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Jour sélectionné:
29/12/2024
Portion biblique:
Romains 15:7-20
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Chapitre 15

Verset 7

L'Empire romain était composé d'une multitude de groupes ethniques différents qui n'avaient pas grand-chose en commun et qui cohabitaient bon an mal an avec difficulté. Mais le clivage le plus marqué était entre les descendants d'Abraham et tous les autres peuples; un antagonisme viscéral les séparait. C'est grâce au Christ que dans l'Église, cette profonde inimitié s'est transformée en une coexistence paisible et même en fraternité. Cependant, Jésus est d'abord venu sur terre pour accomplir les promesses que l'Éternel avait faites à Abraham et ses descendants. C'est ce qu'il dit lui-même. Je le cite:

Jésus appela ses douze disciples et leur dit:? N'allez pas dans les contrées païennes et n'entrez pas dans les villes de la Samarie. Rendez-vous plutôt auprès des brebis perdues du peuple d'Israël.? Ma mission se limite aux brebis perdues du peuple d'Israël (Matthieu 10.1, 5-6; 15.24).

Ainsi, son ministère terrestre était presque exclusivement limité aux Juifs; eux seuls avaient le privilège de l'invoquer comme Fils de David. Les païens demeuraient sur la touche, mais pouvaient quand même implorer sa miséricorde en tant que Fils de Dieu. Plusieurs exemples nous sont rapportés par les Évangiles. En effet, en second lieu, Jésus est descendu du ciel pour mourir pour l'ensemble de l'humanité. Dès le tout début de sa lettre aux Romains, l'apôtre Paul écrit:

Je suis fier de l'Évangile: c'est la puissance de Dieu par laquelle il sauve tous ceux qui croient, les Juifs d'abord et aussi les non-Juifs (Romains 1.16).

C'est ce thème de la constitution d'un seul peuple qui réunit aussi bien les Juifs que les païens, comme l'annonçait l'Ancien Testament, que l'apôtre Paul développe.

Versets 8-9

Je continue à lire la suite du chapitre 15 de l'Épître aux Romains.

Voici, en effet, ce que j'affirme: c'est, d'abord, que le Christ est venu se mettre au service des Juifs pour montrer que Dieu est fidèle en accomplissant les promesses faites à leurs ancêtres; c'est, ensuite, qu'il est venu pour que les non-Juifs, de leur côté, louent Dieu à cause de sa bonté (Romains 15.8-9).

La parole de Paul est très solennelle. Après avoir tout d'abord établi que le Seigneur Jésus est un modèle pour les chrétiens, l'apôtre commence à parler du ministère et des buts du Christ. En tant que Messie pour Israël, Jésus est né Juif. Par sa venue, l'Éternel désirait atteindre deux buts.

En premier lieu, il voulait confirmer les promesses qu'il avait faites aux patriarches de la nation Abraham, Isaac et Jacob. Pour cela, il fallait qu'il naisse sous le régime de la Loi et qu'il l'accomplisse parfaitement. Je cite un passage d'une autre Épître de Paul:

Lorsque le moment fixé par Dieu est arrivé, il a envoyé son Fils, né d'une femme et placé par sa naissance sous le régime de la Loi, pour libérer ceux qui étaient soumis à ce régime (Galates 4.4-5).

En second lieu, Dieu désirait être célébré et glorifié par les non-Juifs pour sa miséricorde envers eux. L'Éternel n'avait conclu des alliances qu'avec Israël, il n'avait donc pas de promesses à confirmer aux païens. Je ne sais pas qui sont mes ancêtres loin dans le passé, mais ce que je sais, c'est que Dieu n'avait conclu aucune alliance avec eux comme il l'a fait avec les fondateurs d'Israël. En conséquence, toutes les bénédictions dont les païens peuvent profiter ne proviennent que de la grâce divine.

