Études bibliques

Un programme d'étude de la Bible entière en cinq ans

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16/05/2024

Nombres - 14:1-34

Chapitre 14

Versets 1-2

Encore une fois, ça va très mal pour Moïse. Le peuple est en rébellion une nouvelle fois. Et c'est comme ça que débute le chapitre 14 du livre des Nombres, qui est l'heure de la décision. Israël doit choisir entre deux points de vue opposés. Caleb et Josué disent: on fonce, car Dieu est avec nous. Quant aux dix autres espions, ils refusent la conquête. L'état d'esprit du peuple est catastrophique. C'est la dégringolade spirituelle totale et le naufrage complet de la génération, qui a pourtant vécu la délivrance de l'esclavage égyptien. Israël va agir comme n'importe quelle peuplade païenne, comme s'il n'avait jamais bénéficié des délivrances maintes fois répétées de l'Éternel. Il va sans dire que Dieu ne va pas apprécier du tout. Je commence à lire.

Alors toute la communauté se souleva, se mit à pousser de grands cris, et le peuple passa toute la nuit à pleurer. Tous les Israélites critiquèrent Moïse et Aaron, et toute la communauté leur dit:? Si seulement nous étions morts en Égypte, ou du moins dans ce désert ! (Nombres 14.1-2).

Il est probable que les pauvres Moïse et Aaron en avaient plein le dos de ces pleurnichards et auraient préféré mourir eux-mêmes dans le désert plutôt que d'avoir à supporter ces plaintes constantes. Une fois déjà dans le désert, les Israélites avaient pleuré de la même façon parce qu'ils avaient faim. Alors, l'Éternel leur avait pardonné et envoyé la manne dont ils se plaignirent plus tard. Maintenant, les choses sont différentes. Dieu n'a pas cessé de pourvoir à leurs besoins et a tout prévu pour qu'ils entrent dans le pays de Canaan. Cette nouvelle révolte prend donc un caractère beaucoup plus grave qu'auparavant.

Versets 3-4

Je continue.

Pourquoi l'Éternel veut-il nous mener dans ce pays-là pour nous y faire massacrer par l'épée, tandis que nos femmes et nos enfants deviendront la proie de nos ennemis? Ne ferions-nous pas mieux de retourner en Égypte? Et ils se dirent l'un à l'autre:? Nommons-nous un chef, et retournons en Égypte (Nombres 14.3-4).

Le désir de retourner en Égypte est un rejet total de l'oeuvre de libération opérée par l'Éternel. C'est oublier qu'il est le Dieu capable des plus grands prodiges, et c'est aussi refuser de lui faire confiance pour l'avenir. Les Israélites sont dans un état d'esprit tellement pourri qu'ils suggèrent même que l'Éternel n'a absolument aucun égard vis-à-vis de leurs femmes et de leurs enfants. Ils cherchent des excuses, car en réalité ils sont en pleine rébellion contre Dieu.

Cette révolte qui eut lieu dans la localité de Qadech en plein désert, loin au sud de la Palestine, fut la raison de la condamnation de toute la génération d'Hébreux adultes sortie d'Égypte avec Moïse. C'est l'événement le plus marquant de l'histoire d'Israël, depuis son départ du mont Sinaï jusqu'à son entrée dans le pays de Canaan qui se fera environ 40 ans plus tard. Aussi a-t-il laissé des traces profondes dans la mémoire du peuple. Plusieurs auteurs aussi bien de l'Ancien que du Nouveau Testament y font allusion.

Versets 5-9

Je continue.

Moïse et Aaron tombèrent face contre terre, en présence de toute l'assemblée réunie des Israélites. Josué, (fils de Noun), et Caleb, (fils de Yephounné), qui faisaient partie de ceux qui avaient exploré le pays, déchirèrent leurs vêtements, et dirent à toute la communauté des Israélites:? Le pays que nous avons parcouru et exploré est un excellent pays. Si l'Éternel nous est favorable, il nous y mènera et il nous donnera ce pays ruisselant de lait et de miel. Seulement, ne vous révoltez pas contre l'Éternel et n'ayez pas peur des gens de ce pays, car nous n'en ferons qu'une bouchée: leur ombre protectrice s'est éloignée d'eux; tandis que l'Éternel est avec nous. Ne les craignez donc pas ! (Nombres 14.5-9).

Moïse et Aaron sont terriblement affligés par le soulèvement du peuple et la crainte du châtiment divin qu'ils prévoient. En ce moment décisif, Josué intervient aux côtés de Caleb. Ils déchirent tous leurs vêtements en signe de profonde calamité et essaient de raisonner le peuple disant: Si nous n'offensons pas Dieu par notre incrédulité, tout ira bien: il nous introduira lui-même dans ce bon pays. Jusqu'à présent, la discussion a été âpre, mais il y a encore de l'espoir. Le peuple peut toujours changer d'avis et suivre l'interprétation des faits donnée par Caleb et Josué, et qui se résume à dire: Avec l'Éternel à nos côtés, nous n'avons rien à craindre.

