Radio Chrétienne
Un programme pour étudier toute la Bible en quatre ans
Chapitre 11
Versets 9-10
Tout le monde a entendu dire à un moment ou à un autre qu'Israël est le peuple choisi de Dieu. Mais alors, comment expliquer que cette petite nation de rien du tout fait très souvent la une des journaux à cause d'attentats et autres opérations militaires qui s'y déroulent? En effet, jamais il n'est question de quelque chose de positif à l'exception des plans de paix qui se succèdent les uns après les autres, mais qui finissent toujours en queue de poisson. Il semble donc tout à fait évident que Dieu a abandonné Israël dans sa galère pour de bon; surtout que non seulement les Juifs n'ont pas reconnu leur Messie, mais en plus l'ont fait crucifier.
Pas si vite nous dit l'apôtre Paul. C'est là le thème des chapitres 9 à 11 de l'Épître aux Romains. Si le peuple juif s'est montré rebelle dans son ensemble, Dieu ne l'a pas rejeté à tout jamais pour autant, car il demeure fidèle à ses choix souverains antérieurs. De plus, dans l'Ancien Testament déjà, ce n'est pas tout le peuple hébreu qui composait le véritable Israël de Dieu, mais seul un petit groupe que l'Éternel avait choisi librement par grâce. Il fait de même aujourd'hui.
Verset 11
Je continue à lire dans le chapitre 11.
Je demande alors: si les Israélites ont trébuché, est-ce pour tomber définitivement? Loin de là ! Par leur faux pas, le salut est devenu accessible aux païens, ce qui excitera leur jalousie (Romains 11.11).
La question que soulève l'apôtre concerne l'oeuvre future que le Seigneur accomplira en faveur de ceux qui composent la nation juive et qui ont rejeté le Christ. Sont-ils écartés du plan de Dieu définitivement? Pour la dixième et dernière fois dans cette Épître, Paul s'écrie avec force: Loin de là, pas du tout ! Israël a connu, non pas une chute permanente, mais un faux pas, un trébuchement qui sert au moins à deux buts. D'abord, il a permis à Dieu dans sa providence d'ouvrir toute grande la porte du salut aux non-Juifs.
En second lieu, cette mise à l'écart du peuple élu au profit des païens va leur secouer les plumes, c'est-à-dire, nous dit Paul, stimuler leur curiosité et aussi exciter leur jalousie. Ils vont finir par se rendre compte qu'ils ne sont plus rien de spécial aux yeux de l'Éternel, mais qu'ils ont été remplacés pour le moment par un autre peuple, l'Église.
Verset 12
Je continue.
Et si leur faux pas a fait la richesse du monde, et leur déchéance la richesse des non-Juifs, quelle richesse plus grande encore n'y aura-t-il pas dans leur complet rétablissement? (Romains 11.12).
Contrairement au passé très riche de la nation juive, l'Éternel n'a plus de contact direct avec elle parce qu'il la mise sur la touche. Mais avec le regard de la foi, Paul voit au-delà des conséquences immédiates de la chute provisoire d'Israël pour considérer son retour en grâce ainsi qu'une conversion en masse des Juifs à Jésus-Christ. Lorsque Dieu reprendra son programme spécifique avec les Juifs, alors ils n'auront plus de problèmes avec leurs voisins, les conflits se résoudront et ils ne vivront plus dans la crainte. Ce sera l'accomplissement de nombreuses prophéties, dont celle-ci que je compresse:
Dans l'avenir, il adviendra que de Jérusalem viendra la Parole de l'Éternel. Et il sera l'arbitre entre de nombreux peuples, oui, il sera le juge de puissantes nations, même lointaines. Plus aucune nation ne brandira l'épée contre une autre nation, et l'on n'apprendra plus la guerre. Chacun habitera en paix sous sa vigne et sous son figuier, il n'y aura personne qui puisse le troubler. C'est l'Éternel qui a parlé, le Seigneur des armées célestes (Michée 4.2-4).
La mise à l'écart temporaire de la nation juive a permis à Dieu d'exercer sa miséricorde envers toute l'humanité. Le rétablissement d'Israël provoquera une multiplication sans précédent de la grâce divine envers le monde entier. Ce sera un réveil spirituel inédit. Je rappelle une nouvelle fois les paroles que l'apôtre Jacques a prononcées lors du concile de Jérusalem et que nous rapporte Luc:
Après cela, dit le Seigneur, je reviendrai, et je rebâtirai la maison de David qui s'était effondrée, et j'en relèverai les ruines, je la redresserai. Alors, le reste de l'humanité se tournera vers le Seigneur, ainsi que toutes les nations sur lesquelles mon nom est invoqué (Actes 15.16-17).
Versets 13-14
Je continue le texte.