Néanmoins, Dieu avait décidé dans l'éternité passée de bénir tous les hommes par le Seigneur Jésus comme leur Sauveur. Tandis qu'Israël a été mis de côté en tant que nation, l'Église est en train de se constituer à la fois de Juifs et de païens. Dans la suite du texte, l'apôtre Paul cite 4 passages tirés des trois parties qui constituent l'Ancien Testament, la Loi de Moïse, les Psaumes, et les écrits des prophètes, pour bien montrer l'universalité du salut en Jésus-Christ. Fait intéressant, après la résurrection Jésus a établi ce même découpage des Écritures. Je le cite:

Puis il leur dit: Voici ce que je vous ai dit quand j'étais encore avec vous: «Il faut que s'accomplisse tout ce qui est écrit de moi dans la Loi de Moïse, dans les prophètes, et dans les Psaumes» (Luc 24.44).

Verset 10

Je continue la lecture:

Comme le dit l'Écriture: Je veux te célébrer parmi les nations et je chanterai ta gloire. Et ailleurs: Nations, réjouissez-vous avec son peuple (Romains 15.9-10).

La première citation vient du chant de délivrance de David, tandis que la deuxième est tirée du chant d'adieu de Moïse au peuple d'Israël, juste avant sa mort. C'est dans l'Église que s'accomplissent les prières des héros de l'Ancien Testament qui prévoyaient la louange de Dieu par les nations.

Verset 11

Je continue.

Ou encore: Louez le Seigneur, vous toutes les nations, que tous les peuples l'acclament (Romains 15.11).

Cette brève citation, qui provient du psaume le plus court de la Bible, concerne vraiment toute l'humanité; personne n'est oublié. C'est une invitation à toutes les nations et tous les peuples à louer l'Éternel.

Verset 12

Je continue.

Ésaïe dit de son côté: Un rejeton naîtra d'Isaï On le verra se lever pour mener les nations et les peuples païens mettront en lui leur espérance (Romains 15.12).

Isaï était le père du roi David, à ne pas confondre avec le prophète Ésaïe d'où est tiré ce passage. Bien que le Messie soit de la lignée de David et donc descendant d'Abraham, il est appelé à régner sur tous les peuples. Il est évident que dans le plan divin, les païens étaient eux aussi invités à venir à Jésus-Christ.

Verset 13

Je continue.

Que Dieu, qui est l'auteur de l'espérance, vous comble de toute joie et de sa paix par votre confiance en lui. Ainsi votre coeur débordera d'espérance par la puissance du Saint-Esprit (Romains 15.13).

Ce passage est la bénédiction qui conclut l'enseignement de l'Épître de Paul aux Romains et en particulier sa discussion portant sur la vie chrétienne. Le Dieu de l'espérance est une définition rassurante du Créateur et juge de toute la terre. Elle signifie qu'en lui faisant confiance, il y a toujours une lumière au fond du tunnel, et donc une raison de demeurer en paix malgré les tourmentes de la vie. Mieux encore, on peut même se réjouir d'avance sachant, comme Paul l'a affirmé précédemment:

Que Dieu fait concourir toutes choses au bien de ceux qui l'aiment, de ceux qui ont été appelés conformément au plan divin (Romains 8.28).

À partir d'ici dans le texte, commencent les remarques finales comme Paul a l'habitude de faire dans toutes ses lettres. Cependant aux Romains, il y consacre davantage de place que dans n'importe quelle autre Épître. Cela est dû en partie au fait que n'ayant encore jamais rendu visite à ses lecteurs, il voulait établir des relations personnelles avec eux. Un autre facteur était son désir de se rendre à Rome dans un proche avenir, ce qu'il avait déjà dit au début de la lettre. Je rappelle son souhait:

J'ai le vif désir d'aller vous voir pour vous apporter quelque bienfait spirituel en vue d'affermir votre foi (Romains 1.10).

