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Jour sélectionné:
06/12/2024
Portion biblique:
Romains 3:26-4:16
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Chapitre 3

Verset 26

Dans les Textes Sacrés, il y a des sujets qui n'en finissent pas d'être expliqués, développés et enseignés selon plusieurs points de vue. Par exemple dans l'Ancien Testament, l'Éternel communique à Moïse qui l'écrit dans la Loi en long, en large et en travers, comment et quand offrir les sacrifices d'animaux. La même chose est répétée plusieurs fois non seulement dans le même livre, mais aussi dans d'autres. Je me pose la question: Pourquoi une seule mention ne suffit-elle donc pas, pourquoi les mêmes détails sont redits et dits à nouveau ici et là? La raison est somme toute évidente, c'est que le sujet est d'une importance capitale.

Dans l'Épître aux Romains, Paul n'en finit pas d'expliquer en long, en large et en travers le pourquoi du comment du salut. Soit dit en passant que cette grande question, Comment l'homme coupable peut-il devenir juste aux yeux de Dieu, fut le cheval de bataille des réformateurs comme Calvin et Luther pour ne citer que les plus connus.

Versets 27-28

Je continue à lire vers la fin du chapitre trois de l'Épître aux Romains.

Reste-t-il encore une raison de se vanter? Non, cela est exclu. Pourquoi? Parce que ce qui compte, ce n'est plus le principe du mérite, mais celui de la foi. Voici donc ce que nous concluons: l'homme est déclaré juste par la foi sans qu'il ait à accomplir les oeuvres qu'exige la Loi (Romains 3.27-28).

Après avoir développé en quoi consiste le salut que Dieu offre aux pécheurs, Paul considère 5 questions qu'il s'attend à ce que ses lecteurs lui posent. La première est: En quoi les Juifs peuvent-ils se faire valoir comme peuple choisi? Réponse: en rien ! C'est plutôt brusque, mais c'est la vérité. Ensuite, l'apôtre explique pourquoi il en est ainsi. Dans la mesure où tout homme devient juste devant Dieu par la foi uniquement, et que c'est un don, puisqu'il est gracié en quelque sorte, il coule de source que les mérites humains sont exclus.

Versets 29-30

Je continue.

Ou alors: Dieu serait-il seulement le Dieu des Juifs? N'est-il pas aussi le Dieu des non-Juifs? Bien sûr, il est aussi le Dieu des non-Juifs. Car il n'y a qu'un seul Dieu qui justifie les Juifs en raison de leur foi et qui justifie aussi les non-Juifs au moyen de leur foi (Romains 3.29-30).

Parce que les païens adoraient de fausses divinités au travers d'idoles, les Juifs croyaient que l'Éternel était seulement le Dieu des Israélites monothéistes. C'est vrai qu'il les avait privilégiés en leur donnant la Loi, mais ils ne l'ont pour ainsi dire jamais suivie. Les Juifs pieux qui furent sauvés sont ceux qui se conformèrent aux exigences prescrites par la Loi qui les obligeait à immoler sans cesse des animaux pour leurs péchés. Ces sacrifices préfiguraient la mort de Jésus. C'est donc à crédit comme je l'ai déjà dit, et sur la base de la future offrande du corps du Christ sur la croix que ces Israélites étaient sauvés.

Donc dans l'Ancien Testament, les gens recevaient la vie éternelle par la foi et déjà grâce à Jésus-Christ; comme c'est le cas pour tout le monde aujourd'hui. Cela dit, Paul rappelle aux Juifs qu'en tant qu'unique Souverain, le Créateur est le Dieu de tous les hommes et pas seulement des Israélites. D'ailleurs avant que l'Éternel n'appelle Abraham et qu'il choisisse ses descendants pour le servir, il traitait toute l'humanité de la même façon. En fait, tout au long de l'histoire d'Israël, Dieu a clairement montré qu'il est le Dieu aussi bien des païens que des Juifs. S'il avait été possible de devenir juste en obéissant à la Loi de Moïse, alors l'Éternel serait seulement le Dieu des Juifs. Mais comme le salut s'obtient uniquement par la foi, alors il est le Dieu de tous, y compris des païens.

Si les descendants d'Abraham persistent et refusent de croire que l'Éternel est aussi le Dieu des non-Juifs, alors il doit y avoir un autre dieu quelque part spécialement pour eux. Mais les Juifs étant monothéistes, cette idée est tout à fait inacceptable. Donc, puisqu'il y a un seul Dieu, c'est qu'il règne sur toute l'humanité. En conséquence, il doit aussi y avoir un seul et même moyen par lequel tous, Juifs et païens, peuvent être sauvés. C'est bien sûr en la personne de Jésus-Christ.

