Études bibliques

Un programme d'étude de la Bible entière en cinq ans

Novembre 2024
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15/11/2024

2 Rois - 5:20-7:5

Chapitre 5

Versets 20-27

Dans la vie de tous les jours, on a tendance à attendre davantage de quelqu'un qui a les possibilités de donner, que ce soit du temps, des talents ou de l'argent. Jésus a dit la même chose à ses disciples. Je le cite:

Si quelqu'un a beaucoup reçu, on exigera beaucoup de lui; et plus on vous aura confié, plus on demandera de vous (Luc 12.48).

Le prophète Élisée faisait des prodiges extraordinaires dans le but de prouver que l'Éternel seul est Dieu à une nation d'Israël engluée dans le syncrétisme religieux. Ses actes miraculeux étaient un immense privilège que le Seigneur accordait à son peuple, mais qui engageait aussi sa responsabilité. En effet, ceux qui se détournaient de l'Éternel après avoir assisté à des prodiges faits en son nom seraient condamnés sévèrement et sans appel.

Chapitre 6

Versets 1-4

Je commence à lire le chapitre 6 du second livre des Rois en compressant tout au long.

Un jour, les disciples des prophètes dirent à Élisée:? Tu vois que la salle où nous nous réunissons avec toi est devenue trop petite pour nous. Permets-nous d'aller jusqu'au Jourdain: là, chacun de nous taillera une poutre et nous la rapporterons pour construire une nouvelle maison. Élisée leur dit:? Allez-y ! Mais l'un d'eux le pria:? Accepte de venir avec tes serviteurs. Il répondit:? D'accord, je viens. Il descendit donc avec eux. Arrivés au Jourdain, ils abattirent des arbres (2Rois 6.1-4).

Il s'agit des disciples des prophètes de Jéricho, c'était l'école la plus proche du Jourdain. Élisée est un enseignant plutôt populaire, vu que d'une part, la salle de classe est devenue trop petite, et que d'autre part, les étudiants, qui se préparent à construire leurs nouveaux locaux, désirent la compagnie de leur professeur.

Verset 5

Je continue.

Pendant que l'un d'eux abattait son arbre, le fer de sa hache tomba dans l'eau. Il s'écria:? Ah, mon maître ! Quel malheur ! C'était une hache empruntée ! (2Rois 6.5).

Il s'agit d'une situation tout ce qu'il y a de plus banal: en faisant un travail, on perd ou casse un outil. Mais là, comme la hache a été empruntée, cet incident revêt un caractère fâcheux. En effet, les prophètes étaient très pauvres et un tel outil était un instrument coûteux, car sa fabrication demandait de l'expertise et beaucoup de temps: le manche était taillé d'une seule pièce dans une branche d'arbre et le fer était forgé, un travail pour lequel il fallait tout un attirail et que seul un petit nombre de personnes compétentes pouvaient réaliser. Donc, cette perte est grave, et l'emprunteur va devoir travailler gratuitement pour le prêteur afin de rembourser la hache; il va peut-être même devoir abandonner ses études avec Élisée.

Versets 6-7

Je continue.

L'homme de Dieu lui demanda:? Où est tombé le fer? L'homme lui indiqua l'endroit. Alors Élisée tailla un morceau de bois et le lança au même endroit. Aussitôt, le fer revint à la surface, et le prophète dit:? Ramène-le à toi ! L'autre n'eut qu'à tendre la main pour le reprendre (2Rois 6.6-7).

Ce miracle est tout à fait extraordinaire. Un fer de hache, ça ne flotte pas sur l'eau comme un bouchon de liège. C'est contraire à toutes les lois de physique. Et ce n'est évidemment pas le morceau de bois qu'Élisée a lancé dans l'eau qui a fait remonter l'embout de hache. C'est un miracle en bonne et due forme. De plus, dans la mesure où beaucoup d'incidents survenus dans l'Ancien Testament étaient des images d'événements futurs, il se pourrait que cette histoire soit symbolique.

De la même manière dont le bois jeté par Élisée a annulé la pesanteur du fer, la croix du Christ, également en bois, efface la culpabilité quelques fois aussi pesante que du fer, du repentant. Quoi qu'il en soit, cet épisode a dû être un réel encouragement pour les disciples des prophètes. Ils ont vécu ce miracle avec tous leurs sens, ils ont vu de leurs yeux que l'Éternel était un Dieu puissant qui agissait en leur faveur et donc qui pourvoirait à tous leurs besoins.

Verset 8

Je continue.

Le roi de Syrie était en guerre contre Israël; il tint conseil avec son état-major et décida: J'établirai mon campement à tel et tel endroit (2Rois 6.8).