Verset 10

Je continue le texte.

Toute la communauté parlait de les tuer à coups de pierres quand la gloire de l'Éternel apparut sur la tente de la Rencontre aux yeux de tous les Israélites (Nombres 14.10).

Chaque fois que le peuple se révolte ou se plaint, la gloire de l'Éternel apparaît. Et cette fois-ci, trop c'est trop ! Jamais encore les Israélites n'avaient poussé leur rébellion aussi loin. Ils ont franchi le point de non-retour en ce qui concerne l'Éternel. Il est désormais trop tard pour revenir en arrière, et ils viennent de prononcer leur jugement.

Versets 11-12

Je continue.

L'Éternel dit à Moïse:? Combien de temps ce peuple me méprisera-t-il encore? Quand cessera-t-il de me refuser sa confiance, alors que j'ai produit au milieu d'eux tant de manifestations extraordinaires? Je vais le frapper de la peste pour l'exterminer, puis je formerai, à partir de toi, un peuple plus nombreux et plus puissant que lui ! (Nombres 14.11-12).

C'est la deuxième fois que l'Éternel fait cette proposition à Moïse: Je vais tout recommencer à partir de toi ! La première fois, c'était au pied du mont Sinaï, lorsque le peuple était à plat ventre, soit les uns sur les autres dans l'immense partouse qu'ils avaient organisée, soit devant le veau d'or qu'ils s'étaient fabriqué. Cela se passait alors que Moïse était en train de recevoir les tables de la loi. À son retour au bas de la montagne, L'Éternel et son serviteur avaient eu le dialogue suivant:

Et maintenant, laisse-moi faire: ma colère s'enflammera contre eux et je les exterminerai. Mais je ferai de toi une grande nation. Alors Moïse supplia l'Éternel son Dieu d'avoir pitié en disant:? Éternel, pourquoi ta colère s'enflammerait-elle contre ton peuple que tu as fait sortir d'Égypte par un formidable déploiement de force et de puissance? Pourquoi les Égyptiens diraient-ils que c'est dans de mauvaises intentions que leur Dieu les a fait sortir de leur pays: pour les faire périr dans la région des montagnes et les faire disparaître de la terre? Laisse ta colère et renonce à envoyer le malheur à ton peuple. Souviens-toi d'Abraham, d'Isaac et d'Israël, tes serviteurs, envers qui tu t'es engagé par serment en ton propre nom en leur déclarant: «Je rendrai vos descendants aussi nombreux que les étoiles du ciel, je leur donnerai tout ce pays dont j'ai parlé, et ils le posséderont pour toujours.» Alors l'Éternel renonça à faire venir sur son peuple le malheur dont il l'avait menacé (Exode 32.10-14).

Aujourd'hui comme auparavant, Moïse demeure fidèle dans son rôle de médiateur et il refuse absolument d'être substitué au peuple, alors même que celui-ci n'a fait qu'empirer.

Versets 13-16

Je continue le texte.

Moïse répondit à l'Éternel:? Les Égyptiens savent que c'est toi qui as fait sortir ce peuple de chez eux par ta puissance, et ils l'ont dit aux habitants de ce pays qui ont appris que toi, Éternel, tu es parmi ce peuple à qui toi, Éternel, tu apparais de façon visible, que ta nuée se tient au-dessus d'eux, que tu marches à leur tête dans une colonne de nuée le jour, et dans une colonne de feu la nuit. Si tu fais périr ce peuple tout entier, les nations qui ont entendu parler de toi diront: «L'Éternel n'était pas capable de faire entrer ce peuple dans le pays qu'il leur avait promis par serment; il les a massacrés dans le désert» (Nombres 14.13-16).

Dans son intercession en faveur du peuple, Moïse met en avant en premier lieu, comme précédemment d'ailleurs, l'honneur de Dieu parmi les nations. Il lui dit: Les Égyptiens et les Cananéens savent que tu as fait sortir ce peuple d'Égypte, que tu l'as conduit dans le désert et protégé par ta présence. Si tu les extermines, tout le monde va conclure que tu n'étais pas capable d'achever ce que tu avais commencé.

Versets 17-19

Je continue l'intercession de Moïse:

Maintenant, de grâce, que la puissance du Seigneur se manifeste dans toute sa force, selon ce que tu as déclaré en disant: «L'Éternel est patient et riche en amour, il pardonne faute et péché, mais il n'acquitte pas le coupable et il fait payer aux fils le péché des pères jusqu'à la troisième, voire la quatrième génération.» Pardonne, je te prie, la faute de ce peuple, en vertu de ton immense amour, tout comme tu n'as cessé de pardonner à ce peuple depuis qu'il est sorti d'Égypte (Nombres 14.17-19).