Verset 31

Je finis le chapitre 3 avec la dernière question que soulevaient les lecteurs juifs de Paul.

Mais alors, est-ce que nous annulons la Loi au moyen de la foi? Loin de là ! Nous confirmons la Loi (Romains 3.31).

Le message de l'Évangile que prêche Paul, c'est-à-dire le salut par la foi seule, confirme la Loi de Moïse. En effet, son but est accompli et sa place dans le plan total de Dieu confirmée, lorsqu'elle conduit un individu à placer sa confiance en Jésus-Christ. L'apôtre va le prouver au chapitre suivant en utilisant les vies et expériences d'Abraham et de David, deux hommes exceptionnels qui font partie des personnages les plus importants de l'histoire d'Israël. Le premier est l'ancêtre fondateur, et le second fut leur plus grand roi.

L'apôtre va montrer qu'ils furent tous deux sauvés uniquement par la foi. L'argumentation de Paul enfonce profondément le clou quand on réalise qu'Abraham a vécu environ 1 000 ans avant que Moïse ne reçoive la Loi de Dieu, et que David a gravement violé les 10 commandements.

Chapitre 4

Introduction

Dans le chapitre 4 de l'Épître aux Romains, Paul va donc prouver que l'Évangile de la grâce de Dieu en Jésus-Christ ne contredit pas et n'exclut pas la Loi de Moïse, bien que ces deux systèmes soient diamétralement opposés dans leur forme, mais non dans leur fond. En effet, avant et pendant le régime de la Loi, les croyants étaient déjà et toujours sauvés par la foi. Paul n'introduit donc pas une idée neuve ou une nouvelle doctrine qui annulerait les enseignements de Moïse. Simplement dit, sous l'Ancienne Alliance, la Loi jouait le rôle d'un pédagogue qui prenait le Juif pieux, par la main pour ainsi dire, et le conduisait à Jésus-Christ préfiguré par les sacrifices qui devaient être continuellement offerts sous le système lévitique de la Loi.

Verset 1

Je commence à lire le chapitre 4.

Prenons l'exemple d'Abraham, l'ancêtre de notre peuple, selon la descendance physique. Que pouvons-nous dire à son sujet? Quelle a été son expérience? (Romains 4.1).

Paul introduit son illustration avec Abraham par la première de six occurrences plus loin dans l'Épître de la question: que pouvons-nous dire sous-entendu concernant l'expérience du salut de ce patriarche? Puisque Abraham est le numéro 1 de la race juive, le premier par ordre chronologique, c'est lui qui a donné le ton religieux et l'ordre de marche de ce groupe ethnique. Il est l'archétype de la façon dont s'obtient la justice divine.

Versets 2-3

Je continue.

S'il a été déclaré juste en raison de ce qu'il a fait, alors certes, il peut se vanter. Mais ce n'est pas ainsi que Dieu voit la chose ! En effet, que dit l'Écriture? Abraham a eu confiance en Dieu, et Dieu, en portant sa foi à son crédit, l'a déclaré juste (Romains 4.2-3).

Les rabbins enseignaient qu'Abraham avait un surplus de mérites pour ses bonnes oeuvres. Cet excédent était à la disposition de ses descendants. L'Église catholique a repris cette idée avec la Vierge et ceux qu'elle béatifie. Selon cette croyance, les fidèles pourraient eux aussi, tout comme les Juifs, profiter de ce surplus de bonnes actions. Paul admet que si l'on suppose qu'Abraham avait trouvé la justice grâce à ses oeuvres, alors il aurait de quoi pavaner. Mais non devant Dieu, parce que dans la réalité ce n'est pas ainsi qu'il est devenu juste. En effet, selon un passage du livre de la Genèse, c'est grâce à sa confiance en Dieu et en sa promesse qu'Abraham a été prononcé juste. Je lis le verset auquel se réfère Paul:

Abraham fit confiance à l'Éternel et, à cause de cela, l'Éternel le déclara juste (Genèse 15.6).

Sa foi lui a été comptée comme justice; elle a été portée à son crédit. Paul emploie un terme du vocabulaire commercial et juridique de l'époque qui signifie: porter au compte de quelqu'un . Abraham a pris l'Éternel au mot et s'est reposé sur lui. Il a cru au Dieu fidèle qui ne peut mentir. L'Éternel a fait une promesse qu'il a accomplie et que le patriarche a crue sans rien faire. Cette confiance en l'Éternel de la part d'Abraham n'était pas une bonne oeuvre méritoire, mais une attitude de coeur.