Jusqu'à présent, Paul n'a pas tellement parlé de lui-même, un peu ici, un peu là. Mais en terminant cette lettre, il se sent maintenant poussé à parler de la philosophie de son ministère et de ses plans pour l'avenir.

Versets 14-15

Je continue le texte.

Frères, j'ai personnellement la conviction que vous êtes pleins de bonté, remplis de toute la connaissance, et tout à fait capables, par conséquent, de vous conseiller les uns les autres. Cependant, je vous ai écrit avec une certaine audace sur quelques points; car je désirais raviver vos souvenirs, à cause de la grâce que Dieu m'a accordée (Romains 15.14-15).

Dans cette lettre et dans d'autres, Paul a démontré qu'il pouvait être très direct, énergique, voire même brutal dans ses propos. Néanmoins, l'apôtre se souciait beaucoup des sentiments de ses lecteurs, évitant à tout prix de les offenser. Il déclare donc qu'il avait bonne opinion des chrétiens de Rome, les considérant informés et spirituellement mûrs. Paul était sincère. C'est parce que ces croyants avaient déjà un bon fondement dans leur compréhension du christianisme que l'apôtre a pu bâtir sur cette base, exposant des vérités profondes que Dieu lui avait révélées.

Verset 16

Je continue.

En effet, il a fait de moi le serviteur de Jésus-Christ pour les non-Juifs. J'accomplis ainsi la tâche d'un prêtre en annonçant la Bonne Nouvelle de Dieu aux non-Juifs pour que ceux-ci deviennent une offrande agréable à Dieu, consacrée par l'Esprit Saint (Romains 15.16).

Pour décrire son ministère, Paul utilise un vocabulaire tiré du sacerdoce lévitique tel qu'il est décrit dans la Loi de Moïse. Sous le régime de l'Ancien Testament, le prêtre qui officiait apprêtait l'agneau qui allait être sacrifié à l'Éternel. Ici, c'est Paul qui fait l'offrande des païens qui se sont convertis grâce à son oeuvre d'évangéliste. De la même manière dont les animaux immolés étaient d'une agréable odeur pour Dieu, les non-Juifs devenus chrétiens lui font plaisir.

Versets 17-18

Je continue.

Voilà pourquoi, grâce à Jésus-Christ, je suis fier de mon travail pour Dieu. Car si j'ose parler, c'est seulement de ce que le Christ a accompli par mon moyen pour amener les non-Juifs à obéir à Dieu (Romains 15.17-18).

Cela faisait peut-être une vingtaine d'années que Paul avait un ministère auprès des païens. En retraçant son chemin, il se dit satisfait de ce que le Seigneur avait réalisé par lui. Mais il ne s'agit pas du tout d'une vantardise dans de simples exploits humains, car l'apôtre a déjà dit que ses accomplissements étaient dus à la grâce que Dieu lui avait conférée. Maintenant, il reconnaît humblement que tout l'honneur revient à Jésus-Christ. L'apôtre se considère comme un simple instrument au service du Maître. Ça m'interpelle quand même parce que je me dis qu'au soir de ma vie ce serait une vraie bénédiction, si regardant en arrière, je pouvais être aussi comblé que Paul l'était.

Verset 19

Je continue.

Dieu a agi par mes paroles et mes actes, par sa puissance qui s'est manifestée dans les miracles et les prodiges, c'est-à-dire par la puissance de l'Esprit de Dieu. Ainsi, à partir de Jérusalem jusqu'en Illyrie, en rayonnant en tous sens, j'ai fait partout retentir le message du Christ (Romains 15.19).

La contrée, appelée ici Illyrie aussi connue sous le nom de Dalmatie, correspond en gros à l'ancienne Yougoslavie. C'est la seule référence du Nouveau Testament comme quoi l'apôtre y avait prêché Jésus-Christ. Cette visite était fraîche à son esprit parce que Paul s'était rendu dans cette région avant d'aller à Corinthe d'où il a écrit cette Épître aux Romains. La stratégie de l'apôtre consistait à annoncer l'Évangile dans les villes principales des provinces romaines qu'il traversait; ensuite, ses disciples se chargeaient de continuer le travail dans les campagnes environnantes.