Je m'adresse particulièrement ici à vous qui êtes d'origine païenne: dans la mesure même où je suis l'apôtre des non-Juifs, je me fais une idée d'autant plus haute de mon ministère que je parviendrai peut-être, en l'exerçant, à rendre jaloux mes compatriotes et à en conduire ainsi quelques-uns au salut (Romains 11.13-14).
L'apôtre a tellement à coeur ceux de sa race qu'il se répète, comme s'il n'arrivait pas à passer outre le fait qu'Israël a été mis sur la touche. Paul désire ardemment que son ministère en faveur des païens ait aussi un retentissement parmi les Juifs, et ce qu'il dit est tout à fait plausible. Le souhait de Paul est que les Israélites éclairés par le Saint-Esprit comprennent que l'Éternel s'est détourné d'eux, en tant que peuple choisi pour se tourner vers les païens. Alors, piqués au vif, ils éprouveront une jalousie spirituelle salvatrice et reviendront au Seigneur.
Paul avait un ministère qui englobait tout le monde. Que ce soit vis-à-vis des Juifs ou des païens, il se pliait en quatre et faisait tout ce qui était en son pouvoir afin de les gagner à Jésus-Christ. Je cite un passage qui exprime bien la profondeur de sa consécration. Je lis:
Bien que je sois un homme libre à l'égard de tous, je me suis fait l'esclave de tous, afin de gagner le plus de gens possible à Jésus-Christ. Lorsque je suis avec les Juifs, je vis comme eux, afin de les gagner. Lorsque je suis parmi ceux qui sont sous le régime de la Loi de Moïse, je vis comme si j'étais moi-même assujetti à ce régime, bien que je ne le sois pas, afin de gagner ceux qui sont sous le régime de cette Loi. Avec ceux qui ne sont pas sous ce régime, je vis comme n'étant pas non plus sous ce régime, afin de gagner au Christ ceux qui ne connaissent pas la Loi. Bien entendu, cela ne veut pas dire que je ne me soumets pas à la loi de Dieu; au contraire, je vis selon la loi du Christ. Dans mes relations avec les chrétiens mal affermis dans la foi, je vis comme l'un d'entre eux, afin de les gagner. C'est ainsi que je me fais tout à tous, afin d'en conduire au moins quelques-uns au salut par tous les moyens (1Corinthiens 9.19-22).
Verset 15
Je continue le texte.
Car si la mise à l'écart du peuple Juif a entraîné la réconciliation du monde, quel sera l'effet produit par leur acceptation du Christ? Rien de moins qu'une résurrection d'entre les morts ! (Romains 11.15).
Il n'est pas possible de spéculer sur ce qui se serait passé si Israël avait reconnu en Jésus-Christ son Messie. La réalité est que les Juifs l'ont violemment rejeté et fait crucifier. Mais cet événement apparemment fâcheux a permis à Dieu de réconcilier le monde avec lui-même. Lorsque les Israélites en tant que nation se tourneront vers Jésus-Christ et croiront en lui, ce sera comme si un mort était revenu à la vie. Il y a fort à parier que suite à ce revirement, à cette repentance d'Israël, une célébration sans précédent aura lieu sur terre, ce qui entraînera une bénédiction divine sur toute la race humaine.
Verset 16
Je continue.
En effet, Si les prémices du pain offert à Dieu sont consacrées, toute la pâte l'est aussi. Si la racine est consacrée, les branches le sont aussi (Romains 11.16).
Paul explique pourquoi cette résurrection spirituelle d'Israël est certaine. Dans l'Ancien Testament, après que les Hébreux se soient installés en Palestine, toutes les familles devaient chaque année présenter à l'Éternel un pain cuit avec la farine des premières céréales récoltées. Cette offrande qui était symboliquement offerte à Dieu signifiait que le peuple reconnaissait que toute la nourriture provenait de lui. C'est un peu comme quand les gens prient pour remercier le Seigneur avant de prendre un repas; c'est une marque de respect pour la nourriture, et aussi une attitude de reconnaissance envers Dieu. Ce geste, qui n'a pas de valeur morale, sanctifie les aliments en les considérant comme un don du Seigneur qui les a créés. En faisant cela, je reconnais humblement dépendre de lui pour ma survie.
L'offrande du premier pain sanctifiait toute la moisson parce que la consécration d'une partie d'un objet le consacre tout entier à Dieu. Après l'analogie des prémices du pain, Paul utilise celle d'un arbre. Ce qui vient en premier donne ses caractéristiques à tout le reste. Ainsi, ce sont les racines qui déterminent à quoi vont ressembler le tronc, les branches et les feuilles, quels seront ses fleurs et ses fruits. Les prémices du pain et les racines d'un arbre représentent les patriarches Abraham, Isaac et Jacob qui sont à l'origine d'Israël, alors que toute la nation est symbolisée par les branches et la pâte. Paul dit en substance que puisque l'Éternel a choisi les ancêtres d'Israël, toute la nation lui est consacrée, mise à part pour lui. Il s'ensuit que son rejet présent ne peut qu'être temporaire.