En second lieu, Moïse invoque la nature même de l'Éternel, lui rappelant qu'il est un Dieu d'amour qui pardonne. Ce triste incident ainsi que la miséricorde divine sont relatés par d'autres textes, dont celui-ci:

Ils ont refusé d'obéir, oubliant les oeuvres extraordinaires que tu avais accomplies pour eux. Ils se sont rebellés et, dans leur révolte, ils ont voulu se donner un chef pour retourner à leur esclavage. Mais toi, tu es un Dieu qui pardonne, un Dieu compatissant et qui fait grâce, tu es lent à te mettre en colère et d'une immense bonté: tu ne les as pas abandonnés (Néhémie 9.17).

Moïse supplie l'Éternel de manifester sa puissance en persévérant dans l'accomplissement de son plan, malgré l'incrédulité et la méchanceté du peuple. D'une part, il fait appel à la miséricorde divine, qui seule peut encore accorder au peuple le pardon d'une si grande faute. Mais d'autre part, Moïse reconnaît les droits de la justice, qui doivent également être satisfaits. En conséquence, que les plus coupables périssent, mais qu'Israël en tant que peuple soit conservé !

Versets 20-22

Je continue.

L'Éternel répondit:? Je lui pardonne comme tu l'as demandé. Néanmoins, aussi vrai que je suis vivant et que toute la terre sera remplie de la gloire de l'Éternel, aucun de ces hommes qui ont vu ma gloire et les manifestations extraordinaires que j'ai produites en Égypte et dans le désert, qui ont, déjà dix fois, voulu me forcer la main et qui ne m'ont pas obéi (Nombres 14.20-22).

L'expression «ces hommes ont déjà dix fois voulu me forcer la main» signifie que la mesure est comble. En d'autres mots: Y en a marre, la coupe est pleine ! C'est à l'intercession de Moïse qu'est dû cette fois encore le salut du peuple. La formule de serment «aussi vrai que je suis vivant» souligne le caractère solennel des paroles qui vont être prononcées. L'Éternel donne deux garanties de la certitude du jugement qu'il va exercer. D'une part le fait qu'il est l'essence de la vie, et d'autre part que sa gloire qu'il a révélée tant lors de la création que tout au long de l'épopée du peuple d'Israël, remplira éventuellement toute la terre.

En effet, soit dit en passant, le but de toute l'histoire humaine est la gloire de Dieu. Les Israélites en ont vu le commencement, mais en vain. Le fait, que l'Éternel est vie et un être de gloire, exige la condamnation des coupables. Ce châtiment sera aussi l'accomplissement d'une menace mystérieuse que Dieu avait prononcée auparavant lors de l'incident fâcheux du veau d'or que j'ai cité. Je rappelle le passage:

Moïse retourna donc auprès de l'Éternel et dit:? Hélas ! ce peuple s'est rendu coupable d'un très grand péché, il s'est fait un dieu d'or. Mais maintenant, veuille pardonner ce péché. Sinon, efface-moi du livre que tu as écrit. L'Éternel répondit à Moïse:? J'effacerai de mon livre celui qui a péché contre moi. Maintenant va, conduis le peuple là où je t'ai dit. Mon ange marchera devant toi, mais au jour où j'interviendrai, je les châtierai de leur péché (Exode 32.31-34).

Ce jour d'intervention et le châtiment, qui lui est attaché, sont donc arrivés.

Versets 23-25

Je continue le texte.

Aucun de ces hommes ne verra le pays que j'ai promis par serment à leurs ancêtres ! Aucun de ceux qui m'ont méprisé n'y entrera ! Mais mon serviteur Caleb a été animé d'un esprit différent: il m'a obéi sans hésitation jusqu'au bout; c'est pourquoi je le ferai entrer dans le pays où il s'est déjà rendu, et ses descendants en hériteront. Comme les Amalécites et les Cananéens demeurent dans la vallée, dès demain, vous ferez demi-tour et vous retournerez au désert, en direction de la mer des Roseaux (Nombres 14.23-25).

Maintenant, Dieu se met au niveau de l'incrédulité d'Israël en disant: Parce que les peuplades, qui vous barrent le chemin et dont vous avez peur, sont dans la vallée et que vous avez refusé d'avancer, alors c'est «Demi-tour, marche !» Cependant, les serviteurs fidèles ne sont pas oubliés. Caleb était monté à la brèche au risque de sa vie, pour essayer de calmer la révolte du peuple. Il sera récompensé 45 ans plus tard, lui, et Josué également, pour la même raison. Je me dis que ça fait quand même long à attendre. Dans un sens, ces deux hommes subissent une partie de la punition avec tous les autres puisqu'ils vont eux aussi tourner en rond dans le désert. Il existe une solidarité humaine à laquelle on ne peut échapper.

