? (Matthieu 14.30-31).

Loin de moi cependant de jeter la pierre à Élie ou à Pierre, car entendons-nous bien; moi aussi, j'ai une foi bien faible.


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