Verset 17
Je continue.
Ainsi en est-il d'Israël: quelques branches ont été coupées. Et toi qui, par ton origine païenne, étais comme un rameau d'olivier sauvage, tu as été greffé à leur place, et voici que tu as part avec elles à la sève qui monte de la racine de l'olivier cultivé (Romains 11.17).
L'olivier cultivé représente Israël, tandis que les branches coupées parce qu'inutiles sont les Juifs incrédules. Ce tri a commencé à être opéré lors de la Pentecôte. Les païens devenus croyants, représentés par les greffons sauvages, font maintenant partie du plant. Dans le choix souverain de Dieu, ils vont dorénavant être au bénéfice de toutes les promesses que l'Éternel a faites aux racines, c'est-à-dire aux patriarches d'Israël: Abraham, Isaac, et Jacob.
Verset 18
Je continue.
Ne te mets pas, pour autant, à mépriser les branches coupées. Et si tu es tenté par un tel orgueil, souviens-toi que ce n'est pas toi qui portes la racine, c'est elle qui te porte ! (Romains 11.8).
Paul met les païens en garde contre la tentation de se vanter aux dépens des Juifs. En effet, ils ont une grosse dette envers eux, car c'est grâce à Israël que le salut s'est étendu aux autres nations. C'est d'ailleurs ce que dit Jésus à la femme samaritaine. Je le cite:
Vous les Samaritains, vous adorez celui que vous ne connaissez pas; nous, les descendants d'Israël, nous adorons ce que nous connaissons, car le salut vient du peuple juif (Jean 4.22).
Comme je l'ai dit, la racine de l'arbre est la source de vie et de nourriture pour toutes les branches, les fleurs et les fruits. Tout ce que je possède en tant que croyant puise sa source dans le fait que l'Éternel a choisi les patriarches Abraham, Isaac et Jacob, et que Jésus-Christ est issu d'Israël. C'est aussi ce qui explique pourquoi, dans un chapitre précédent, Paul a dit qu'Abraham est le père de tous ceux qui croient, quelle que soit leur origine, païenne ou juive.
Versets 19-21
Je continue le texte.
Peut-être vas-tu dire: si des branches ont été coupées, c'est pour que je puisse être greffé. Bien ! Mais elles ont été coupées à cause de leur incrédulité; et toi, c'est à cause de ta foi que tu tiens. Ne sois donc pas orgueilleux ! Sois plutôt sur tes gardes ! Car si Dieu n'a pas épargné les branches naturelles, il ne t'épargnera pas non plus (Romains 11.19-21).
Paul insiste lourdement dans sa mise en garde. Les chrétiens d'origine païenne ne devaient surtout pas adopter une attitude hautaine face aux Juifs, car alors, ils commettraient la même faute que ces derniers en pensant que leur situation résulte d'un quelconque mérite de leur part. Si Dieu n'a pas épargné Israël, le peuple choisi, mais l'a jugé pour sa rébellion et mis de côté, il fera de même avec l'Église si elle se détourne de la vérité en Jésus-Christ. Or c'est exactement ce qui arrive. L'immense majorité de la chrétienté a sombré dans une apostasie pire qu'Israël. D'ailleurs dans le livre de l'Apocalypse, Jésus lui-même prononce un jugement cinglant contre ce christianisme corrompu par l'argent et l'idolâtrie. Je cite le passage:
Voici ce que dit celui qui s'appelle Amen, le témoin digne de foi et véridique, celui qui a présidé à toute la création de Dieu. Je connais ta conduite et je sais que tu n'es ni froid, ni bouillant... Mais puisque tu es tiède, je vais te vomir de ma bouche. Tu dis: Je suis riche ! J'ai amassé des trésors ! Je n'ai besoin de rien ! Et tu ne te rends pas compte que tu es misérable et pitoyable, que tu es pauvre, aveugle et nu ! (Apocalypse 3.14-17).
Verset 22
Je continue le texte.
Considère donc, à la fois, la bonté et la sévérité de Dieu: sévérité à l'égard de ceux qui sont tombés, bonté à ton égard aussi longtemps que tu t'attaches à cette bonté. Sinon, toi aussi, tu seras retranché (Romains 11.22).
Paul s'adresse aux païens en tant que groupe ethnique, et non à des individus. S'ils rejettent l'Évangile qui leur a été proclamé, ils seront traités avec la même sévérité qu'Israël l'a été; ils seront châtiés et mis sur la touche eux aussi. Les gens acceptent assez facilement qu'on leur chatouille les oreilles en leur parlant d'un Dieu d'amour, mais ils se rebiffent lorsqu'il est question de jugements. Pourtant qu'on l'accepte ou non, ces deux aspects sont aussi vrais l'un que l'autre. L'Éternel est un Dieu qui fait grâce à toute personne qui accepte Jésus comme leur sauveur, mais aussi qui punit sévèrement tous ceux qui le rejettent.