Ce passage que je viens de lire mentionne des signes, des prodiges et des miracles. Il faut bien s'entendre, il ne s'agit pas de tours de passe-passe, d'effets spéciaux son et lumière, mais d'une modification radicale des lois naturelles à volonté. C'est par cette manifestation de la puissance du Saint-Esprit que les apôtres, tout comme Jésus-Christ, établissaient l'authenticité de leur message. Je lis un texte:

Les marques qui caractérisent un apôtre ont été produites parmi vous: une persévérance sans faille, des miracles, des prodiges, des actes extraordinaires (2Corinthiens 12.12).

Parce que les apôtres ont posé les fondements doctrinaux de l'Église, il leur fallait un pouvoir surnaturel pour prouver qu'ils étaient bel et bien les envoyés de Dieu. Je cite un autre passage:

Paul et Barnabas prolongèrent leur séjour dans cette ville; ils parlaient avec assurance, car ils étaient confiants dans le Seigneur et celui-ci confirmait la vérité du message de sa grâce, en leur donnant d'accomplir des signes miraculeux et des prodiges (Actes 14.3).

Aujourd'hui, les prodiges sont rares, mais de temps en temps Dieu choisit d'intervenir directement et avec éclat en réponse à la prière. Par contre, de nos jours, personne n'accomplit de miracles à volonté comme le faisaient Jésus-Christ et les apôtres au premier siècle de notre ère. Cela tient au fait que la foi authentique en Jésus-Christ ne naît pas dans le coeur d'une personne parce qu'elle aura assisté à un spectacle son et lumière fantastique. Même une guérison incontestable sera expliquée en termes rationnels par les hommes en blouse blanche ou noyée dans d'autres manifestations extraordinaires liées à la sorcellerie, à un thaumaturge, ou à un religieux doté d'un pouvoir certain. En conséquence, Jésus-Christ sera mis de côté.

Durant son séjour de 3 ans sur terre, Jésus a accompli des milliers de miracles, et pourtant au moment de sa condamnation, aucun de ces miraculés n'est venu témoigner en sa faveur. Ils avaient bénéficié d'un acte de la bienveillance divine et puis avaient continué leur bonhomme de chemin comme si rien ne s'était passé. Il y a quelques exceptions, et on les compte parmi les disciples du Seigneur, comme Marie de Magdala par exemple. Mais à la fin de la vie du Christ, il avait en tout et pour tout peut-être 70 disciples, pas plus, ce qui représente une misère après 3 ans de ministère et des milliers de miracles. D'un point de vue humain, au soir de sa vie, l'action du Fils de Dieu sur terre avait été un échec cuisant. Dans une de ses paraboles, Jésus lui-même a déclaré que même une résurrection des morts n'engendrerait pas la foi chez une personne septique. Je lis le passage:

Je t'en conjure, père, envoie au moins Lazare dans la maison de mon père, car j'ai cinq frères; qu'il les avertisse pour qu'ils n'aboutissent pas, eux aussi, dans ce lieu de tourments. Tes frères ont les écrits de Moïse et des prophètes, lui répondit Abraham; qu'ils les écoutent ! Non, père Abraham, reprit l'autre. Mais si quelqu'un revient du séjour des morts et va les trouver, ils changeront. Mais Abraham répliqua: «S'ils n'écoutent ni Moïse ni les prophètes, ils ne se laisseront pas davantage convaincre par un mort revenant à la vie !» (Luc 16.27-31).

