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Jour sélectionné:
16/12/2024
Portion biblique:
Romains 8:28-38
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Chapitre 8

Verset 28

Tout le monde sait que les choses ne sont pas forcément telles qu'elles apparaissent au premier abord. Ce qui ressemble à du cristal n'est souvent que du vulgaire verre poli. Inversement, un banal morceau de lave volcanique peut contenir une pépite de métal précieux. C'est un peu comme ça qu'on pourrait décrire les épreuves et les souffrances qui affligent les chrétiens authentiques.

Verset 29

Et c'est ce que l'apôtre Paul explique dans le chapitre 8 de l'Épître aux Romains que je continue à lire.

Dieu fait concourir toutes choses au bien de ceux qui ont été appelés conformément au plan divin. En effet, ceux que Dieu a connus d'avance, il les a aussi destinés d'avance à devenir conformes à l'image de son Fils, afin que celui-ci soit l'aîné de nombreux frères (Romains 8.28-29).

Le Créateur a un plan pour le monde et pour chaque individu, mais tous ne s'y conforment pas. Néanmoins, ce que Dieu a résolu de faire s'accomplira. Sa volonté avance comme un gigantesque rouleau compresseur et personne ni rien ne pourra, ne serait-ce que le ralentir. La meilleure démarche, pour vous et pour moi, consiste à monter à bord. Les croyants sont ceux que Dieu a connus d'avance, nous dit Paul. Ils ont été choisis et élus de toute éternité, avant même la création. C'est ce que l'apôtre écrit dans une autre Épître. Je lis le passage:

En lui, bien avant de poser les fondations du monde, il nous avait choisis pour que nous soyons saints et sans reproche devant lui. Puisqu'il nous a aimés, il nous a destinés d'avance à être ses enfants qu'il voulait adopter par Jésus-Christ (Éphésiens 1.4-5).

Dès qu'on réalise les implications de ce que Paul enseigne, l'onde de choc est particulièrement forte et déchire toutes les idées préconçues qu'on pouvait avoir sur Dieu. En effet, il est beaucoup plus grand qu'on se l'imagine. Mais ce texte suscite des questions difficiles. Si le Créateur a prédestiné, choisi d'avance qui deviendrait chrétien, qu'en est-il des autres? Selon les Écritures, la prédestination ne s'adresse qu'à ceux qui vont placer leur confiance en Jésus-Christ. Les non-croyants ne sont pas rejetés d'office, mais ils n'entrent pas dans le plan divin.

Cette vision divine des choses nous est donnée afin de rassurer les chrétiens authentiques et non pas pour établir un clivage entre deux groupes de gens. Selon la perspective humaine, le fait que certains soient prédestinés et d'autres pas n'a pas de conséquences pratiques, puisqu'il est impossible de savoir d'avance qui seront les élus. Je dis cela parce que Dieu ne joue pas un jeu cruel avec nous; il ne se livre pas à une partie de cache-cache. Dans une autre de ses Épîtres, Paul affirme:

Car Dieu veut que tous les hommes soient sauvés et parviennent à la connaissance de la vérité (1Timothée 2.4).

Cela dit, le choix éternel de Dieu se fait dans le but d'un projet précis qui concerne son Fils, le miroir de l'élection divine. Dieu a déterminé d'avance la destinée des chrétiens authentiques, à savoir leur ressemblance à l'image de Jésus-Christ. Des personnes sont prédestinées à faire partie de la nouvelle humanité dont le Christ est le chef. Jésus est à la fois l'image parfaite du Père et l'avocat de ceux qui ont placé leur confiance en lui.

Les croyants, quant à eux, sont appelés à représenter fidèlement leur Maître sur terre. Dieu a pour objectif de me transformer intérieurement afin que je devienne de plus en plus conforme à son Fils. Lorsque tous les chrétiens seront semblables au Christ, leur sanctification, leur métamorphose sera finale et complète et Jésus sera alors exalté comme le premier de tous les frères. Il occupe depuis toujours la position la plus élevée de toutes. Je cite un passage du Nouveau Testament qui décrit la gloire de Jésus-Christ:

C'est en lui qu'ont été créées toutes choses dans les cieux comme sur la terre, les visibles, les invisibles, les Trônes et les Seigneuries, les Autorités, les Puissances. Il est lui-même bien avant toutes choses et tout subsiste en lui. Ce Fils est le commencement, le Premier-né de tous ceux qui sont morts, afin qu'en toutes choses il ait le premier rang. Car c'est en lui que Dieu a désiré que toute plénitude ait sa demeure (Colossiens 1.16-19).

Le Seigneur Jésus ressuscité et glorifié est en train de devenir le chef d'une nouvelle race humaine purifiée de tout contact avec le péché et préparée à vivre éternellement avec lui.

