Études bibliques

Un programme d'étude de la Bible entière en cinq ans

Novembre 2024
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08/11/2024

1 Rois - 16:11-18:17

Chapitre 16

Versets 11-13

Lorsqu'un pays souffre d'instabilité politique, les dirigeants se succèdent à la vitesse V. De plus, ces changements se font en général dans un grand bain de sang. C'est exactement ce qui se passe pour le royaume d'Israël-Nord. Chaque nouveau despote fait table rase. Le dernier en date s'appelle Zimri. Il a pris le pouvoir selon la méthode alors en vogue, en massacrant la dynastie précédente.

Versets 15-19

Je continue à lire dans le chapitre 16 du premier livre des Rois.

La vingt-septième année du règne d'Asa sur Juda, Zimri devint roi pour sept jours à Tirtsa. L'armée d'Israël était alors en train d'assiéger la ville philistine de Guibbetôn. Quand les soldats apprirent que Zimri avait comploté contre le roi et l'avait assassiné, ils proclamèrent aussitôt leur général Omri roi d'Israël dans le camp. Alors celui-ci et toute son armée quittèrent Guibbetôn et partirent assiéger Tirtsa. Lorsque Zimri vit que la ville était sur le point d'être prise, il se retira dans le donjon du palais royal, mit le feu au palais et périt dans l'incendie. Il mourut à cause des péchés dont il s'était rendu coupable en faisant ce que l'Éternel considère comme mal, en imitant l'exemple de Jéroboam et en entraînant le peuple d'Israël dans le même péché que lui (1Rois 16.15-19).

L'armée marche 4 ou 5 jours pour aller de Guibbetôn qu'ils assiégeaient jusqu'à Tirtsa, la capitale du royaume. Cette fin de Zimri me rappelle celle d'Hitler, sauf qu'il n'a eu que 7 jours pour massacrer tout ce qui se trouvait sur sa route. Mais je pense que ces deux individus étaient de la même trempe.

Versets 21-28

Je continue plus loin en compressant.

Alors les tribus du nord se partagèrent en deux partis: une moitié du peuple se rallia à Tibni, l'autre moitié se déclara pour Omri. Les partisans de ce dernier l'emportèrent. Tibni mourut et Omri devint roi. Il régna douze ans. Il régna d'abord six ans à Tirtsa, puis il acheta la colline de Samarie; il la fortifia et y construisit une ville, qu'il appela Samarie. Omri fit ce que l'Éternel considère comme mal; il agit encore plus mal que tous ses prédécesseurs. Il imita en tout l'exemple de Jéroboam, il entraîna le peuple d'Israël dans le péché, en sorte qu'ils irritèrent l'Éternel leur Dieu par leur idolâtrie. Lorsqu'il rejoignit ses ancêtres décédés il fut enseveli à Samarie et son fils Achab lui succéda sur le trône (1Rois 16.21-28).

La scission et la guerre civile entre les tribus du Nord durèrent 6 ans. Ces événements mettent en évidence la forte instabilité politique qui régnait dans Israël-Nord. Finalement, cet illustre inconnu qu'est Tibni perd la partie et est exécuté en bonne et due forme, et Omri devient le roi. Son accession au trône marque la fin des hostilités guerrières avec le royaume du Sud; paix qui durera un siècle. Éventuellement, Omri fonde une nouvelle capitale un peu à l'ouest de la précédente et qu'il appelle Samarie, du nom de l'ancien propriétaire du lieu.

Cette ville était bien située. Dotée d'un environnement plus fertile que Jérusalem, elle s'élevait de 100 m au milieu d'une vallée entourée de collines. Du palais du roi la vue était magnifique. On voyait Jérusalem au sud, le lac de Galilée au nord, le Jourdain à l'est, et la Méditerranée à l'ouest. Elle restera la capitale quasi imprenable du royaume du Nord jusqu'à sa fin. Les fouilles ont montré qu'Omri et son fils Achab y ont construit des édifices rivalisant avec ceux de Salomon. À partir de maintenant, le royaume du Nord sera souvent désigné par Samarie.