Puisque tout l'enseignement dont nous avons besoin concernant le christianisme se trouve dans l'Ancien et le Nouveau Testament, Dieu a estimé que les signes miraculeux fracassants n'étaient plus nécessaires. Déjà vers la fin de l'ère apostolique, le critère d'authenticité d'un prédicateur qui se disait chrétien n'était plus les prodiges qu'il pouvait faire, mais la conformité de l'enseignement qu'il donnait à celui des apôtres. Je lis un passage écrit par saint Jean:

Si quelqu'un vient vous trouver et ne vous apporte pas cet enseignement, ne l'accueillez pas dans votre maison, et ne lui adressez pas la salutation fraternelle (2Jean 10).

Versets 20-22

Je continue maintenant le texte.

Je me suis fait un point d'honneur de ne proclamer la Bonne Nouvelle que là où le nom du Christ n'était pas encore connu. Je ne voulais en aucun cas bâtir sur des fondations posées par d'autres. J'ai agi selon cette parole de l'Écriture: Ceux à qui l'on n'avait rien dit de lui le verront, et ceux qui n'avaient pas entendu parler de lui comprendront. C'est aussi cette raison qui m'a empêché bien des fois d'aller chez vous (Romains 15.20-22).

Précédemment, Paul a fait allusion à l'étendue géographique de son ministère, puisqu'il nous a dit qu'il était allé jusqu'en Illyrie. Cela l'amène à parler un peu de sa philosophie en tant que serviteur de Dieu. Vu que l'Église de Rome était bien établie, et qu'il était un pionnier, l'apôtre n'avait pas jusqu'à présent ressenti le besoin de se rendre dans la capitale de l'Empire. Il cite une parole du prophète Ésaïe qui définissait sa stratégie, la bannière sous laquelle il opérait en quelque sorte. Il était par vocation un missionnaire dans le vrai sens du terme, c'est-à-dire un pionnier qui ouvrait des territoires vierges à la Bonne Nouvelle de Jésus-Christ. En conséquence, il évitait de marcher sur les plates-bandes d'un autre apôtre, ne voulant pas s'insinuer dans son oeuvre.

L'Église de Rome ne fait pas exception à cette règle et cette Épître n'empiète pas non plus sur le travail de quelqu'un d'autre, parce que Paul revendiquait indirectement la paternité de l'Église qui s'était développée à Rome. En effet, il semble quasiment certain que celle-ci avait été établie par des personnes que l'apôtre avait rencontrées au cours de ses voyages missionnaires et qu'il avait personnellement amenées à Jésus-Christ. Au gré des circonstances dirigées par Dieu, ces chrétiens se retrouvèrent à Rome et y ont tout naturellement fondé l'Église. Non seulement Paul était un pionnier, mais son appel l'avait consacré l'apôtre des païens. Il suivait un programme bien huilé entouré de tout un protocole. Quand il arrivait dans une ville nouvelle, il n'y avait pas de grandes enseignes lui souhaitant la bienvenue et le maire ne l'accueillait pas à bras ouverts.

Par respect pour la race d'Israël, il se rendait d'abord dans la synagogue pour y prêcher. Son message étant rejeté, il se tournait vers les païens. Sa prédication suscitait alors l'opposition des Juifs qui semaient la zizanie dans la ville. C'est alors que l'apôtre avait affaire avec les autorités locales, c'est-à-dire la plupart du temps le chef de la police qui venait pour l'escorter en prison. Paul savait bien ce qui l'attendait, mais il n'avait peur de rien et de toute façon guère de choix comme il le dit lui-même ailleurs. Je le cite:

Je n'ai pas à m'enorgueillir de ce que j'annonce la Bonne Nouvelle: c'est une obligation qui m'est imposée. Malheur à moi si je n'annonce pas la Bonne Nouvelle ! (1Corinthiens 9.16).

Paul devait et désirait annoncer la Bonne Nouvelle de Jésus-Christ. C'est à lui qu'on doit la venue du christianisme dans tout le bassin méditerranéen et en Europe, dont la France. C'est donc grâce à ce grand apôtre que vous entendez cette émission.


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