Cet épisode a un goût de déjà vu. On a l'impression de lire son journal du matin alors que le Moyen-Orient est encore en pleine intifada dans le conflit qui oppose Israël et les Palestiniens. Ici, ce sont les Syriens. Le roi Achab avait bien signé un traité de paix avec leur roi Ben-Hadad, mais il n'est évidemment plus en vigueur. Pareillement, depuis la renaissance de l'État d'Israël, les traités de paix et autres accords entre les Juifs et les Arabes se sont succédé, mais l'état de guerre n'a jamais cessé durant tout le 20e siècle et s'est poursuivi au 21e .

Versets 9-12

Je continue.

Immédiatement, l'homme de Dieu fit dire au roi d'Israël:? Garde-toi bien de passer par tel endroit, car les Syriens y ont pris position. Cela se produisit à plusieurs reprises, au point que le roi de Syrie en fut profondément troublé. Il convoqua ses officiers et leur dit:? Ne voulez-vous pas me dire qui, parmi nous, est du côté du roi d'Israël? L'un de ses officiers lui répondit:? Personne, mon seigneur le roi. C'est Élisée, le prophète d'Israël, qui révèle à son roi jusqu'aux paroles que tu prononces dans ta chambre à coucher (2Rois 6.9-12).

Par pure grâce à l'égard d'Israël pourtant descendu dans les tréfonds de l'idolâtrie, l'Éternel veille sur son peuple et frustre les plans belliqueux des Syriens. Leur roi aurait dû réaliser qu'il était engagé dans une lutte avec le Créateur du ciel et de la terre ! Mais non, il se bute et va s'attaquer à son prophète.

Versets 13-14

Je continue.

Le roi dit:? Allez voir où il se trouve, pour que je puisse le faire saisir ! On vint lui annoncer:? Il est à Dotân. Le roi y envoya une forte troupe de soldats avec des chevaux et des chars. Ils arrivèrent de nuit et cernèrent la localité (2Rois 6.13-14).

Tant qu'Élisée est libre d'informer le roi d'Israël, les Syriens ne pourront rien contre lui. Il s'en suit que Ben-Hadad décide d'aller le cueillir sur place, à Dotân, une localité située à une centaine de kilomètres au nord de Jérusalem. Le roi de Syrie ne croit pas du tout au don surnaturel d'Élisée. Il cherche à le prendre par surprise, alors même que tous ses plans antérieurs ont été déjoués par le prophète. Il va lui falloir apprendre à ses dépens que l'Éternel est le seul vrai Dieu.

Versets 15-17

Je continue.

Le lendemain matin, le serviteur de l'homme de Dieu se leva de bonne heure et sortit. Il vit qu'une troupe entourait la cité avec des chevaux et des chars. Le serviteur dit à son maître:? Ah, mon seigneur ! Qu'allons-nous faire? Élisée répondit:? N'aie pas peur, car ceux qui sont avec nous sont plus nombreux qu'eux. Puis il pria:? Éternel, je t'en prie: ouvre-lui les yeux, pour qu'il voie ! L'Éternel ouvrit les yeux du serviteur qui vit la montagne pleine de chevaux et de chars de feu autour d'Élisée (2Rois 6.15-17).

Ce beau matin, le soleil brille comme d'habitude et le serviteur du prophète sort pour aller chercher de l'eau comme tous les jours. Une surprise désagréable l'attend ! Il aperçoit l'armée syrienne en train d'assiéger leur ville. Ils sont faits comme des rats, croit-il. Mais dès que ses yeux spirituels sont ouverts, il voit l'armée céleste constituée des anges habituellement invisibles, qui est arrivée pour apporter son secours au prophète.

Versets 18-19

Je continue.

Les Syriens se dirigèrent vers Élisée. Celui-ci pria l'Éternel en disant:? Je te prie, frappe d'aveuglement toute cette troupe ! Et l'Éternel les frappa d'aveuglement, comme Élisée l'avait demandé. Élisée dit aux soldats:? Vous n'êtes pas sur le bon chemin ! Ce n'est pas ici la ville où vous voulez aller. Suivez-moi, et je vous conduirai vers l'homme que vous cherchez ! Il les conduisit à Samarie (2Rois 6.18-19).

Élisée parcourt une vingtaine de kilomètres et conduit l'armée syrienne à l'intérieur de Samarie, la capitale solidement fortifiée du royaume du Nord. Ceux qui voulaient capturer le prophète se retrouvent subitement pris dans une souricière.

Versets 20-21

Je continue.

Lorsqu'ils furent arrivés à Samarie, Élisée pria encore:? Éternel, ouvre les yeux de ces hommes pour qu'ils voient maintenant ! L'Éternel leur ouvrit les yeux et ils s'aperçurent qu'ils étaient à l'intérieur de la ville de Samarie. Lorsque le roi d'Israël les vit, il demanda à Élisée:? Dois-je les tuer, mon père? (2Rois 6.20-21).