Verset 30

Je continue le texte.

Ceux que Dieu a ainsi destinés, il les a aussi appelés à lui; ceux qu'il a ainsi appelés, il les a aussi déclarés justes, et ceux qu'il a déclarés justes, il les a aussi conduits à la gloire (Romains 8.30).

Le verbe grec qui est traduit par «il les a conduits à la gloire » décrit la fin du plan de Dieu actuellement en cours. Curieusement, ce verbe n'est pas au temps futur, mais au passé, et pourtant cette gloire ne se réalisera que dans l'éternité. Paul fait volontairement une erreur de conjugaison pour exprimer avec assurance et sans que le moindre doute soit possible que le but que Dieu s'est fixé, il l'atteindra. L'Esprit a commencé une oeuvre dans le coeur de chaque être humain que Dieu a connu d'avance et prédestiné, et ce projet qui a une portée éternelle, il le conduira à son terme. Rien ni personne ne pourra s'y opposer. C'est aussi vrai que les 10 commandements furent écrits en lettres de feu sur des tablettes de pierre.

Si le Seigneur appelle 100 brebis à le suivre, il s'assurera qu'à la fin des temps il aura un troupeau de 100 brebis. Aucune ne manquera à l'appel. L'étape finale de la glorification des croyants est si certaine, qu'aux yeux de Dieu c'est comme si elle avait déjà eu lieu. Être glorifié est une autre façon de dire que les élus seront rendus semblables à son Fils, ce qui est le dessein ultime de Dieu.

Cela dit, entre le début et la fin du plan de Dieu, on peut considérer qu'il y a trois étapes.

  • Tout d'abord, quelqu'un est sollicité et intrigué par l'annonce de l'Évangile. En même temps, il reçoit un appel intérieur du Saint-Esprit qui le pousse à s'y intéresser de plus près.
  • Ensuite vient la deuxième étape. Cette personne comprend qu'elle a besoin de Jésus-Christ comme sauveur et l'accepte. Elle est alors déclarée juste devant Dieu.
  • En troisième lieu, et dans un futur plus ou moins lointain, ce croyant entre dans la gloire céleste.

Comme je l'ai déjà dit avec les 100 brebis, au cours de ce processus personne ne s'égare ou se perd en route pour une raison ou pour une autre. Le Créateur ne commet pas la moindre erreur, autrement il ne serait pas Dieu.

Versets 31-32

Je continue.

Que dire de plus? Si Dieu est pour nous, qui se lèvera contre nous? Lui qui n'a même pas épargné son propre Fils, mais l'a livré pour nous tous, comment ne nous donnerait-il pas aussi tout avec lui? (Romains 8.31-32).

Il est stupéfiant de se rendre compte que le plan du salut pour l'humanité est constitué d'un programme qui va de l'éternité passée à l'éternité future; et bien sûr, Dieu le réalisera à la perfection. Reconnaissant cette vérité grandiose, Paul va maintenant poser 7 questions de rhétorique qui ne demandent en fait aucune réponse, tellement elles sont évidentes. Cependant, Paul va quand même faire un petit commentaire pour la plupart d'entre elles afin de bien souligner le fait que le salut éternel du chrétien authentique repose entièrement et uniquement entre les mains de Dieu.

Sa première interrogation est d'ordre général: Que dire de plus? Rien ! La réponse est de demeurer bouche bée d'admiration. Ensuite vient une série de 6 questions: la première est: Si Dieu est pour nous, qui se lèvera contre nous? Satan et tous les démons de l'enfer sont fortement mobilisés contre les croyants comme l'enseignent les Écritures. Je cite deux passages:

Car nous avons à lutter non contre des êtres de chair et de sang, mais contre les Puissances, contre les Autorités, contre les Pouvoirs de ce monde des ténèbres, et contre les esprits du mal dans le monde céleste. Ne vous laissez pas distraire, soyez vigilants. Votre adversaire, le diable, rôde autour de vous comme un lion rugissant, qui cherche quelqu'un à dévorer (Éphésiens 6.12; 1Pierre 5.8).

Certes, les puissances des ténèbres peuvent faire pas mal de dégâts, mais elles n'ont pas le pouvoir d'endiguer le plan de Dieu pour les élus. Le créateur est indépendant de toute autre cause que lui-même et puisqu'il est dans le camp de ses enfants, nul ne peut s'opposer à eux indéfiniment avec succès. Les Écritures comparent les croyants à des brebis. Or cet animal est sans aucune intelligence, sans défense; il n'a ni crocs ni griffes pour se battre; et en plus, les brebis ne savent pas courir pour échapper à leurs prédateurs. En conséquence, leur sécurité dépend exclusivement du savoir-faire de leur berger. C'est vrai que par leur faute, les croyants perdront des batailles. Cependant, l'issue finale du combat ne fait pas le moindre doute, car leur berger est le Tout-Puissant. Dans l'Évangile, Jésus a dit:

Mes brebis écoutent ma voix, je les connais et elles me suivent. Je leur donne la vie éternelle: jamais elles ne périront et personne ne pourra les arracher de ma main. Mon Père qui me les a données est plus grand que tous, et personne ne peut arracher qui que ce soit de la main de mon Père (Jean 10.27-29).