Versets 28-30

Je continue un peu plus loin.

Dis-leur: «Aussi vrai que je suis vivant, parole de l'Éternel, je vous traiterai selon les plaintes que vous m'avez exprimées: vos cadavres tomberont dans ce désert ! Vous tous qui avez été recensés, vous qui avez donc vingt ans et plus, puisque vous vous êtes plaints contre moi, en aussi grand nombre que vous êtes, vous n'entrerez pas dans le pays où j'avais promis par serment de vous installer, excepté Caleb, et Josué, fils de Noun ! (Nombres 14.28-30).

L'Éternel déclare solennellement que dès maintenant les Hébreux vont commencer à mourir l'un après l'autre jusqu'à ce que le dernier ait péri. Dieu les a donc pris au mot. Ils avaient dit texto: Si seulement nous étions morts en Égypte, ou du moins dans ce désert ! Eh bien, il leur sera fait selon leur désir. Ceux qui avaient été témoins de tous les miracles en Égypte et au désert et qui étaient considérés comme adultes et responsables de leur attitude de rébellion périront.

Versets 31-33

Je continue.

Mais vos enfants, dont vous avez dit qu'ils deviendraient la proie de l'ennemi, je les y conduirai, et ils connaîtront le pays que vous avez méprisé. Quant à vous, vos cadavres tomberont dans le désert où vos fils seront nomades pendant quarante ans. Ils supporteront ainsi les conséquences de votre infidélité à mon égard jusqu'à ce que le désert ait englouti tous vos cadavres (Nombres 14.31-33).

Ils avaient dit: Nos enfants seront la proie de nos ennemis. Eh bien, ce sont eux sur lesquels ils s'apitoyaient, qui posséderont le pays. Quant à cette génération dont le recensement a été rapporté tout au début du livre, ils mourront jusqu'au dernier. Et c'est ce qui va arriver. Lors du second recensement à la fin des quarante ans, Moïse et le grand-prêtre constatèrent qu'aucun de ceux qui avaient été recensés dans le désert du Sinaï n'était encore en vie.

Versets 34-35

Je continue.

Vous avez mis quarante jours à reconnaître le pays, eh bien, vous porterez les conséquences de vos fautes durant quarante ans: une année pour chaque jour. Ainsi vous saurez ce qu'il en coûte de m'abandonner ! Moi, l'Éternel, j'ai parlé ! Oui, c'est ainsi que je traiterai cette communauté rebelle qui s'est liguée contre moi ! Ils disparaîtront dans ce désert; c'est là qu'ils mourront» (Nombres 14.34-35).

Autant de jours, autant d'années. La longueur du châtiment est mise en rapport exact avec celle du voyage d'exploration des espions. La durée réelle du piétinement quasi sur place qu'ils vont subir dans le désert depuis cette révolte sera de trente-huit ans et quelques mois. Mais le temps de la première partie du voyage, qui correspond à la sortie d'Égypte et au séjour d'un an au pied du mont Sinaï, et qui n'avait déjà été qu'une série de murmures et de jugements, est considéré comme faisant partie du châtiment global. Ce chiffre de quarante ans se retrouve dans tous les Textes Sacrés.

Après les premières crises, Israël vient d'expérimenter un fiasco complet lourd de conséquences: presque 39 années d'errance dans le désert et toute une génération condamnée à y périr, sans entrer dans le Pays Promis. Si l'Éternel a accepté de prendre en compte la prière d'intercession de Moïse en ne détruisant pas tout le peuple, il n'en exerce pas moins son jugement contre les coupables. Cette triste histoire est relatée dans le Nouveau Testament en tant qu'avertissement pour moi et pour vous. Je cite le passage:

Aujourd'hui, si vous entendez la voix de Dieu, ne vous endurcissez pas, comme l'ont fait vos ancêtres lorsqu'ils se sont révoltés? tous ceux qui étaient sortis d'Égypte sous la conduite de Moïse? Et contre qui Dieu a-t-il été plein de colère pendant quarante ans? N'est-ce pas contre ceux qui avaient péché et dont les cadavres sont tombés dans le désert? Nous voyons donc qu'ils n'ont pas pu entrer dans le repos de Dieu parce qu'ils ne lui ont pas fait confiance. Ainsi donc, pendant que la promesse d'entrer dans le repos de Dieu est toujours en vigueur, craignons que l'un d'entre vous ne se trouve coupable d'être resté en arrière (Hébreux 3.15-4.1).


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