Mon père est un titre respectueux donné au prophète. Le roi d'Israël est en état de surexcitation hystérique; il a le doigt sur la gâchette, prêt à éliminer cette armée prise dans la ligne de mire de ses archers, et captive à l'intérieur des murs de Samarie.

Versets 22-23

Je continue.

? Non, lui répondit Élisée, ne les tue pas ! Massacres-tu des soldats que tu as capturés grâce à ton épée ou ton arc? Au contraire: fais-leur servir du pain et de l'eau pour qu'ils mangent et qu'ils boivent. Puis qu'ils retournent chez leur souverain ! Alors le roi d'Israël leur fit servir un repas copieux, ils mangèrent et burent, puis il les renvoya et ils retournèrent chez leur souverain. Depuis lors, les troupes syriennes cessèrent leurs incursions sur le territoire d'Israël (2Rois 6.22-23).

Élisée s'interpose. D'habitude, le roi d'Israël épargne les prisonniers de guerre qu'il a capturés; à plus forte raison, doit-il agir avec clémence envers ces soldats que l'Éternel lui a livrés. Mieux encore, il doit les traiter en amis. Au Proche-Orient, partager un repas signifiait sceller une alliance de paix. Les Syriens sont maintenant liés par la coutume sociale qui leur interdit d'attaquer un ami qui leur a accordé l'hospitalité et sa protection. Pour cette raison, ce conflit cessa.

Versets 24-25

Je continue.

Quelque temps plus tard, Ben-Hadad, le roi de Syrie, mobilisa toute son armée et alla mettre le siège devant Samarie. Pendant que le siège de la ville se prolongeait, une grande famine y sévissait au point qu'une tête d'âne valait quatre-vingts pièces d'argent et une livre de pois chiches cinq pièces d'argent (2Rois 6.24-25).

Israël et son roi n'ont pas tenu compte du miracle que l'Éternel a fait; comme ils ne sont pas revenus à lui, mais qu'ils persistent dans leur culte idolâtre, Dieu serre les boulons et les met dans une situation pire que la précédente. La situation était critique au point où même les ânes étaient dévorés y compris les mauvais morceaux. Pourtant, cet animal est impur selon la Loi de Moïse et n'aurait pas dû être mangé. Mais à cause de la famine, plus personne ne tenait compte des prescriptions légales et on vendait même à prix d'or la tête d'âne, la partie de l'animal où il y avait le moins de viande.

Versets 26-31

Je continue.

Un jour, le roi d'Israël passait sur le rempart. Une femme lui cria:? Viens à mon secours, mon seigneur le roi ! Il répondit:? Si l'Éternel ne vient pas à ton secours, comment pourrais-je te secourir? Je n'ai ni blé, ni vin à te donner. Qu'est-ce qui t'arrive? Elle répondit:? Cette femme-là m'a proposé: «Donne ton fils ! Nous le mangerons aujourd'hui, et demain ce sera le tour du mien.» Nous avons donc fait cuire mon fils, et nous l'avons mangé. Mais le lendemain, quand je lui ai dit: «Donne ton fils pour que nous le mangions», elle l'a caché. Lorsque le roi entendit le récit de cette femme, il déchira ses vêtements. Le peuple s'aperçut qu'il portait sous ses habits royaux un vêtement de toile grossière à même la peau. Il déclara:? Que Dieu me punisse très sévèrement, si la tête d'Élisée reste encore aujourd'hui sur ses épaules (2Rois 6.26-31).

Cette famine et ses conséquences affreuses sont l'accomplissement des malédictions prévues par la Loi de Moïse. Elles font partie des clauses de rupture d'alliance entre l'Éternel et Israël. De telles scènes d'horreur se sont renouvelées lors des sièges de Jérusalem. Le roi n'a rien compris. Au lieu de se repentir, il s'en prend au prophète. Comme Élie, son prédécesseur, Élisée est accusé par le pouvoir royal d'être responsable des malheurs qui sont tombés sur le pays. Il a tout faux et est complètement aveugle concernant son idolâtrie, la véritable raison de cette famine. Mais le roi est furieux parce qu'il ne comprend pas qu'Élisée, capable de faire des miracles, n'utilise pas cette puissance pour délivrer Samarie.

Verset 32

Je continue.

Or, Élisée se tenait dans sa maison, avec les responsables de la ville. Le roi envoya quelqu'un chez lui. Mais avant que l'émissaire soit arrivé, Élisée avait dit:? Ne voyez-vous pas que ce fils d'assassin envoie quelqu'un pour me couper la tête? Faites attention ! Quand vous verrez venir cet émissaire, fermez la porte pour l'empêcher d'entrer ! (2Rois 6.32).

Les responsables de la ville sont venus consulter le prophète qui traite Yoram de fils d'assassin. En effet, son père Achab et sa mère Jézabel avaient fait mettre à mort les prophètes de l'Éternel ainsi qu'un certain Naboth afin de lui ravir sa vigne.