Il ressort de ces textes que la victoire est déjà acquise grâce à la croix. Alors qu'Abraham était sur le point d'immoler son fils Isaac en sacrifice à l'Éternel, il fut arrêté au dernier instant et put offrir un bélier à la place de son fils, comme substitut. Dieu, par contre, est allé jusqu'au bout. Il a bel et bien sacrifié son propre Fils sur le calvaire à cause du péché de l'humanité.

En vue de cet acte suprême de la grâce et de l'amour divins, Paul demande: comment Dieu ne nous donnera-t-il pas aussi tout ce dont nous avons besoin avec lui? Qui peut le plus peut le moins. Puisque le Père a déjà fait le plus grand sacrifice possible en la personne de son propre Fils, il n'hésitera pas à donner aux chrétiens authentiques tout ce dont ils ont besoin en vue de leur sanctification finale. Quoi qu'il arrive en cours de route, l'arrivée est assurée; ils partageront la gloire du Christ. Bien sûr, cela ne veut pas du tout dire que les croyants vont obtenir tout ce qu'ils demandent pour leur satisfaction personnelle. Le plan de Dieu n'est pas mon petit confort, mais que je devienne en moi-même comme son Fils Jésus-Christ.

Versets 33-34

Je continue les autres interrogations de l'apôtre.

Qui accusera encore les élus de Dieu? Dieu lui-même les déclare justes. Qui les condamnera? Le Christ est mort, bien plus: il est ressuscité ! Il est à la droite de Dieu et il intercède pour nous (Romains 8.33-34).

Ces deux questions sont de nature judiciaire. Qui portera une accusation formelle en cour de justice contre les élus de Dieu ? L'accusateur du peuple de Dieu, c'est le diable. Je lis un texte:

Il fut précipité, le grand dragon, le Serpent ancien, qu'on appelle le diable et Satan, celui qui égare le monde entier. Puis j'entendis dans le ciel une voix puissante qui disait: Maintenant, le temps du salut est arrivé. Maintenant, notre Dieu a manifesté sa puissance et instauré son règne. Maintenant, son Messie a pris l'autorité en mains. Car l'Accusateur de nos frères, celui qui, jour et nuit, les a accusés devant Dieu, a été jeté hors du ciel (Apocalypse 12.9-10).

Il est vrai que les accusations de Satan sont valables, car je suis coupable devant Dieu. Cependant, dit Paul, ces charges sont rejetées en bloc parce que le juge lui-même déclare l'accusé juste sur la base de sa foi en Jésus-Christ. Par conséquent, aucun réquisitoire contre moi ne tiendra en cour céleste. La question suivante connexe est: Qui condamnera les élus de Dieu? Paul a commencé ce chapitre 8 de l'Épître aux Romains en disant:

Maintenant donc, il n'y a plus de condamnation pour ceux qui sont unis à Jésus-Christ (Romains 8.1).

C'est bien lui qui est le juge de toute la terre. Je cite un passage:

Dieu a fixé un jour où il jugera le monde entier en toute justice, par un homme qu'il a désigné pour cela, ce dont il a donné à tous une preuve certaine en le ressuscitant d'entre les morts (Actes 17.31).

Bien que juge, Jésus-Christ est également le sauveur des croyants. Il est donc hors de question qu'il condamnera ceux pour qui il est mort et ressuscité. De plus, tout comme le Saint-Esprit, il intercède pour eux; il est aussi leur avocat qui plaide pour leur défense. Je cite un passage:

Mes chers enfants, je vous écris ceci afin que vous ne péchiez pas. Si, toutefois, il arrivait à quelqu'un de commettre un péché, nous avons un Défenseur auprès du Père: Jésus-Christ le juste (1Jean 2.1).

Versets 35-37

Je continue le texte avec la dernière question de Paul.

Qu'est-ce qui pourra nous arracher à l'amour du Christ? La détresse ou l'angoisse, la persécution, la faim, la misère, le danger ou l'épée? Car il nous arrive ce que dit l'Écriture: À cause de toi, Seigneur, nous sommes exposés à la mort à longueur de jour. On nous considère comme des moutons destinés à l'abattoir. Mais dans tout cela nous sommes bien plus que vainqueurs par celui qui nous a aimés (Romains 8.35-37).