Au regard de l'histoire, Omri fut l'un des grands rois d'Israël; il fonda la nouvelle capitale et posa de solides institutions politiques propres au gouvernement du royaume du Nord. On retrouve son nom ici et là, sur une stèle ou dans les annales des rois assyriens. Pourtant, l'auteur biblique ne lui consacre que quelques lignes et prononce un verdict sévère sur son règne; car ses critères d'évaluation ne sont ni la puissance militaire, ni les prouesses politiques, mais la fidélité à l'alliance et au culte de l'Éternel.

Versets 29-33

Je continue en compressant.

La trente-huitième année du règne d'Asa, roi de Juda, Achab, fils d'Omri, devint roi d'Israël. Il régna sur Israël à Samarie pendant vingt-deux ans et fut pire que tous ses prédécesseurs. Il épousa encore Jézabel, fille du roi des Sidoniens, et alla jusqu'à rendre un culte au dieu Baal et à se prosterner devant lui. Il construisit un temple en l'honneur de Baal à Samarie et y dressa un autel. Il érigea aussi un poteau sacré à la déesse Achéra. Par tous ses actes, il irrita l'Éternel, le Dieu d'Israël, plus que tous les rois d'Israël qui l'avaient précédé (1Rois 16.29-33).

Au regard de Dieu, Achab fut pire que son père Omri qui avait davantage fait de mal que tous les rois qui l'avaient précédé. Il faut dire qu'il avait trouvé la bonne épouse pour le seconder. Le père de Jézabel était aussi prêtre de Baal. Il avait assassiné son frère pour se faire la main; sa fille était non seulement sans scrupules, mais avait aussi une passion pour le mal. Comme Salomon avait construit un temple en l'honneur de l'Éternel, ce couple maudit en construisit un à Baal, officialisant et encourageant ainsi son culte.

L'Histoire a connu bon nombre de couples maudits. Il y a eu par exemple Philippe 1er d'Espagne et Marie la sanglante, Henry II et Catherine de Médicis qui furent l'une des responsables du massacre de la Saint-Barthélemy. On peut la remercier pour le quart de siècle de guerre civile. Cependant, la palme et le Grand Prix reviennent sans conteste à Achab et Jézabel. En tant que couple, ils sont en tête de liste comme les pires pestes que le monde ait connues.

Verset 34

Je finis ce chapitre.

C'est sous son règne qu'un certain Hiel de Béthel rebâtit Jéricho. La pose des fondations coûta la vie à son fils aîné Abiram et lorsqu'on en posa les portes, son cadet Segoub mourut. Cela arriva conformément à la parole que l'Éternel avait prononcée par l'intermédiaire de Josué, fils de Noun (1Rois 16.34).

Cette notice en passant sert à rappeler que les jugements annoncés par l'Éternel se réalisent. Avis aux amateurs, et à Achab et Jézabel en particulier.

Chapitre 17

Verset 1

Dans le chapitre 17 apparaît un personnage des plus pittoresques. Je commence à lire.

Un prophète nommée Élie, vint dire au roi Achab:? Aussi vrai que l'Éternel, le Dieu d'Israël que je sers, est vivant, il n'y aura ces prochaines années ni rosée ni pluie, sauf si je le demande (1Rois 17.1).

Élie signifie: l'Éternel est mon Dieu. C'est tout dire. Il était originaire d'un village à l'est du Jourdain. Le roi Achab et son peuple rendaient un culte à l'idole Baal, le soi-disant dieu de la pluie et de la fertilité, et comptaient sur son action pour leur garantir leurs récoltes. C'est alors qu'Élie est arrivé impromptu à la cour pour annoncer les toutes dernières nouvelles de la part de l'Éternel. Puis il a quitté la ville. Par l'intermédiaire de son porte-parole, Dieu va prouver que c'est lui qui commande à la pluie et assure la fertilité. Achab et Jézabel ont eu le souffle coupé par tant de hardiesse, au point où ils ont réagi trop tard; le prophète était déjà parti.