Verset 33

Je finis ce chapitre.

Il n'avait pas fini de parler que, déjà, le roi arriva. Il dit à Élisée:? Tout ce mal vient de l'Éternel ! (2Rois 6.33).

Loin de mettre ses menaces à exécution, le roi apparaît très désemparé, car il reconnaît la main de Dieu dans cette famine.

Chapitre 7

Versets 1-2

Le chapitre 7 continue la même histoire. Je commence à le lire.

Élisée répondit:? Écoutez ce que dit l'Éternel. Voici ce qu'il déclare: «Demain, à cette heure, sur la place de Samarie à la porte de la ville, on vendra dix kilos de fine farine pour une pièce d'argent et vingt kilos d'orge pour le même prix.» L'aide de camp du roi qui l'accompagnait répondit à l'homme de Dieu:? Même si l'Éternel perçait des trous dans le ciel, comment pareille chose pourrait-elle se réaliser? Élisée répliqua:? Tu le verras de tes propres yeux, mais tu n'en mangeras pas (2Rois 7.1-2).

Le sens de cette prophétie est clair: il y aura une telle abondance de nourriture que les prix s'effondreront, ce qui signifie que le siège aura été levé. Le roi ne dit rien et son aide de camp aurait mieux fait de rester bouche cousue au lieu de révéler son incrédulité par des sarcasmes. Parce qu'il tourne en dérision la parole d'Élisée, il ne participera pas à la délivrance annoncée.

Versets 3-4

Je continue.

Près de la porte d'entrée de la ville se trouvaient quatre lépreux. Ils se dirent l'un à l'autre:? À quoi bon rester ici à attendre la mort? Si nous décidons d'entrer dans la ville, nous y mourrons, car la famine y règne. Si nous restons ici, nous mourrons également. Venez, descendons plutôt au camp des Syriens et rendons-nous à eux ! S'ils nous laissent vivre, tant mieux, et s'ils nous font mourir, eh bien ! nous mourrons ! (2Rois 7.3-4).

Les lépreux étaient les parias de l'époque; ils n'avaient pas le droit d'habiter dans les localités. Ils s'étaient fabriqué des huttes de fortune à la porte de la ville, et vivaient de l'aumône qu'on voulait bien leur donner. Comme la famine régnait dans Samarie, eux aussi en pâtissaient. Comme ils mourraient à petit feu, ils ont conclu qu'ils n'avaient rien à perdre à aller se rendre aux Syriens.

Versets 5-7

Je continue.

Le soir, ils se préparèrent donc à descendre au camp des Syriens. Lorsqu'ils furent arrivés à sa limite, il n'y avait plus personne. Le Seigneur avait fait entendre aux assiégeants le bruit d'une grande armée venant avec des chars et des chevaux. Les Syriens s'étaient dit l'un à l'autre:? Le roi d'Israël a certainement enrôlé contre nous les rois des Hittites et les rois des Égyptiens pour qu'ils viennent nous attaquer. Ainsi, pour sauver leurs vies, ils se levèrent et s'enfuirent à la tombée de la nuit, abandonnant leurs tentes, leurs chevaux, leurs ânes et laissant leur camp tel quel (2Rois 7.5-7).

Par suite d'une panique d'origine surnaturelle, les Syriens ont pris leurs jambes à leur cou et ont filé en laissant tout sur place. Les rois hittites dont il est question ici étaient à la tête de petits états dirigés par des dynasties originaires du nord de la Syrie. Ces cités états se créèrent après la chute du grand empire hittite d'Asie Mineure, qui domina sur ce qui est aujourd'hui la Turquie ainsi que le nord de la Palestine, et cela, du 19e au 13e siècle av. J-C. Ils furent l'un des premiers grands empires que le monde ait connus. Les Hittites descendaient de Heth, fils de Canaan et petit-fils de Cham, lui-même un des trois fils de Noé, et rescapé du déluge.

Les Textes Sacrés constituent le seul ouvrage qui retrace l'humanité jusqu'à son commencement, depuis le premier couple Adam et Ève. Certes, cette affirmation en fait sourire plus d'un. Seulement, personne n'a encore pu avancer une quelconque explication sur nos origines qui soit satisfaisante. Dire qu'on descend du singe, d'un poisson ou d'un escargot, c'est rien dire du tout. L'Histoire de l'humanité et la vision de l'homme que proposent les Textes Sacrés sont les explications qui répondent le mieux à mon besoin de trouver un sens à l'univers. Ces perspectives sont en tout cas bien plus rationnelles que toutes les théories qui se font et se défont au gré des interprétations quelquefois très fantaisistes que des spécialistes font d'un bout d'os ou d'une pierre. À chacun de choisir.


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