Les souffrances ont depuis toujours fait partie du lot des croyants. Jésus l'a dit à ses disciples. Je le cite:

Je vous ai parlé ainsi, pour que vous ayez la paix en moi. Vous aurez des tribulations dans le monde; mais prenez courage, moi, j'ai vaincu le monde (Jean 16.33).

L'apôtre suggère 7 souffrances qu'un authentique chrétien peut connaître, et qu'il présente avec une intensité croissante. Paul parle par expérience puisqu'il les a toutes expérimentées à plusieurs reprises. Il s'interroge donc: est-ce que la détresse, l'oppression, la persécution, la faim, l'absence de vêtements ou de logis, la peur, ou les menaces armées peuvent s'immiscer entre le croyant et l'amour de Jésus pour lui? En guise de réponse, l'apôtre cite un extrait d'un psaume de l'Ancien Testament qui rappelle à ses lecteurs que dans cette vie, le peuple de Dieu doit affronter beaucoup d'afflictions, y compris quelques fois le martyre.

Pour les persécuteurs des chrétiens, leur vie n'avait pas plus de valeur que celle des animaux qu'on mène à la boucherie. Cette image redoutable fait froid dans le dos. Mais malgré toutes ces souffrances, Jésus-Christ et son amour pour les croyants leur permettent de triompher sur eux-mêmes, de dépasser leur angoisse et de glorifier Dieu par leur sacrifice. Le point de vue de l'apôtre est plutôt paradoxal. Je me demande quelle était l'optique de ceux qui, à cause de leur foi, étaient amenés au cirque de Rome pour y être déchirés par les lions afin d'amuser l'empereur, ses dames de compagnie et le peuple en manque de sensations fortes. Paul se place évidemment selon la perspective de l'éternité, mais quand même, ce passage donne des sueurs froides.

Versets 38-39

Je finis ce chapitre.

Oui, j'en ai l'absolue certitude: ni la mort ni la vie, ni les anges ni les dominations, ni le présent ni l'avenir, ni les puissances, ni ce qui est en haut ni ce qui est en bas, ni aucune autre créature, rien ne pourra nous arracher à l'amour que Dieu nous a témoigné en Jésus-Christ notre Seigneur (Romains 8.38-39).

Durant tout ce chapitre, Paul a montré que les chrétiens authentiques étaient en toute sécurité pour l'éternité, et que leur sanctification culminerait dans leur participation à la gloire de Jésus aux siècles des siècles. Pour terminer sa discussion, il fait une déclaration fracassante, disant en substance: je demeure convaincu qu'absolument rien ne peut séparer le croyant de l'amour que Dieu a pour lui et qu'il a prouvé en Jésus-Christ.

Il énumère dix états ou éléments susceptibles de se mettre en travers de l'amour de Dieu pour son peuple. Il commence par la mort qui en toute logique fait suite à l'épée, la dernière mention de la liste précédente. Ce nouvel inventaire comprend les extrêmes de l'existence. Dans la mort ou la vie, les croyants sont dans la présence de Dieu. Du côté des créatures spirituelles, les anges qui sont du côté du bien ne s'interposeraient évidemment pas, et les dominations, c'est-à-dire les démons qui suivent Satan, ne le peuvent pas. Dans le domaine du temps, rien dans les circonstances présentes, comme les souffrances énumérées précédemment, ni rien de ce que l'on pourra connaître dans l'avenir et qui peut effrayer, ne saurait s'immiscer entre l'amour de Dieu et les élus.

Quant à toutes les puissances de l'univers, qu'elles soient terrestres ou spirituelles, elles peuvent certes tuer le corps, mais n'ont aucun pouvoir réel. C'est d'ailleurs ce que Jésus avait dit aux foules qui le suivaient. Je le cite:

Mes chers amis, je vous le dis: ne craignez pas ceux qui peuvent tuer le corps, mais qui n'ont pas le pouvoir de faire davantage (Luc 12.4).

Il n'y a rien qui soit au-dessus dans le ciel, ou au-dessous, dans la terre ou aux enfers, qui puisse soudainement fondre sur les croyants et les arracher à Dieu. Finalement, tout ce qui existe dans le monde et qui a été créé par le Créateur, rien ni quiconque, ne peut contrecarrer ses desseins et s'opposer à la réalisation complète de son plan en faveur des élus.

Quelle superbe façon pour l'apôtre d'affirmer la sécurité absolue du croyant ! Non seulement il n'y a plus de condamnation pour celui qui a mis toute sa confiance en Jésus-Christ, mais il n'y a pas non plus de séparation possible d'avec Dieu. Le salut est une merveilleuse histoire d'amour, et rien ni quiconque ne peut me faire perdre l'affection que Dieu a pour moi.


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