Versets 2-7

Je continue en compressant.

Après cela l'Éternel dit à Élie:? Quitte ce lieu, va vers l'est et cache-toi dans le ravin du torrent de Kerith à l'est du Jourdain. L'eau du torrent te servira de boisson et j'ai ordonné aux corbeaux de te nourrir. Matin et soir, les corbeaux lui apportaient toute sorte de nourriture et de la viande, et il se désaltérait de l'eau du torrent. Mais au bout d'un certain temps, comme il n'y avait plus de pluie dans le pays, le torrent se dessécha (1Rois 17.2-7).

Dieu met son serviteur à l'abri et le nourrit miraculeusement, mais il devient peu à peu victime de sa propre prophétie. Chaque fois qu'il allait pour boire, il remarquait que le niveau de l'eau avait encore baissé. C'est ainsi qu'il pouvait évaluer quand il mourrait de soif. Mais sa vie dépendait-elle de l'eau du torrent ou de l'Éternel? Lorsque Jésus a parlé à la femme samaritaine à proximité d'un puits, il lui a dit:

Celui qui boit de cette eau aura de nouveau soif. Mais celui qui boira de l'eau que je lui donnerai n'aura plus jamais soif. Bien plus: l'eau que je lui donnerai deviendra en lui une source intarissable qui jaillira jusque dans la vie éternelle (Jean 4.13-14).

Tout prophète qu'il était, Élie devait apprendre à se confier en Dieu et non pas en l'eau du torrent.

Versets 8-12

Je continue en compressant.

Alors l'Éternel lui adressa la parole en ces termes:? Mets-toi en route et va à Sarepta. J'ai ordonné à une veuve de là-bas de pourvoir à ta nourriture. Lorsqu'il arriva à l'entrée de la ville, il aperçut une veuve qui ramassait du bois. Il l'appela et lui dit:? S'il te plaît, va me puiser un peu d'eau dans une cruche pour que je puisse boire, apporte-moi aussi un morceau de pain. Mais elle lui répondit:? Aussi vrai que l'Éternel, ton Dieu, est vivant, je n'ai pas le moindre morceau de pain chez moi. Il me reste tout juste une poignée de farine dans un pot, et un peu d'huile dans une jarre. Je vais rentrer et préparer ce qui me reste pour moi et pour mon fils. Quand nous l'aurons mangé, nous n'aurons plus qu'à attendre la mort (1Rois 17.8-12).

Sarepta était une ville phénicienne sur la côte méditerranéenne à 15 km au sud de Sidon qui aujourd'hui se trouve au Liban et s'appelle Saida. Élie est donc envoyé hors d'Israël dans le pays d'où vient la reine Jézabel pour y être nourri par une veuve. C'est une situation paradoxale puisque les veuves et les orphelins faisaient partie des catégories les plus pauvres et ne survivaient que grâce aux aumônes qui étaient plus que maigres en temps de famine.

Versets 13-16

Je continue en compressant.

Élie reprit:? Sois sans crainte, rentre, fais ce que tu as dit. Seulement, prépare-moi d'abord, avec ce que tu as, une petite miche de pain et apporte-la moi; ensuite, tu en feras pour toi et pour ton fils. Car voici ce que déclare l'Éternel, le Dieu d'Israël: «Le pot de farine ne se videra pas, et la jarre d'huile non plus, jusqu'au jour où l'Éternel fera pleuvoir sur le pays.» La femme partit et fit ce qu'Élie lui avait demandé. Pendant longtemps, elle eut de quoi manger, elle et sa famille ainsi qu'Élie. Le pot de farine ne se vida pas et la jarre d'huile non plus (1Rois 17.13-16).