C'est sur cette seule base que Dieu portant cette foi au compte juridique céleste d'Abraham l'a déclaré «en règle » à ses yeux. Le croyant, qui reconnaît n'avoir aucune vie juste à présenter à Dieu, se voit lui aussi attribuer par pure grâce, la justice de Jésus-Christ. Cela dit, il est vrai que Jacques, un autre auteur du Nouveau Testament, cite lui aussi cette parole de Genèse pour dire:

Veux-tu avoir la preuve que la foi sans les actes ne sert à rien? Abraham, notre ancêtre, n'a-t-il pas été déclaré juste à cause de ses actes, lorsqu'il a offert son fils Isaac sur l'autel? Tu le vois, sa foi et ses actes agissaient ensemble et, grâce à ses actes, sa foi a atteint son plein épanouissement (Jacques 2.20-22).

C'est vrai que l'obéissance d'Abraham était une bonne oeuvre, mais elle a fait suite à sa confiance en Dieu. Cette foi a simplement porté des fruits bien des années plus tard. En effet, Jacques fait référence à une action entreprise par le père de la nation d'Israël après qu'il ait été un croyant depuis 40 ans au moins, tandis que Paul décrit la foi du patriarche tout au début de son appel par l'Éternel.

Versets 4-5

Je continue le texte.

Si quelqu'un accomplit un travail, on lui compte son salaire non pas comme si on lui faisait une faveur, mais d'après ce qui lui est dû. Et si quelqu'un n'accomplit pas d'oeuvre mais place sa confiance en Dieu qui déclare justes les pécheurs, Dieu le déclare juste en portant sa foi à son crédit (Romains 4.4-5).

L'apôtre explique ce que veut dire la citation de Genèse concernant la foi d'Abraham. Il fait bien la différence entre un salaire qui est dû parce que gagné et la grâce de Dieu qui est une faveur non méritée. Un ouvrier est payé à l'heure ou à la tâche; il reçoit une certaine somme d'argent pour une heure de labeur ou pour l'accomplissement d'un travail précis. Abraham n'a rien fait du tout qui lui ait valu l'acquisition du salut. Mais il avait foi en l'Éternel qui déclare juste les pécheurs. Il s'est présenté à Dieu non comme méritant, mais comme demandant, quelqu'un dans le besoin. Et l'Éternel a accordé sa grâce à Abraham parce qu'il a eu confiance en lui.

Contrairement aux oeuvres que j'accomplis moi-même, dans mon acte de foi en Dieu, tout dépend de lui en qui j'ai placé ma confiance et non de mes propres capacités. La foi est la seule condition exigée du créateur pour qu'il me reçoive; par contre, il n'accepte personne sur la base de mérites ou d'un rite quelconque.

Versets 6-8

Je continue le texte.

David exprime aussi de la même manière le bonheur de l'homme que Dieu déclare juste sans qu'il ait produit d'oeuvres pour le mériter: Heureux ceux dont les fautes ont été pardonnées et dont les péchés ont été effacés. Heureux l'homme au compte de qui le Seigneur ne porte pas le péché (Romains 4.6-8).

Ce qui est vrai d'Abraham l'est aussi de David. Paul cite la façon dont le grand roi décrit la grâce que l'Éternel lui accorda. Les oeuvres de David étaient mauvaises. C'était un homme de sang qui commit un adultère et un meurtre. Cependant, il savait que Dieu est un père tendre qui prend le pécheur dans ses bras d'amour et le reçoit avec affection. Alors, David reconnut ses terribles fautes. Il se repentit et implora l'Éternel qui effaça son ardoise au lieu de créditer ses péchés sur son compte judiciaire céleste. L'attitude de David était un acte de confiance en Dieu. Son exemple confirme que la justice provient, non de l'obéissance à la Loi, mais de la foi en la grâce de Dieu.

Cependant, cet acte miséricordieux divin ne fut pas gratuit pour tout le monde, puisque Jésus, lui, a dû payer le plein salaire du péché de David et du mien par sa mort expiatoire sur la croix. Il lui a fallu boire la coupe amère de la colère de Dieu jusqu'à la lie. La démarche spirituelle d'Abraham et de David montre que la justice par la foi est déconnectée des oeuvres accomplies, qu'elles soient bonnes ou mauvaises.

Versets 9-12

Je continue.

Ce bonheur est-il réservé aux seuls circoncis, ou est-il aussi accessible aux incirconcis? Nous venons de le dire: Abraham a été déclaré juste par Dieu qui a porté sa foi à son crédit. Et Dieu donna ensuite à Abraham le signe de la circoncision comme sceau de la justice qu'il avait déjà reçue par la foi avant d'être circoncis. Il est devenu ainsi le père de tous ceux qui croient sans être circoncis pour qu'eux aussi soient déclarés justes par Dieu de la même manière. À quel moment cela a-t-il eu lieu? Quand il était circoncis ou quand il était encore incirconcis? Ce n'est pas quand il était circoncis, mais quand il ne l'était pas encore. Il est aussi devenu le père des circoncis qui ne se contentent pas d'avoir la circoncision, mais qui suivent l'exemple de la foi que notre père Abraham a manifestée alors qu'il était encore incirconcis (Romains 4.9-12).