Versets 23-24
Je continue.
En ce qui concerne les Israélites, s'ils ne demeurent pas dans leur incrédulité, ils seront regreffés. Car Dieu a le pouvoir de les greffer de nouveau. En effet, toi, tu as été coupé de l'olivier sauvage auquel tu appartenais par ta nature, pour être greffé, contrairement à la nature, sur l'olivier cultivé: à combien plus forte raison les branches qui proviennent de cet olivier seront-elles greffées sur lui ! (Romains 11.23-24).
L'illustration que Paul utilise est contraire aux normes, contraire à la nature, selon ses paroles mêmes. En effet, d'habitude on greffe une branche d'olivier franc sur un plant sauvage et pas le contraire. La nation d'Israël dans sa majorité a été coupée et l'Église a été greffée à sa place par la foi sur la racine, c'est-à-dire sur le fondement représenté par Abraham et les patriarches Isaac et Jacob. Mais un jour, Dieu va regreffer Israël sur son plant d'origine. La réintégration future des Juifs passe par la fin de leur rejet du Christ. Des prophéties annoncent très clairement cette restauration du peuple d'Israël. J'en lis une:
Je répandrai alors sur la famille de David et sur ceux qui habitent Jérusalem un Esprit de pitié et de supplication. Alors ils tourneront leurs regards vers moi, celui qu'ils auront transpercé. Ils porteront le deuil pour lui comme on porte le deuil pour un enfant unique; ils pleureront sur lui tout comme on pleure amèrement pour son fils premier-né (Zacharie 12.10).
Dans un esprit de profonde repentance, les Juifs reconnaîtront leur péché terrible d'avoir rejeté le Messie et se tourneront en masse vers lui. Ils seront alors greffés à nouveau sur le tronc spirituel des patriarches auquel ils appartiennent. Aujourd'hui, tous les croyants en Jésus-Christ font partie de l'Église, sont au bénéfice de l'alliance de l'Éternel avec Abraham, et sont ses enfants spirituels.
Verset 25
Je continue.
Frères, je ne veux pas que vous restiez dans l'ignorance de ce mystère, pour que vous ne croyiez pas détenir en vous-mêmes une sagesse supérieure: l'endurcissement d'une partie d'Israël durera jusqu'à ce que l'ensemble des non-Juifs soit entré dans le peuple de Dieu, et ainsi, tout Israël sera sauvé (Romains 11.25).
La mise temporaire sur la touche d'Israël est appelée un mystère. C'est une vérité qui auparavant n'était pas révélée et par conséquent inconnue, mais qui est maintenant proclamée ouvertement. Ce mystère est l'aveuglement d'Israël à l'égard de Jésus-Christ. Cependant, il est d'une part partiel, car ne concerne qu'une partie de la nation, et d'autre part il est temporaire. Mais cette rébellion d'Israël durera aussi longtemps que l'Église sera présente sur terre. Entre-temps, Dieu a décidé que certaines personnes provenant de toutes les nations ainsi que des Juifs recevraient par la foi la justice offerte par Jésus-Christ. Le plan souverain de l'Éternel de mettre temporairement Israël de côté pour manifester sa grâce aux païens ne veut pas dire que ceux-ci sont supérieurs. Tout ce que Dieu fait est pour sa gloire.
Versets 26-27
Je continue.
Et ainsi, tout Israël sera sauvé. C'est là ce que dit l'Écriture: De Sion viendra le Libérateur; il éloignera de Jacob toute désobéissance. Et voici en quoi consistera mon alliance avec eux: c'est que j'enlèverai leurs péchés (Romains 11.26-27).
À la fin des temps aura lieu le jugement terrible de la grande tribulation décrite dans le livre de l'Apocalypse. Durant ces événements dramatiques, l'endurcissement d'Israël prendra fin. Un nombre suffisamment élevé de Juifs, pour représenter la nation dans son ensemble, se tournera alors vers Jésus-Christ. Ils le reconnaîtront pour leur Messie et seront délivrés des persécutions terribles qu'ils auront subies. Paul cite une partie d'une prophétie qui dit ceci:
Voici quelle alliance je vais conclure avec le peuple d'Israël: Après ces jours, déclare l'Éternel, je placerai ma Loi au plus profond d'eux-mêmes, je la graverai dans leur coeur; moi, je serai leur Dieu, eux, ils seront mon peuple... L'Éternel le déclare, car je pardonnerai leurs fautes, je ne tiendrai plus compte de leur péché (Jérémie 31.33-34).
Avec Dieu, il y a toujours un espoir.
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