Élie invite cette veuve à faire un pas de foi géant en lui donnant tout ce qui lui reste à manger et à compter sur Dieu pour elle-même et son fils. Alors qu'Israël en rendant un culte à Baal connaît la faim et la soif, cette femme païenne, en se confiant en l'Éternel, expérimente la providence divine.

Versets 17-19

Je continue.

Quelque temps après, le fils de la veuve qui avait accueilli Élie tomba malade. Le mal devint si grave qu'il cessa de respirer. Alors la mère dit au prophète:? Qu'avions-nous à faire ensemble, toi et moi, homme de Dieu? Es-tu venu chez moi pour me faire payer mes fautes et causer la mort de mon fils? Il lui répondit:? Donne-moi ton fils ! Il le prit des bras de sa mère, le porta dans la chambre haute où il logeait et l'étendit sur son lit (1Rois 17.17-19).

La chambre haute était construite sur la terrasse de la maison et servait de réserve pour les provisions ainsi que de chambre d'hôte. La réaction effrayée de cette veuve est classique de la part de quelqu'un qui connaît mal Dieu et qui est confronté à une tragédie.

Versets 20-24

Je continue.

Puis Élie implora l'Éternel:? Ô Éternel, mon Dieu, cette veuve m'a accueilli chez elle. Est-ce que vraiment tu lui voudrais du mal au point de faire mourir son fils? Puis il s'allongea par trois fois de tout son long sur l'enfant et implora l'Éternel:? Éternel, mon Dieu, je t'en prie, veuille faire revenir en lui le souffle de vie de cet enfant ! L'Éternel exauça la prière d'Élie: le souffle de l'enfant revint en lui et il reprit vie. Élie prit l'enfant, le descendit de la chambre haute à l'intérieur de la maison et le rendit à sa mère, en disant:? Viens voir, ton fils est vivant. Alors la femme s'écria:? Maintenant je sais que tu es un homme de Dieu et que la parole de l'Éternel que tu prononces est vraie (1Rois 17.20-24).

C'est la première résurrection rapportée par les Écritures. Ce retour à la vie du fils de la veuve constitue la preuve irréfutable de la véracité de la parole de l'Éternel et de l'authenticité du ministère d'Élie. La confession de cette femme païenne contraste nettement avec le paganisme d'Israël, le soi-disant peuple de Dieu.

Chapitre 18

Versets 1-2

Le chapitre 18 est sans aucun doute un des plus spectaculaires des Textes Sacrés. Il continue l'histoire du prophète Élie qui confronte les prêtres idolâtres d'Israël. Je commence à lire en compressant.

Bien des jours s'écoulèrent. Au cours de la troisième année de sécheresse, l'Éternel adressa la parole à Élie en ces termes:? Va trouver Achab, et je ferai pleuvoir sur ce pays (1Rois 18.1).

On sait d'après le Nouveau Testament que cette sécheresse dura exactement 3 ans et 6 mois. Puisque Élie avait annoncé à Achab que la pluie ne tomberait qu'en réponse à sa parole, il était nécessaire qu'il se présente personnellement devant lui, afin que celui-ci n'attribue pas le retour des pluies au hasard ou à l'idole Baal.

Versets 3-8

Je continue.

Achab avait convoqué Abdias, l'intendant de son palais. Celui-ci révérait l'Éternel: lorsque la reine Jézabel avait voulu exterminer tous les prophètes de l'Éternel, Abdias avait sauvé cent d'entre eux en les cachant en deux groupes de cinquante dans des grottes et en leur procurant à manger et à boire. Achab avait ordonné à Abdias:? Va, parcours le pays à la recherche de toute source d'eau et de tout fond de torrent; peut-être découvrirons-nous assez d'herbe pour maintenir en vie nos chevaux et nos mulets sans être obligés d'abattre une partie de notre bétail. Ils se répartirent le pays à parcourir. Achab partit seul de son côté, et Abdias prit une autre direction. Alors qu'Abdias était en chemin, Élie arriva à sa rencontre. Abdias le reconnut et s'inclina face contre terre devant lui en demandant:? Est-ce bien toi, mon seigneur Élie?? C'est moi-même, lui répondit-il. Va dire à ton maître que j'arrive (1Rois 18.3-8).