Le texte devient un peu fastidieux parce que Paul nous fait une démonstration de rhétorique. Il veut maintenant prouver que le pardon et la justice ne sont pas seulement pour les Juifs, mais aussi pour les païens. Il reprend Abraham comme illustration et répète l'affirmation de l'Écriture comme quoi le patriarche a été déclaré juste sur la base de sa foi. Or cette déclaration divine a eu lieu alors qu'Abraham était un païen pur et dur, bien avant la circoncision. Celle-ci fut donnée à Abraham comme un témoignage extérieur de la justice qu'il avait déjà obtenue environ 14 ans plus tôt. Par conséquent, les vrais enfants d'Abraham ne sont pas forcément ses descendants naturels, mais seuls ceux qui marchent sur ses traces et ont la même foi que lui.

Le dessein de Dieu était qu'Abraham devienne le père de tous ceux qui croient, Juifs et païens. Le rite de la circoncision, sur lequel beaucoup de Juifs s'appuyaient pour leur salut, n'y contribue nullement. Il ne leur donnait aucun droit particulier devant Dieu. La circoncision est seulement un sceau, la garantie visible d'une promesse et le signe de l'alliance entre les Israélites et l'Éternel. Mais puisque Abraham n'était pas circoncis au moment où il a cru et fut malgré tout déclaré juste, peu importe que l'on soit circoncis ou non; ce n'est pas cela qui est déterminant pour l'obtention du salut. C'est la foi seule qui sauve.

Verset 13

Je continue.

Ce n'est pas parce qu'il avait obéi à la Loi que la promesse de recevoir le monde en héritage a été faite à Abraham et à sa descendance, mais parce que Dieu l'a déclaré juste à cause de sa foi (Romains 4.13).

Après avoir démoli la vision erronée des Juifs concernant la circoncision, Paul s'attaque maintenant à la Loi. Les Israélites considéraient en effet que parce que la Loi leur avait été donnée, ils occupaient une position privilégiée dans le plan divin. Encore une fois, les Juifs n'ont rien compris. En effet, c'est suite à sa foi, et plusieurs siècles avant le don de la Loi que l'Éternel a fait une promesse à Abraham.

Verset 14

Je continue.

En effet, s'il faut obéir à la Loi pour avoir droit à cet héritage, alors la foi est sans objet et la promesse est annulée (Romains 4.14).

Les principes de fonctionnement de la Loi et de la Promesse sont aux antipodes l'un de l'autre. La Loi exige une obéissance sans faille tandis que la Promesse s'accomplit en réponse à la foi. C'est ou l'un ou l'autre; il faut choisir.

Verset 15

Je continue.

Car la Loi produit la colère de Dieu. Or, là où il n'y a pas de Loi, il n'y a pas non plus de transgression (Romains 4.15).

Quelqu'un qui choisit d'acquérir sa propre justice en essayant de se conformer aux exigences de la Loi se place de facto sous la colère de Dieu parce que personne n'est capable de toujours obéir aux commandements divins. Par contre, sous le régime de la Promesse, l'étalon mesure qu'est la Loi a disparu; il n'y a donc plus de désobéissance possible, plus de colère divine, et plus de condamnation non plus.

Verset 16

Je continue.

Voilà pourquoi l'héritage est promis à la foi: c'est pour qu'il soit un don de la grâce. Ainsi, la promesse se trouve confirmée à toute la descendance d'Abraham, c'est-à-dire non seulement à celle qui est sous le régime de la Loi, mais aussi à celle qui partage la foi d'Abraham (Romains 4.16).

Paul tire maintenant la conclusion de sa démonstration. Aujourd'hui où le temps presse, on prend des raccourcis partout. Alors pour suivre la rhétorique de Paul, il faut se cramponner aux ridelles. L'apôtre nous dit que les héritiers de la promesse sont ceux qui saisissent l'héritage de la vie éternelle par la foi. Le salut étant un don de la grâce de Dieu, on ne peut pas le gagner en faisant quoi que ce soit. Si quelqu'un me donne un cadeau, ce n'est pas un acte méritoire de tendre la main et de le prendre. La foi est seulement une réaction de confiance en Dieu et en sa promesse. En effet, grâce, promesse et foi fonctionnent ensemble. Dans sa première Épître, l'apôtre Jean écrit:

La promesse qu'il nous a faite est la vie éternelle (1Jean 2.25).

Cette promesse est pour moi et pour vous. Le Dieu qui ne ment pas me demande seulement de le prendre au mot, de croire en lui et de saisir la vie éternelle qu'il m'offre gratuitement.


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