Selon les annales du roi assyrien Salmanasar III, Achab disposait de 2 000 chars de guerre tirés par 4 000 chevaux. Sa puissance militaire se trouvait menacée par la famine. Or celle-ci avait atteint une phase critique; le bétail n'avait plus d'endroit où paître, car toute l'herbe avait disparu. Le roi s'engage alors personnellement dans la recherche de nourriture pour ses bêtes, sans songer un instant à changer d'attitude et à implorer l'Éternel. Abdias était le gouverneur du palais d'Achab. C'était un homme qui avait foi en l'Éternel, preuve en est son action en faveur des prophètes à qui il avait épargné une mort certaine. Mais sa rencontre impromptue avec Élie lui fait présager que sa dernière heure est arrivée.

Versets 9-16

Je continue en compressant.

? Oh ! répliqua Abdias, par quel péché ai-je mérité que tu me fasses mettre à mort par la main d'Achab? Je t'assure qu'il n'y a pas une nation ni un royaume où mon maître ne t'ait pas fait chercher; et quand les représentants de ces pays disaient que tu n'étais pas chez eux, il les faisait jurer qu'on ne t'avait pas trouvé. Et maintenant, tu me demandes d'aller annoncer à mon seigneur que tu arrives. Mais, à peine t'aurai-je quitté que l'Esprit de l'Éternel te transportera je ne sais où; moi, j'irai t'annoncer à Achab, mais il ne te trouvera plus et c'est moi qu'il tuera. Élie lui dit:? Aussi vrai que l'Éternel, le Seigneur des armées célestes, au service duquel je me tiens, est vivant, je t'assure que je me présenterai aujourd'hui même devant Achab. Abdias courut donc rejoindre Achab et lui annonça la chose (1Rois 18.9-16).

En effet, les choses s'annoncent plutôt mal pour l'intendant du palais. Il sent déjà son cou raccourcir. Mais Élie le rassure en lui promettant qu'il ne va pas disparaître par enchantement comme la première fois.

Versets 17-18

Je continue.

Alors Achab vint à la rencontre d'Élie. Lorsqu'il l'aperçut, il lui cria:? Te voilà, toi qui sèmes le malheur en Israël ! Élie lui répondit:? Ce n'est pas moi qui sème le malheur en Israël, mais c'est toi et la famille de ton père, puisque vous avez refusé d'obéir aux commandements de l'Éternel, et que tu t'es rallié au culte des dieux Baals (1Rois 18.17-18).

La famine était prévue par la Loi de Moïse en cas de rébellion d'Israël contre l'Éternel, en particulier pour punir l'idolâtrie. Mais moi, dans tout ça, ce qui me chiffonne c'est que Dieu tarde à intervenir. Il a promis de juger les mauvais rois et il aurait évidemment pu les éliminer dès leur couronnement voire même avant, mais il ne l'a pas fait. Ça me fait penser à un passage du Nouveau Testament qui dit ceci:

Le Seigneur n'est pas en retard pour accomplir sa promesse, comme certains se l'imaginent; il est seulement très patient à votre égard, car il ne veut pas qu'un seul périsse: il voudrait, au contraire, que tous parviennent à la repentance (2Pierre 3.9).

C'est vrai qu'à y réfléchir, même si je ne suis pas aussi coupable qu'Achab, je le suis néanmoins devant Dieu. Et il est patient avec moi, me donnant toujours l'occasion de repartir à zéro avec lui grâce au pardon qu'il accorde généreusement à tous ceux qui l'invoquent.


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